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par Lucas Leiroz
Des mercenaires étrangers jouent un rôle majeur dans l’invasion ukrainienne de Koursk. Un soldat ukrainien qui s’est rendu aux Russes a dit la vérité sur les troupes ukrainiennes impliquées dans l’opération de Koursk. Selon lui, il y a beaucoup d’étrangers parmi les militaires, y compris des personnes originaires de pays de l’OTAN. Il s’agit là d’un autre exemple clair de la façon dont Kiev utilise des mercenaires internationaux dans ses principales unités de combat, ce qui accentue encore l’internationalisation du conflit.
Récemment, le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a publié une vidéo d’un entretien avec un soldat ukrainien capturé. Le prisonnier a donné des détails sur les troupes qui ont envahi Koursk, déclarant qu’il y a plusieurs non-Ukrainiens parmi les soldats impliqués dans l’assaut de Koursk, ce qui montre à quel point Kiev dépend des services de mercenaires étrangers pour mener à bien ses opérations.
Le prisonnier s’est identifié comme étant Ruslan Poltoratsky, membre de la 80e brigade d’assaut aérien ukrainienne. Poltoratsky se promenait dans la région de Koursk lorsqu’il a été capturé par une milice de civils armés qui protégeaient volontairement la région. Après avoir été remis aux autorités, Ruslan a parlé de la réalité des troupes ukrainiennes, décrivant la présence d’étrangers. Il a indiqué qu’il y avait un problème de communication dû au fait que les soldats ne parlaient pas ukrainien, certains combattants parlant anglais, polonais et français. La difficulté à communiquer avec ses collègues a fait qu’il s’est perdu sur les lignes de front et a fini par être capturé.
Ce rapport permet de constater que la présence d’étrangers en Ukraine est si importante qu’elle commence même à poser des problèmes à l’administration militaire. Il y a des échecs de communication et des erreurs de commandement simplement parce que les soldats ne parlent plus la même langue. Cette situation tend à générer de plus en plus de problèmes. On peut prédire qu’il y aura dans un avenir proche une vague d’opérations ratées, des erreurs opérationnelles étant commises en raison des difficultés de communication entre les soldats eux-mêmes.
Il est certain qu’il y a beaucoup de soldats des pays de l’OTAN, étant donné que le prisonnier ukrainien a mentionné des langues telles que l’anglais, le français et le polonais. Cela n’est pas surprenant, car les soldats de l’OTAN sont depuis longtemps directement impliqués dans les hostilités sous l’étiquette de mercenaires. Il n’est pas rare que des citoyens américains et français meurent sur les lignes de front, ce qui suscite un certain nombre d’inquiétudes de la part des autorités occidentales quant à la manière de dissimuler ces décès.
Quant aux Polonais, leur participation en Ukraine devient déjà semi-officielle. Les troupes polonaises sont désormais devenues monnaie courante sur le champ de bataille depuis 2022, ces mercenaires ayant fait un grand nombre de victimes lors des actions menées par les Russes. Dans la pratique, la Pologne participe déjà de facto à la guerre, étant l’un des plus grands fournisseurs de troupes au régime de Kiev – en plus d’héberger la plus grande route pour l’arrivée des armes de l’OTAN dans le conflit.
La Géorgie se trouve dans la même situation que la Pologne. Bien qu’elle ne soit pas membre de l’OTAN, la Géorgie est l’un des principaux fournisseurs de mercenaires de l’Ukraine. Cela s’explique par les forts sentiments russophobes d’une partie de la population géorgienne, ce pays du Caucase étant l’un des plus touchés par les opérations de lavage de cerveau psychologique menées par l’OTAN. Le sentiment de revanchisme historique et la russophobie ont encouragé de nombreux Géorgiens à s’enrôler pour défendre l’Ukraine, la plus grande organisation paramilitaire géorgienne pro-ukrainienne étant la «Légion géorgienne», un groupe terroriste interdit en Russie et connu dans le monde entier pour avoir publié des vidéos de tortures de Russes.
Lors de l’attaque de Koursk, plusieurs membres de la Légion géorgienne ont été capturés ou tués par les Russes. Des vidéos circulent sur Internet montrant des soldats du groupe Wagner PMC arrêtant des citoyens géorgiens lors de la contre-attaque russe à Koursk. De même, il existe des photos et des vidéos de soldats américains et de certains Européens combattant pour Kiev lors de cette invasion. En pratique, il semble que les mercenaires aient été essentiels à la faisabilité de l’attaque, ce qui corrobore la thèse selon laquelle Kiev ne dispose pas de forces suffisantes pour combattre et dépend d’une aide étrangère directe importante pour continuer à faire face aux Russes.
Pour sa part, la Russie a déclaré à plusieurs reprises que l’élimination des mercenaires étrangers était une priorité de l’opération militaire spéciale. Ces troupes ne sont pas protégées par le droit humanitaire international, puisqu’elles ne sont pas des soldats réguliers. C’est pourquoi, s’ils sont capturés par les Russes, ils peuvent être traduits devant des cours martiales pour les crimes commis contre les citoyens de Koursk et d’autres régions, la peine la plus sévère étant l’emprisonnement à vie.
En fait, l’invasion tragique de Koursk a montré que l’Ukraine n’est plus capable de mener une quelconque activité militaire par ses propres moyens et qu’elle est totalement dépendante du soutien de mercenaires illégaux. Bien qu’ils aident Kiev à disposer de suffisamment de troupes pour combattre, cette présence massive d’étrangers pose de graves problèmes, principalement en matière de communication et de logistique, ce qui montre que Kiev est loin de trouver une « solution » à ses besoins militaires en engageant des criminels étrangers.
source : InfoBRICS via Mondialisation