par Patrice Gibertie
Qu’est-il arrivé aux ours polaires ? Autrefois, les militants écologistes ne parlaient que d’eux, mais ils sont aujourd’hui pratiquement absents des gros titres. Au cours des 20 dernières années, les militants écologistes ont fait état de diverses histoires de catastrophes climatiques, puis les ont discrètement abandonnées sans s’excuser lorsque les preuves contraires sont devenues accablantes. La seule constante est la tactique de la peur.
Ours polaires, coraux morts et autres fictions climatiques
Les histoires de malheur des activistes ne se réalisent jamais, mais elles nous laissent mal informés et alimentent de mauvaises politiques
Les manifestants se déguisaient autrefois en ours polaires.
Le film de Al Gore, «Une vérité qui dérange», sorti en 2006, représentait un ours polaire triste flottant vers sa mort. Le Washington Post a averti en 2004 que l’espèce était menacée d’extinction, et le responsable scientifique du Fonds mondial pour la nature a affirmé que certaines populations d’ours polaires seraient incapables de se reproduire d’ici 2012.
TOUT VA BIEN POUR EUX
Le spécialiste des ours polaires Andrew Derocher a honnêtement rapporté cette situation inattendue des ours polaires marqués et de la banquise à la Baie de la Maison-Blanche la semaine dernière, même s’il a oublié de mentionner que c’est la troisième fois en cinq ans que des ours se trouvent au large la première semaine d’août, comme c’était le cas dans les années 1980. Il reconnaît aussi que ce phénomène est une bonne nouvelle pour la survie des ours.
Les squelettes coralliens peuvent être utilisés comme proxy pour reconstituer les t° de surface de mer entre 1870 et aujourd’hui dans toute la Grande Barrière de Corail. Elles n’apportent aucune preuve d’un réchauffement spectaculaire qui serait dû à l’↗︎ du CO2 après 1940.
Les coraux de la Grande Barrière de Corail ont prospéré il y a 2000 ans, lorsque le niveau de la mer était 1 m plus élevée et que les TSM étaient 1 à 2°C plus chaudes qu’aujourd’hui Le refroidissement des TSM est associé à des périodes d’arrêt de l’activité de la Grande Barrière
Une autre reconstitution des températures toujours à l’aide de coraux squelettiques provenant cette fois-ci de la pointe sud de l’Afrique (Madagascar, récif d’Ifaty) ne révèle aucun réchauffement inhabituel de la SST au cours des 334 dernières années.
source : Patrice Gibertie