Le débat fait rage à la Roche-sur-Yon sur la question du mur de l’impasse Surcouf, entre les quartiers Jean-Yole et Sacré-Coeur. L’opposition de gauche parlant même de “mur de la honte“.
A la mi-juillet, la mairie avait décidé de construire ce mur afin de protéger les habitants du quartier Sacré-Coeur excédés par le trafic de drogue émanant du quartier Jean-Yole à forte concentration de populations qui sont, par nature, des “chances pour la France”. En effet, la vie des habitants de l’impasse Surcouf était devenue un enfer : les compteurs de gaz et les haies étaient utilisés comme planque pour la drogue, menaces, incivilités diverses, les dealers voulaient faire de cette rue une “drug street” comme en région parisienne ou aux USA. Car à Jean-Yole, le trafic se fait à ciel ouvert, à la vue de tous, les choufeurs choufent, les clients passent, les dealers font des affaires et… cherchent constamment à étendre leur “zone commerciale” !
Les habitants de l’impasse avaient donc lancé une pétition pour fermer cette impasse et ce après de nombreuses plaintes. Depuis l’érection du mur, les choses se sont apaisées et ces derniers ont retrouvés une certaine tranquilité.
Problème : l’opposition de gauche au sein du conseil municipal affiche une position “morale” par rapport à ce mur qui, selon elle, ne “favorise pas le vivre-ensemble” et “stigmatise tout un quartier”. D’ailleurs, pour régler le problème il faudrait, selon la Gauche, “une vision globale“.
Comme “désarmer”, voire “supprimer la police” ou “légaliser toutes les drogues” ?
Le trafic de drogue à la Roche-sur-Yon étant l’oeuvre de population que la loi nous interdit de citer, on ne peut faire remarquer que l’ouverture des frontières à l’extérieur amène fatalement de nouvelles frontières à l’intérieur.
Aux dernières élections européennes, la liste de Gauche de Raphaël Glucksmann est arrivée en tête avec de fortes disparités selon les quartiers.
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