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L’arnaque du consensus scientifique sur la prétendue crise climatique

par Pierre Simon

Est-ce que 97% des scientifiques sont réellement d’accord sur le «changement climatique», sa nature anthropique et son extrême danger, comme le prétendent les militants du climat, les médias généralistes, le GIEC de l’ONU et la plupart des gouvernements occidentaux ?

Eh bien non ! Comme le dit, le climatologue, Anthony Watts, mis à part le fait que cette affirmation est actuellement utilisée pour aider à justifier des politiques et des réglementations qui nuisent à l’économie et qui embêtent considérablement la population, «cette affirmation est complètement fausse».1

C’est Joe Bast, président du Heartland Institute, et Roy Spencer, climatologue, qui ont découvert le pot aux roses. Dans un article publié dans le Wall Street Journal du 26 mai 2014, ils ont en effet montré, sans équivoque, que «les publications scientifiques utilisées pour créer et perpétuer l’argument du consensus à 97% souffrent de défauts sérieux. Le prétendu consensus n’existe tout simplement pas».2

Bast et Spencer ont notamment fait remonter l’origine de ce mensonge à un article de la journaliste Naomi Oreske3, une source fréquemment citée par les onusiens, les militants écologiques, les médias et les autorités gouvernementales.

Après avoir examiné les résumés de 928 articles scientifiques, Mme Oreske prétend dans son article que 75% des articles examinés sont «explicitement ou implicitement» d’accord sur l’origine anthropique du réchauffement climatique tandis que les autres «25% des articles examinés ne prennent pas position sur cette question». «Il est remarquable par conséquent, conclut l’auteur, par un tour de passe-passe dont nous seuls les humains avons le secret, qu’aucun des articles n’est en désaccord avec le consensus».

Or, comment parvient-elle à conclure que tous les articles examinés sont d’accord sur l’origine anthropique du réchauffement climatique si seulement 7% sont d’accord et si sur ces 75, un nombre non spécifié est implicitement d’accord ? Comment sait-elle qu’ils sont d’accord si ce n’est pas clairement formulé ? Dans ces critères de consensus, elle inclut l’origine anthropique du réchauffement climatique, mais ne dit pas par ailleurs si le réchauffement climatique en question représente un danger, ce qui change beaucoup de choses, car le terme «réchauffement climatique d’origine anthropique» n’est pas synonyme de «danger».

Admettons que la température a augmenté de 0,5oC à cause des activités humaines, cela ne veut nullement dire que cette augmentation représente un danger. La Terre a en effet connu au fil du temps des augmentations bien plus élevés que 0,5°C comme durant la période médiévale, ce qui n’a pas empêché, par ailleurs, les ours polaires de survivre et de prospérer jusqu’à ce jour4 ! Dans son article, Mme Oreske exclut par ailleurs la multitude de scientifiques éminents qui ne sont pas d’accord. Enfin, Bast et Spencer soulignent que la journaliste Naomi Oreske oublie de préciser «que selon un article de la revue Nature, les résumés des articles scientifiques (qu’elle a utilisés pour écrire son article) contiennent souvent des affirmations qui ne sont pas démontrées dans les publications proprement dites».5

Une autre source fréquemment citée est un article de la revue américaine, Eos : «Transactions of the American GeoPhysical Union6. Selon Bast et Spencer, c’est dans cet article que l’on affirme pour la première fois que «97% des scientifiques sont d’accord sur l’origine anthropique du réchauffement climatique». Or, n’étant pas trop au fait des questions scientifiques, les médias généralistes et les hommes politiques qui citent les conclusions de ce genre d’étude ne sont pas trop regardants sur les détails.

Dans cette étude, en effet, seuls les 79 climatologues inclus dans l’échantillon de 3146 scientifiques appartenant au domaine des géosciences sont d’accord à 97%. Les autres sont d’accord aussi à des degrés moindres (47% à 90%), mais les médias n’ont retenu que le chiffre de 97%. En outre, l’échantillon n’est pas représentatif de tous les scientifiques de la planète puisque 90% des scientifiques recensées sont Américains, 4% Canadiens et les autres 6%, de diverses nationalités. De plus, l’affiliation professionnelle des 79 climatologues en question n’étant pas divulguée, comment savoir qu’ils ne font pas partie de l’équipe de Michael Mann ? Enfin, comme nous l’avons expliqué ci-dessus, «réchauffement climatique d’origine anthropique» n’est pas synonyme de «danger».

C’est faux donc de conclure, comme le faisaient régulièrement Barack Obama et maintenant John Kerry, le nouveau tzar du changement climatique que 97% des scientifiques sont d’accord sur l’origine anthropique du réchauffement climatique. Dans cette étude qu’ils citaient à tout bout de champ, sur les 3146 scientifiques recensés, seuls 79 étaient d’accord à 97%.

«Pourquoi le chiffre 97% est-il si important ?» se demande Earl Ritchie de la revue en ligne, Forbes. «C’est peut-être parce que ce chiffre est vendeur, explique M. Ritchie. Il sonne bien, il est net et précis, et surtout, il souligne que seul un tout petit 3% est en désaccord. Cela implique que ce sont des marginaux, et accessoirement, des guignols, des négationnistes, des rabat-joie ou des marionnettes de l’industrie des énergies fossiles. Ils sont d’ailleurs fréquemment décrits comme une «minorité minuscule», car ce n’est pas aussi facile d’ignorer les dissidents lorsqu’ils sont 10%, voire 15%».7

Rien ne permet par conséquent d’affirmer qu’une forte majorité de scientifiques sont convaincus que le «changement» climatique est d’origine humaine. Le consensus sur le changement climatique est selon cette version des choses, une forme de tyrannie larvée, puisqu’il sert à imposer par la force, par des moyens non démocratiques, un projet politique insensé qui ne profiterait qu’à une poignée de dominateurs aux ambitions ardentes et conquérantes.

Conclusions

Dans un système agressivement capitaliste et matérialiste comme le nôtre, dès qu’un nouveau créneau s’ouvre quelque part, il est tout de suite exploité par une foule de marchands, d’opportunistes et de m’as-tu-vu dont le seul but dans la vie est de profiter de ce nouveau filon, quelles que soient les conséquences sur le bien commun.

Dans une interview accordée à L’Obs le 30 avril 2020, en se basant sur les images de la NASA, le virologue, mais aussi écologiste convaincu, Didier Raoult, qui s’est distingué par son approche de la pandémie COVID-19, a indiqué qu’il ne croyait pas au réchauffement climatique compte tenu du fait que la taille de la banquise en Antarctique et en Arctique avait peu changé. «En revanche, a-t-il taclé, si je regarde la fortune personnelle de Al Gore [qui milite pour la thèse du GIEC sur le changement climatique], elle est passée de 3 à 200 millions de dollars US».

L’industrie des énergies alternatives ou renouvelables comme les biocarburants, les énergies éoliennes, solaires, hydrauliques et géothermiques, grossit à vue d’œil alors que ces sources d’énergie sont non seulement peu rentables, mais aussi peu efficaces et incapables de soutenir une économie comme la nôtre.

L’éolienne, par exemple, est aussi dommageable pour la faune que pour les humains en plus de détruire la beauté et l’harmonie des paysages, au grand dam des habitants qui ne sont souvent pas consultés. Cette source d’énergie onéreuse, peu fiable et bruyante a par ailleurs besoin en cas de panne, ce qui arrive régulièrement à cause du manque de vent, d’une source secondaire de production électrique, soit en général, une centrale au gaz.8

Contrairement à la pollution, le changement climatique est un phénomène naturel qui a toujours existé, et qui ne dépend pas des activités humaines ; ses causes naturelles sont les rayons cosmiques, les taches solaires, la variation de l’inclinaison de l’axe terrestre et la variation de l’orbite de la Terre autour du soleil.9,10

  1. Watts Anthony, Le mythe des 97% de consensus sur le changement climatique, Contrepoints, 14 juin 2014.
  2. Bast Joseph et Spencer Roy, «The Myth of the Climate Change «97%». What is the origin of the false belief – constantly repeated – that almost all scientists agree about global warming?» The Wall Street Journal [en ligne], 26 mai 2014.
  3. Naomi Oreskes, «The Scientific Consensus on Climate Change», Science, 2004, Vol. 306, Issue 5702, pp.1686.
  4. Susan Crawford, «The Polar Bear Catastrophe That Never Happened», The Global Warming Policy Foundation.
  5. Ibid,. Cité par Anthony Watts, 2019.
  6. Peter T. Doran et Maggie Kendall Zimmerman, «Examining the Scientific Consensus on Climate Change», Eos2011,Vol. 90, Issue 3, pp.22-23.
  7. Earl J. Ritchie, «Fact Checking the Claim Of 97% Consensus on Anthropogenic Climate Change», Forbes, 2016 [en ligne].
  8. Jancovici Jean-Marc, «Pourrait-on alimenter la France en électricité uniquement avec de l’éolien ?», 1er juin 2000
  9. Roger Higgs, «Vast Body of Scientific Data for Past 2,000 Years Affirms Sun, Not CO2, Controls Climate», Principia Scientific International, 2020.
  10. Tim Ball, «The deliberate corruption of climate science», Stairway Press, 2014.

https://reseauinternational.net/larnaque-du-consensus-scientifique-sur-la-pretendue-crise-climatique/

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