Poutine ne s’y est pas trompé. Lui qui sait reconnaître les individus d’exception, et les apprécie, il traite Viktor Orbán d’égal à égal. Il n’a jamais refusé de le prendre au téléphone. Et de discuter avec lui de la marche du monde. Comme avec Donald Trump d’ailleurs, avec lequel il lui arrive d’avoir de longues conversations, bien qu’il ne soit plus officiellement président depuis 2020.
Ça change du traitement réservé à Fripounette. Après lui avoir plusieurs fois raccroché au nez, Vlad l’a blacklisté. S’il s’annonce, le standard du Kremlin le renvoie sur un répondeur qui diffuse sans fin de la musique cosaque. Ce serait une forme d’humour russe, m’a-t-on dit.
La Hongrie est, comme Israël, un concentré d’intelligence et de patriotisme
Et ces deux pays sont alliés canalisant sur eux la haine de tous les médiocres, les traîtres et les collabos. Avec un peu moins de 10 millions d’habitants, enclavé au cœur du continent européen, le pays des Magyars compte quinze prix Nobel depuis 1925. Un seul littéraire. Les autres se répartissent entre physique, chimie, physiologie et médecine.
Sur la même période, les Français en comptent 75, soit cinq fois plus, un ratio logique pour cinq à six fois plus d’habitants. Mais la moitié des récipiendaires sont des écrivains, des philosophes, des juristes, des poètes, des diplomates. Éventuellement des théoriciens des cosmogonies. Est-il besoin de commenter ? La force d’une nation, ce sont ses scientifiques et ses inventeurs. Pas ses rimailleurs.
Pour la petite histoire, la croix dite de Lorraine fait partie des armoiries de la Hongrie depuis le roi Étienne Premier (975-1038), symbolisant la christianisation du pays . À la différence de la France, la Hongrie malgré moult vicissitudes, conquêtes et invasions n’a pas renié son passé. En 2024, les mahométans représentent 1 % de la population. Et on peut compter sur Orbán pour que ça ne change pas.
Des institutions adaptées à un sentiment national fort
Ce pays est une République parlementaire dont le président dispose d’attributions protocolaires. Qui a déjà entendu parler de Tamás Sulyok ? La politique se décide dans un cadre où les pouvoirs sont équilibrés entre la diète et le régime.
La diète, Parlement monocaméral, a été réduite à 199 membres au lieu de 386 avant, et comme il n’y a pas de sénateurs, ça fait autant de parasites en moins à engraisser. Élue quasi pour moitié au système des circonscriptions (106) et pour le reste (93) à la proportionnelle, cette assemblée élit le président de la République, qui nomme le Premier ministre dans le parti majoritaire. Celui-ci doit soumettre le choix de ses ministres aux commissions parlementaires.
C’est donc un mensonge éhonté (un de plus des médias mondialistes) de présenter la Hongrie comme une dictature. Le peuple choisit ses représentants, l’exécutif et le législatif doivent se coordonner, et si le Premier ministre échoue à un vote de confiance, il est démissionné.
Le fait que Viktor Orbán après avoir combattu le régime communiste à ses risques et périls jusqu’en 1990 ait occupé les fonctions de Premier ministre en 1998, puis ait perdu la majorité et le pouvoir en 2002, devenant chef de l’opposition pendant 8 ans, avant d’être constamment réélu depuis 2010 en ferait un dictateur !
La vérité est que Soros tire les ficelles. Et l’Eurocrature suit. Le financier diabolique ne lui pardonne pas d’avoir toiletté la Constitution, de façon tout à fait légale avec une majorité de plus des 2/3 en 2012. Reconduit pour un troisième mandat en 2014, il a confirmé le rejet du mondialisme, affirmé les racines chrétiennes de l’Europe et s’est opposé au remplacement de la population. Déclarant que c’est un devoir sacré de défendre l’État-Nation contre l’invasion migratoire.
Malgré les entourloupes de son compatriote Soros, il a été reconduit dans ses fonctions en 2018 et a consolidé sa majorité après les élections de 2022. Les Hongrois qui voient ce qui se passe chez leurs voisins n’ont aucune envie de se déliter et de déchoir comme eux.
Une économie diversifiée qui n’est pas sous la coupe des banksters
Malgré une modernisation récente vers les technologies dites du futur, informatique, cybernétique, IA, où la Hongrie dépose des brevets, ce pays n’a pas sacrifié sa capacité agricole ni sa production industrielle.
Les transferts d’activités se sont effectués vers le tertiaire grâce à des améliorations de productivité. La Hongrie reste autosuffisante et même exportatrice au plan alimentaire et produit toujours des camions, des autobus, du matériel ferroviaire et des moteurs d’avions. Avec un taux de chômage inférieur à 4 % le pays peut se passer de M.O exotique.
La dette publique est de 147 millions d’euros contre plus de 3 milliards 100 millions en France. Encore heureux qu’on ait aux commandes un Mozart de la finance. Sinon qui sait où nous en serions ? Quoi qu’il en soit, n’étant pas étouffé par une dette pesante, Viktor Orbán peut se permettre d’envoyer paître l’Eurocrature dégénérée. Pour laquelle un bon pays est un pays ruiné, surendetté et envahi.
Nos médias ont exprimé leur indignation quand Viktor a rivé leur clou à Pustula et à sa meute de roquets germaniques
Un « match de boxe », ainsi les médias putrides et apatrides ont-ils décrit l’intervention de Viktor Orbán au Parlement européen mercredi dernier. Comme les gauchistes en France se livrent à l’Assemblée antinationale à des facéties de potaches, glapissant, couinant, caquetant, éructant pour couvrir la voix de leurs adversaires, les euro-mondialistes ont chanté et hurlé pour empêcher le Premier ministre hongrois de s’exprimer.
Bien entendu, Pustula la Hyène s’est délectée du chahut de ces minus puérils, très contrariés que Orbán occupe la présidence tournante du Conseil de l’UE jusqu’à fin décembre, et tente de faire entendre sa voix dissonante.
« L’Union européenne a besoin de changer et la présidence hongroise veut être le catalyseur de ce changement », a affirmé Viktor, en insistant sur l’urgence de la lutte contre l’immigration. Mais aussi en remettant en cause l’alliance militaro-financière de l’Eurocrature sous tutelle des Boches avec l’Ukraine.
Les invectives se sont multipliées dans l’hémicycle, au détriment du règlement de séance que les caciques se gardaient bien de rappeler, en raison de sa proximité affichée avec Moscou, où Viktor était allé rencontrer son ami Vladimir en juillet. Pour montrer au monde entier que la politique belliciste de Pustula, de ses sponsors et de leur IVe Reich, ne faisait pas l’unanimité à Bruxelles.
La présidente de la Commission, outrepassant une fois de plus ses fonctions d’arbitre, et Manfred Weber, le chef du groupe de la droite collabo, ont fustigé le positionnement hongrois sur la guerre en Ukraine.
L’un comme l’autre ont claironné leurs intentions de dépouiller un peu plus les contribuables pour engraisser l’histrion escroc de Kiev. Leur attitude n’est pas surprenante. Les Boches ont une volonté affirmée de vengeance contre les Russes depuis 1945. Et ils ne supportent pas la contradiction. Tous sur un rang, je ne veux voir qu’une seule tête !
Mais il y a plus grave qui remet en cause l’existence de l’UE. « Vous n’êtes pas le bienvenu ici » a lancé à Viktor une autre Bochesse, l’oberführerin écolo Terry Reintke. Et s’il la prenait au mot la prochaine fois en enclenchant un hungarexit ? Les premiers à en pâtir seraient les Boches, pour qui la Hongrie est un paradis de la sous-traitance avec une fiscalité et des charges faibles qui abaissent les coûts de fabrication de 30 %.
Quant au Français Raphaël Glucksmann, il s’est ridiculisé et avili en accusant Orbán de détruire la démocratie en Hongrie, alors qu’il a été élu et pourrait à tout moment être évincé si la diète ne lui accordait plus sa confiance. On ne peut pas en dire autant des eurotocrates cooptés à la suite de combines vaseuses. Et de surcroît inamovibles.
Conclusion magistrale de Orbán à Pustula : « Vous prétendez nous donner des leçons de démocratie alors que vous avez exclu les Patriotes des postes-clés » a-t-il rappelé, en référence aux alliances crapuleuses contre nature (comme en France) pour ostraciser les 84 élus du groupe des Patriotes pour l’Europe, présidé par Jordan Bardella.
Christian Navis
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https://ripostelaique.com/orban-un-grand-homme-pour-la-hongrie-un-petit-pays.html