Pour représenter la France à la Commission européenne, Macron a proposé Stéphane Séjourné, le bien en cour ex-ministre de l’Europe et des affaires étrangères, ex-compagnon d’Attal, qui s’était illustré par de nombreuses fautes de français lors de ses interventions orales à l’international. Il a été auditionné et le Parti populaire européen (PPE) va prendre du temps pour se prononcer sur l’homme qui a causé sans vraiment convaincre, durant trois heures et demi, mardi 12 novembre. Il est pressenti pour un vaste portefeuille de vice-président exécutif supervisant la « Prospérité et la Stratégie industrielle » de l’Union européenne. Quand on connaît le réussite industrielle du gouvernement Macron, on prend peur, même si Aurore Berger, dans une interview lunaire, a évoqué les « réussites industrielles » de Macron… on se demande toujours sur quelle planète elle vit ?
Le PPE a estimé que Stéphane Séjourné « n’a pas commis d’erreur majeure », mais il n’a pas donné « plus de détails que dans ses réponses écrites ». Une manière polie de dire qu’il a été nul, ce dont ne se privent pas d’autres commentateurs. Il veut réduire l’empreinte carbone de l’industrie européenne. Revoilà le carbone, qui n’est pas un polluant, mais qui permet de cacher les vraies pollutions : l’empoisonnement de la terre, de l’eau et du ciel, la disparition de la biodiversité et l’essaimage des micro-plastiques. Séjourné et les autres, pour annuler l’empreinte carbone de l’industrie européenne, vont devoir purement et simplement supprimer l’industrie européenne. C’est ce qui est en cours actuellement d’ailleurs, sans que personne n’ose vraiment le dire. Si l’objectif est de faire de l’Europe un continent sous-développé, puis carrément néandertalien, nous en prenons le chemin.
Et comme d’habitude, face aux délires idéologiques, la réalité revient au grand galop. Malgré des investissements massifs dans 10 000 éoliennes, des panneaux solaires et des méthaniseurs, largement financés par les contribuables, dans le cadre de la magique « transition énergétique », nous manquons d’énergie. Nous avons aussi fermé la centrale nucléaire de Fessenheim, promesse de Macron au lobby écolo hors-sol, laquelle avait été rénovée à coup de milliards, en pure perte. Ces « experts » en “décarbonation” anti-nucléaire, gaucho-végétariens, se voient contraints de rouvrir la centrale à charbon de Saint-Avold. Ainsi on remplace une centrale fiable qui n’émettait pas de CO2, par une vieille centrale qui émet du CO2, un peu comme l’Allemagne se remet au charbon après la fin du gaz russe dans un embargo qui a permis aux Russes de s’enrichir pendant que nous coulions. C’est le bal des nuls en permanence.
Nous rappelons, au RPF, nos préconisations de réindustrialiser la France, dans un partenariat permanent écoles-entreprises, de sortir de la fable du carbone, de l’autre fable de la transition énergétique, de laisser les ingénieurs chercher de nouvelles voies énergétiques, de faire tomber de nombreuses normes tellement contraignantes que plus aucune entreprise n’arrive à les respecter, de relancer l’industrie nucléaire, de ferrouter les camions qui ne font que traverser la France et de réutiliser les espaces de friches industrielles déjà bétonnés.
Sur le plan politique, il faut se débarrasser de l’équipe Von-der-Leyen et de Von-der-Leyen elle-même, qui est la femme par qui les ruines sont arrivées. Ruine de l’achat de vaccins inefficaces, ruine de l’aide à l’Ukraine, ruine de notre industrie par la fable du carbone. Les députés ont le pouvoir de révoquer cette présidente et cette commission qui nous ont menés à l’abîme, ils doivent le faire et plus loin, il faudra en Europe, comme Trump l’envisage déjà aux États-Unis, demander des comptes, devant des juges, à ces gens qui ont géré les infamies de ces cinq dernières années.
Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2024/11/13/que-faire-de-sejourne/