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Un Wattrelosien de 29 ans a été jugé au tribunal de Lille (Nord) pour violences envers sa femme. Il se défend en disant qu’elle se bat elle-même pour obtenir les papiers français.
Au tribunal de Lille, un homme de 29 ans a été jugé le 12 février pour violences sur sa femme. Les faits remontent au 22 février 2024, à Wattrelos (Nord) : gifles, coups et insultes… c’est ce que rapporte une jeune femme, qui s’est présentée ce jour-là à la police municipale, le nez ensanglanté. Son mari serait violent envers elle depuis août 2023, mais le prévenu nie totalement les faits. Selon lui, sa femme, d’origine algérienne, s’inflige elle-même ces blessures pour se procurer les papiers français. Récit.
[…]Devant les policiers, la victime ajoute que son mari “contrôle son téléphone, ses sorties et ses interactions sociales”. Ce n’est pas la première fois qu’elle donne l’alerte. Déjà en septembre 2023, la jeune femme avait porté plainte pour viol et affirmait être victime de violences depuis son arrivée en France depuis l’Algérie, un mois plus tôt. Peu de temps après, elle avait retiré sa plainte expliquant avoir arrangé les choses avec son mari et sa famille.
En effet, ses proches étaient au courant : “Ils savent très bien qu’il me frappe. Je suis déjà allée chez ma belle-famille avec des bleus sur le
[…]“Pour le calmer, on va ramener une petite femme du bled !”
L’avocate de la victime décrit un homme “turbulent, violent et menaçant”, également dépendant aux stupéfiants. Selon elle, la famille de ce dernier a voulu “le calmer” en le poussant à se marier. “Pour le calmer, on va ramener une petite femme du bled !”, lance l’avocate. Elle dévoile dans la foulée que les époux sont en fait cousins, et que sa cliente aurait été “contrainte” par un arrangement familial. Elle évoque un “schéma tristement classique” où “tout a été fait pour empêcher sa cliente de s’épanouir”.
Si la famille savait les violences que subissait la jeune femme, l’avocate rapporte une “pression” qui l’empêchait de divorcer. C’est pourquoi, elle demande 3 000 € de dommages et intérêts.
Pour l’avocat de la défense, c’est une “caricature inadmissible”. Ce dernier ajoute que son client “clame son innocence” et malgré 13 mentions au casier judiciaire, le prévenu n’a jamais été condamné pour violences. L’avocat avance également avoir “la preuve de
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