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Famille Bibas : mais jusqu’où l’indécence de Rima Hassan ira-t-elle ?

Les corps de Shiri, Ariel et Kfir Bibas, capturés par le Hamas et assassinés, ont été restitués à Israël ce jeudi 20 février.
Les corps de Shiri, Ariel et Kfir Bibas, capturés par le Hamas et assassinés, ont été restitués à Israël ce jeudi 20 février.
Mise à jour, le 21 février à 10h05 : le gouvernement israélien a annoncé ce vendredi que le corps supposé être celui de Shiri Bibas serait en réalité celui d’une « femme de Gaza » non identifiée. L’autopsie révélerait que ses fils, Ariel et Kfir, auraient été tués violemment en captivité, et non par un bombardement comme l’affirmait le Hamas. Benyamin Netanyahou dénonce une « violation vicieuse et cruelle » de la trêve.

Le gouvernement d’Israël annonçait un jour de deuil, ce jeudi matin, à la réception des dépouilles de quatre otages, détenus par le Hamas depuis le 7 octobre 2023. Parmi eux, trois des membres de la famille Bibas, capturés par le groupe islamiste le 7 octobre 2023. Seul aura survécu le père de famille, Yarden, libéré ce 1er février. L’émoi autour de leurs noms est devenu, au fil du conflit qui dure depuis 16 mois, le symbole de la barbarie du Hamas et de l’horreur imposée à ses victimes. Lorsque La France insoumise s’attaque à cette mémoire, la répulsion n’en est que plus grande.

Une famille devenue symbole

Shiri, Ariel, Kfir. Ces noms, déjà bien connus depuis leur enlèvement en octobre 2023, résonnent encore plus fortement depuis que le gouvernement Netanyahou a confirmé leur décès, ce mercredi 19 février, avant d’annoncer la récupération de leurs corps le lendemain matin. Le Hamas avait affirmé, en novembre 2023, qu’une frappe israélienne avait tué cette mère de famille et ses deux garçons âgés de 4 ans et 9 mois au moment de leur rapt, mais la nouvelle n’avait jamais été confirmée et l’espoir de les voir rentrer en vie subsistait.

L’histoire de cette famille entière capturée par les terroristes du Hamas, et le très jeune âge des petits otages, avaient particulièrement frappé les esprits jusqu’à en faire des symboles du 7 octobre. Symboles de l’horreur, mais aussi de l’espoir. Une manifestation en leur honneur avait été organisée à Tel Aviv, quelques semaines auparavant, revêtant la couleur orange, référence aux cheveux roux des enfants. Depuis la confirmation de leur mort et la réception de leurs dépouilles ce jeudi, l’orange réapparaît sur les réseaux sociaux comme signal de la douleur du peuple israélien, déclaré en deuil aujourd’hui.

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La mémoire que LFI ne respecte pas

Alors que la nouvelle de leur disparition suscitait une vague d’effroi à travers le monde, la députée de La France insoumise, Rima Hassan s’est une fois de plus distinguée par son indécence. Le 19 février, la Franco-Palestinienne postait sur X, sans un mot d'émotion pour les victimes : « Kfir, Ariel et Shiri Bibas ont été tués par une frappe israélienne. [...] Merci de le préciser. » Plus tard, elle réitérait en relayant un message affirmant qu’Israël était au courant de la mort des Bibas et en reprenant sans distance la version du Hamas sur la responsabilité israélienne, tout en s’interrogeant sur les preuves de la Chambre des représentants des États-Unis sur l’implication du Hamas dans leur mort. Celle qui est souvent appelée ironiquement « l'influenceuse du Hamas » pourrait sérieusement laisser la place au doute...

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Il aura fallu attendre ce jeudi matin pour que l’eurodéputée relaie les propos d’une journaliste de Blast, concédant que « le droit des Palestiniens à lutter, y compris par les armes, pour leur libération ne légitime pas la capture d'enfants », sans toutefois omettre de rappeler que les trois membres de la famille Bibas « ont probablement été tués par un bombardement israélien ». Étonnante façon de rendre hommage aux victimes. Si plus rien n’étonne, venant de celle qui a toujours refusé de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, son indécence est jugée sévèrement, cette fois-ci. Sur les réseaux sociaux, parmi les nombreux messages de colère, dont certains appellent à la déchéance de nationalité pour la députée, un internaute relève : « Il n y a guère que Rima Hassan et LFI qui ne sont pas émus par ces assassinats d'enfants. Aux prochaines élections, on s'en souviendra ! » En effet, les Français se souviendront longtemps, quand il s'agira de se rappeler les victimes, de quel côté se trouvait cette élue de la République.

Alienor de Pompignan

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