On sait que Richard Ferrand, ancien député de Carhaix, président du Conseil constitutionnel, est un proche d’Emmanuel Macron ; le premier est reçu régulièrement par le second à l’Elysée. Ferrand regrette que le Président n’ait « pas gagné la bataille idéologique ni transformé totalement le pays » (Challenges, 5 décembre 2024).
Pourtant Macron est bien le représentant d’une certaine idéologie… Le Normand Michel Onfray nous le rappelle : « Le macronisme, c’est le giscardisme, le mitterrandisme, le chiraquisme, le hollandisme, le sarkozysme, autrement dit le mondialisme libéral… Je vous rappelle que le président Mitterrand a adoubé Chirac, que le président Chirac a adoubé Hollande, et que le président Sarkozy a adoubé Macron… Et que tous ont mené la même politique en laissant croire aux électeurs qu’ils incarnaient des alternatives. » (Valeurs actuelles, 19 mars 2025).
A la base du « mondialisme libéral » se trouve l’Union européenne. Et aucun dirigeant français n’a songé à remettre en question les fondements de cette Union européenne : traité sur l’Union européenne (TUE) du 7 février 1992, traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) du 25 mars 1957, charte des droits fondamentaux de l’Union européenne du 7 décembre 2000 adaptée le 12 décembre 2007. C’est-à-dire le traité de Lisbonne du 13 décembre 2007. On peut rappeler quelques principes forts de l’Union européenne : la « concurrence libre et non faussée », ainsi que la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux. Les libéraux de tous poils y trouvent leur bonheur.
B. M.
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