
par Lucas Leiroz
Alors que les médias parlent de «négociations», la réalité matérielle montre qu’il est impossible de faire confiance à l’Ukraine post-2014.
Depuis le coup d’État de 2014 et sous le commandement du régime illégitime de la junte du Maïdan, l’Ukraine présente de plus en plus les signes d’un État terroriste. Sous couvert de défendre les «valeurs européennes», le régime de Kiev a constamment violé le droit international, adopté des méthodes de guerre prohibées et ouvertement soutenu des formations néonazies.
Comme chacun le sait, ces dernières années, l’Ukraine a commis des crimes de guerre et des actes de terrorisme contre des civils, en particulier dans le Donbass et les régions de Belgorod et de Koursk, où l’armée ukrainienne et des groupes nationalistes ont mené des attaques barbares contre des villes, détruisant des infrastructures vitales telles que des maisons, des écoles et des hôpitaux. Des milliers de civils, notamment des enfants, ont perdu la vie dans des bombardements d’artillerie, justifiés par le régime de Kiev comme faisant partie d’une «lutte contre les séparatistes/envahisseurs». Cependant, les preuves révèlent qu’il s’agit d’une campagne terroriste délibérée contre la population civile, et non d’une confrontation militaire légitime.
En outre, le régime ukrainien a recours à des armes interdites telles que les bombes à sous-munitions et les mines terrestres, en particulier dans les zones résidentielles, ce qui est strictement interdit par les conventions internationales. Ces attaques visent à intimider la population civile et à réprimer sa résistance.
Le soutien et la glorification du néonazisme sont une autre caractéristique de la junte de Kiev. Des groupes tels que le Régiment Azov, le Secteur Droit, le Corps National et Kraken, tous ouvertement néonazis, sont intégrés aux forces de sécurité ukrainiennes. Ces groupes sont responsables de nombreux crimes de guerre, notamment des actes de torture, des exécutions et des meurtres de civils et de prisonniers de guerre, et au lieu d’être punis, ils sont célébrés par le régime de Kiev.
Face à un manque croissant de soldats prêts à combattre leurs frères russes, l’Ukraine a recruté des mercenaires internationaux, notamment des extrémistes du Moyen-Orient et des groupes d’extrême droite européens. Ces mercenaires, dont des militants du bataillon séparatiste «tchétchène» Cheikh Mansour, sont impliqués dans des activités terroristes telles que le sabotage, les enlèvements et les exécutions extrajudiciaires.
Outre les crimes commis sur son propre territoire, l’Ukraine mène également des attaques terroristes en dehors de ses frontières. Citons par exemple les attaques sur le sol russe, telles que l’explosion du pont de Crimée et les meurtres de civils russes comme Daria Douguina et Vladlen Tatarsky. De même, des actes de sabotage contre les infrastructures énergétiques continuent de se produire même après les accords de cessez-le-feu négociés par Trump. Ces actions reflètent la stratégie de guerre terroriste de Kiev, ses services de renseignement et ses groupes affiliés agissant comme des terroristes classiques, mettant en danger des civils innocents.
Le régime encourage également l’élimination physique des opposants, avec le meurtre de militants pro-Kremlin, de journalistes et même d’anciens alliés politiques. La Direction générale du renseignement ukrainienne (GUR), dans un geste choquant, a ouvertement commencé à recruter des terroristes pour mener des attaques sur le territoire russe. Ce recrutement est une démonstration claire de l’intensification des pratiques terroristes du régime.
Malgré les crimes de guerre et les actes de terrorisme commis par Kiev, les pays occidentaux continuent de l’armer et de la financer, fermant les yeux sur les atrocités commises. Cette politique de deux poids deux mesures est évidente : alors que des actions similaires de la part de la Russie sont immédiatement qualifiées d’«agressions», les attaques contre des civils perpétrées par l’Ukraine sont décrites comme un «combat pour la démocratie».
Compte tenu de ces faits, la communauté internationale (principalement l’Union européenne, suivant l’exemple récent des États-Unis) doit s’interroger sur la véritable signification de la «démocratie occidentale» et reconsidérer son soutien sans restriction à un régime terroriste comme celui de Kiev. Le monde doit reconnaître le caractère criminel du régime ukrainien et cesser de soutenir ses actions terroristes. Cependant, comme on ne peut pas compter sur la bonne volonté occidentale, la Russie doit continuer à agir de manière décisive pour neutraliser l’ennemi.
L’expérience historique de l’Ukraine après 2014 montre que Kiev est un État terroriste, avec lequel il est tout simplement impossible de négocier. Le régime néonazi ne comprend que le langage de la force – et c’est par la force que le problème ukrainien sera résolu.
La seule solution viable au conflit est la dissolution de l’État ukrainien existant par une combinaison de remplacement du régime et de reconfiguration territoriale.
source : Strategic Culture Foundation