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Sauver la France en taxant les retraités… ben voyons

Pour sauver la France de la banqueroute, tapons sur ces chiens de retraités pétris d’avantages et qui ont une vie facile sans jamais être sollicités pour redresser les comptes publics, mis à mal par cinquante ans de dérives budgétaires et de choix catastrophiques. Mais de cela n’en parlons pas, le crime des retraités, ne plus participer à l’effort de redressement du pays, paraît-il. C’est vrai qu’ils ont cotisé pendant quarante et un an ou plus, mais ça ne compte plus. Notre brillantissime ministre Amélie de Montchalin néglige ce détail. Elle croit sans doute qu’elle ne le sera jamais, retraitée… Qu’ils aient payé taxes et impôts plein tarif quand ils étaient actifs n’est pas un argument, ils doivent continuer à cracher au bassinet ! Qu’ils aient signé dans les années 80 pour 55 ou 60 ans et se soient faits prolongés jusqu’à 63 ou 65, ne compte pas non plus.

La capacité de cette classe politique à travestir l’histoire pour la réécrire est fabuleuse. Cette charmante dame oublie volontairement, à moins que ce ne soit par inculture, ce qui ne serait pas étonnant vu le niveau de cette engeance, que les 10% qu’elle veut supprimer n’ont été instaurés qu’en compensation, parce que les retraites ne suivaient plus l’indice des salaires et du coût de la vie ? Mais ça aussi il est bon de le taire et de faire croire que les retraités ont bénéficié d’une largesse qui n’avait aucune justification. Faux madame la ministre, vous mentez. Les retraités sont une cible commode, ils ne feront pas grève et s’ils manifestent les CRS chargeront à cinq contre un pour tabasser des vieux de 65 à 75 ans… comme on l’a vu pendant les Gilets Jaunes. Ils sont une proie facile, alors même qu’ils sont le matelas électoral de Macron, avec ses airs de gendre idéal.

Le gouvernement persiste dans sa trajectoire de toujours plus d’impôts, sans jamais évoquer des économies qui remettraient en question son propre train de vie. 10%, soit, et si on réduisait du même montant le budget de fonctionnement de l’État qui est de 454 milliards… nous aurions 45 milliards soit plus que les 34 récupérés sur le dos de ceux qui ont déjà été taxés toute leur vie. Madame Montchalin, prenez donc le budget social, épargné de l’allocation chômage, soit plus de 260 milliards et diminuez-le de 10%, c’est encore 26 milliards d’économisés… Fichtre ça commence à faire… Dernier effort, supprimez les 1400 comités Théodule qui coûtent 140 milliards… qu’en dites-vous ? Rien forcément, vous n’évoquerez jamais ces pistes puisque vous vivez sur le dos des Français, et que votre but est de continuer à profiter d’un système que vous ruinez depuis des années. Réduire le train de vie de l’État, impossible, pas plus que de s’en prendre aux recasés de la république, dont vous anticipez sans doute que vous ferez partie dans votre longue et paisible carrière. Pas question de couper la branche sur laquelle vous vous reposez.

Mais que font les oppositions ? Rien voyons, elles sont comme vous, au banquet gratuit de la République, elles attendent qu’une place se libère, elles ne vont certainement pas vouloir changer quoi que ce soit. L’intérêt des Français n’est pas la priorité, mais l’excuse. L’objectif de cette clique est de durer et pour cela ils doivent prélever encore et encore, appauvrir jusqu’au dernier centime et après ? Qu’adviendra-t-il quand les sommes ponctionnées ne permettront plus d’assurer la gabegie institutionnalisée ? Personne n’ose le dire, l’entrevoir, certains pensent qu’il suffira de continuer à émettre de la monnaie et de la distribuer selon une méthode que nos technocrates élaboreront en secret. Mais comment résisterons-nous aux économies extérieures qui auront mis le bon sens au service de l’État quand nous aurons préféré l’idéologie et le fanatisme. Cette idée que les retraités sont des nantis repose sur le sacro-saint postulat de l’égalité qui voudrait qu’à tous les âges, on vive avec la même somme minimale, dans la surface minimale, entassés les uns sur les autres en ville, pour laisser les bêtes s’ébattre tranquillement dans les campagnes, au nom de l’écologie. Qu’y a-t-il d’impensable à ce qu’on soit plus aisé à l’issue d’une vie de travail qu’au sortir de ses études ?

Que produirons nous qui puissent intéresser nos partenaires commerciaux, quand fatigués de payer pour respecter des normes absurdes écologiques les investisseurs auront choisi des cieux plus cléments ? Quand les forces vives lassées de voir le wokisme s’imposer comme un modèle obligatoire, auront déserté nos pays ? On ne sait pas, ou plus exactement si, nous savons mais pour renverser cette table qui ne reçoit plus qu’une cohorte de parasites malfaisants, il faudrait élire d’autres personnes. Une récente confrontation entre Asselineau et Frédéric Pierre député RN, a montré avec éclat le gouffre qui séparait les deux hommes, et leurs programmes. Le député RN, beuglant comme un forcené contre le frexit sans avoir pris le temps de lire le programme de son concurrent, incapable de lui apporter des arguments face à ses propres contradictions, se complaisant à marteler qu’il travaillait pour ses électeurs sans prendre la mesure des blocages que l’UE ordonne, notamment en matière d’immigration. Aucune solution n’est sortie de sa bouche puisqu’il n’a pas été capable de passer le cap de l’invective et de rabâcher comme une mauvaise litanie que le Frexit n’était pas la solution tout en admettant que l’UE imposait des normes qui rendait son discours impossible à mettre en œuvre et en faisait un enfumage électoral. Le but est d’endormir les électeurs pour les maintenir dans un système qu’ils ne combattent plus. Certains pensent que ces 10% seront l’instant choisi pour censurer Bayrou, on voudrait les croire…

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/04/22/sauver-la-france-en-taxant-les-retraites-ben-voyons/

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