Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est un rapport de la Cour des comptes (source ici) que David Jacquot voulait que l’on évoque.
Ce rapport est d’ailleurs très intéressant, non pas tant par le montant des taxes évoqués que par la justification de ces taxes.
La Cour des comptes liste avec précision les raisons qui poussent le gouvernement à adopter ce type de taxes de « niche ».
L’un des principaux argument est comportemental.
Lorsque l’Etat veut vous forcer à faire ou pas quelque chose il taxe.
Il ne règle en réalité jamais le problème. Mais cela justifie la taxe.
Vous avez par exemple le cas de la taxe sur le bruit des avions. Ce n’est pas parce que les avions sont taxés qu’ils deviennent silencieux.
Concernant la taxe soda c’est la même logique.
Ce n’est pas parce que les sodas sont taxés qu’ils sont devenus moins sucrés.
Payer une taxe en France c’est devenu comme acheter une indulgence au clergé autrefois.
Cela ne supprime pas votre péché, mais comme vous avez payé, tout le monde vous le pardonne.
Les impôts indulgence !
Ils sont devenus en réalité la norme et le fonctionnement de notre Etat.
Prenez encore l’exemple des « pollueurs-payeurs ». Ils polluent et ils payent.
Il n’y a rien d’intelligent dans cette stratégie.
Le but recherché n’est pas de faire payer plus mais de faire polluer moins.
L’idéal même serait de ne pas polluer du tout.
On taxe mais le problème que l’on taxe perdure toujours, et il n’existe aucune taxe qui a réussi à faire disparaître le problème et ce quel que soit son montant.
Regardez les cigarettes.
Elles sont surtaxées et ce que rapporte le tabac n’est pas un taxe à faible rendement mais à fort rendement.
Pourtant les gens fument. Ruinés, mais ils fument encore.
Au fond, là encore c’est une question de liberté. L’Etat doit laisser les gens tranquille, et ceux qui s’arrogent le droit de vouloir contraindre ou modifier vos comportements s’arrogent en réalité le droit de penser à votre place ce qui pourrait faire votre bien.
C’est le chemin de tous les totalitarismes.
Lorsque l’Etat pense qu’il pense mieux que vous alors c’est le début de la dictature. Comme nous ne sommes pas en Corée du Nord, mais juste en Corée de l’Ouest fiscale, les riches peuvent donc acheter des indulgences sans souffrir. Les pauvres, eux, se font ruiner.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT