En 1975, sous l’impulsion de la grande bourgeoise méprisante Simone Veil, dans la foulée des combats féministes de toujours et de l’élan de mai 1968, ils ont voté l’interruption volontaire de grossesse, appelée IVG. Au départ, cette loi ne devait s’appliquer que pour les femmes ne dépassant pas les dix semaines de grossesse, elle n’était pas destinée aux mineures et l’acte n’était pas remboursé par la Sécurité sociale. Elle ne devait concerner que les situations de détresse. Puis on est passé à 12 semaines, puis à 14 semaines, puis on a ouvert ce droit aux mineures, puis on a remboursé intégralement l’acte par la Sécurité sociale, puis on est passé à 230 000 avortements par an, quand le nombre de naissance a chuté à 600 000. On a même rendu légal l’infanticide si la mère était, à l’accouchement, en « détresse psycho-sociale » (sic) !
En 1981, sous l’impulsion du grand bourgeois socialiste haineux Robert Badinter, les socialistes ont fait voter l’interdiction de la peine de mort dans un contexte où, lors du septennat de Giscard d’Estaing, il n’y avait eu que trois exécutions capitales. Ensuite, ils nous ont expliqué que la prévention était préférable à la répression et que la prison n’était pas la solution. Ils ont donc mis fin également à la prison à perpétuité, pour des peines plafond, puis pour des peines qui n’étaient exécutées qu’à moitié. Puis ils ont installé des sorties pour les prisonniers – qui s’évadent de plus en plus souvent – puis le bracelet électronique pour qu’ils fassent leur peine de prison à domicile, si elle est inférieure ou égale à deux ans. Quarante ans après la loi Badinter, 100 000 peines de prison ne sont pas exécutées, pour le plus grand malheur de ceux qui sont « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
En 1998, sous l’impulsion de la grande bourgeoise socialiste hautaine Élisabeth Guigou, ils ont voté le Pacs, en nous expliquant que jamais au grand jamais il n’y aurait de mariage pour les homosexuels. Mais dès 2014, sous l’impulsion de l’indépendantiste raciste Christiane Taubira, Hollande est passé en force, malgré d’énormes manifestations dans toute la France et à Paris, et a imposé le mariage homo, même s’ils l’ont appelé « Le Mariage pour Tous ». Et bien sûr, dans la foulée, ils ont mis en place l’adoption pour les couples homosexuels, puis la Gestation Pour Autrui, puis la Procréation Médicalement Assistée. Une vision monstrueuse, où des couples, souvent aisés, homosexuels, mais aussi hétérosexuels, achètent des bébés comme des objets, et ringardisent toujours davantage le rapport sacré de la famille traditionnelle, avec un père, une mère et des enfants issus de l’amour de leurs parents.
En 2025, sous l’impulsion du franc-maçon Olivier Falorni, 300 députés, de gauche et macronistes – et quelques députés RN – ont voté, dans un contexte où les caisses de l’État sont vides, ce qu’ils appellent une loi sur la fin de la vie, qui transforme radicalement la vision sociétale de la vie, et où le réflexe de soigner par des soins palliatifs se transformera en piqûre de fin de vie, pour le plus grand bonheur des caisses de retraite et d’héritiers peu scrupuleux. L’exceptionnel Laurent Firode a choisi l’humour, il y a quelques semaines, pour résumer la monstrueuse loi qui se préparait à être votée.
Philippe de Villiers expliquait, lui, qu’on transformait le rôle du médecin, qui était celui qui allait de moins en moins soigner et de plus en plus tuer. Il faisait même des allusions au IIIe Reich. D’autres évoquent une logique digne du film de science-fiction de 1972 « Soleil Vert« .
Quant à Michel Onfray, il accusait la gauche d’être passée, comme dans le temps, dans le camp de l’antisémitisme et de l’eugénisme.
Mais de 1975 à 2025, de la loi sur l’IVG à celle sur l’euthanasie, n’y a-t-il pas une même logique, celle où l’Occident, du moins ses dirigeants, préfère la mort à la vie, l’immigration massive africaine à une politique nataliste, et son lent suicide au sursaut salvateur capable de prolonger sa glorieuse histoire ?