
L’affaire des piscines est symptomatique et cette ville suisse qui fait l’actualité en interdisant désormais l’entrée de sa piscine aux Français est une affaire en trompe l’oeil. Il ne faut pas s’y tromper, si vous allez dans cette piscine avec votre épouse et vos deux enfants, rassurez vous, on ne vous demandera même pas votre carte d’identité. Les Suisses n’ont pas peur de nommer les choses et il s’agit bien entendu de bandes de racailles exotiques qui n’en sont pas à leur premier fait d’arme en Suisse, ce pays encore trop cool avec ce qu’on nomme avec pudeur « l’enrichissement culturel » et qui n’a pas pris la mesure des attaques, parce qu’il n’est pas encore totalement envahi. Du reste, les années précédentes, nous avions eu le même type de phénomène avec les « jeunes » des cités de Strasbourg qui allaient faire la même chose dans les piscines allemandes frontalières.
De notre côté, il faut refaire un peu d’histoire. Piscines, centres de loisirs, lieux collectifs, font régulièrement l’objet d’attaques que l’on peut catégoriser selon deux axes. Le premier, le plus évident, est celui de jeunes dont leur religion leur dit qu’ils sont supérieurs aux mécréants et qui sont en mode « conquête », comme ils l’ont toujours été. Ils veulent les lieux, veulent les filles, un influenceur ne s’est d’ailleurs pas caché, récemment, pour expliquer que les filles blanches étaient faites pour être violées.
L’autre axe est celui de la fermeture de ces lieux déclarés comme impies. Un peu comme petit à petit on a chassé des marchés de quartiers, les charcutiers, comme on s’en prend aux chiens, comme on fait fermer les commerces jugés trop ostensibles des abords de leurs lieux religieux, comme les magasins d’habits féminins. Ou quand on squatte ostensiblement le bar du dernier mécréant du quartier, pour l’obliger à vendre à vil prix à un « communautaire ». Il faut se souvenir des attaques précédentes. Cette année où il s’agissait de déféquer dans l’eau des piscines, où il s’agissait de s’y tremper en burkini, par la ruse. Lieu impie, où l’on voit le corps des femmes, lieux de drague donc d’appel à la fornication. Tout cela insupporte une pratique rigoureuse et doit être fermé, par la conquête violente, ou par le sabotage.
D’une manière générale, les lieux des autres religions sont systématiquement pris pour cibles. Marchés de Noël, fêtes de villages et même fêtes privées, marchés locaux, églises, synagogues, sont au nombre des monuments ou événements régulièrement victimes d’attaques, notamment des incendies en ce qui concerne les églises. En obligeant l’ennemi, nous, à être toujours sur le qui vive, à s’épuiser en moyen de protection et à monopoliser les forces de l’ordre. En réalité, l’affaire des piscines est incluse dans un phénomène plus large de conquête des lieux, ou d’élimination des lieux et activités impurs, en même temps qu’une intimidation générale des populations mécréantes. Il est important de prendre la mesure de ce phénomène, d’en cerner les contours, les acteurs et son niveau d’organisation, savoir si cela est concerté, anarchique, ou un peu des deux et dans quelle mesure. Pour cela, au RPF, nous demandons l’instauration de statistiques ethnico-religieuses, dans de nombreux domaines, dont celui de la délinquance. Alors que la tendance gouvernementale est de se laisser intimider et de sacrifier gens et événements ciblés.