Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Macron menace la liberté qu’il dit défendre

 « Défendons notre liberté », a déclaré Emmanuel Macron, hier soir dans son discours aux Armées, en pointant la menace russe. En réalité, le chef de l’Etat rêve d’imposer, dans une France apeurée par ses soins, une société de surveillance soviétoïde. Ainsi, sous prétexte de ne pas discriminer les uns, le gouvernement invite à diaboliser les autres. Cette absurdité intellectuelle illustre le vide marconien, qui veut faire taire les observateurs du désastre. Un exemple : faire un lien, sur les réseaux sociaux, entre l’immigration maghrébine et africaine et les violences rituelles commises cette nuit à l’occasion de la Fête nationale (176 interpellations à Paris et alentour) devient susceptible de censures et de rappels à l’ordre.

En effet, tel est l’esprit de la mise en place, le 9 juillet par la ministre Aurore Bergé, d’une coalition d’associations militantes ayant pour mission de dénoncer, en accéléré auprès de l’Arcom, des propos jugés haineux. Parmi ces inquisiteurs : le Crif, la Fédération des centres LGBT+, la Licra, SOS Homophobie, SOS Racisme, Osez le féminisme, le planning familial, etc. Au total, des associations affiliées à la gauche mondaine, liberticide, woke. Elles seront financées par l’Etat impécunieux pour mettre sous étroite surveillance le trop libre internet. Le but : y imposer le politiquement correct et ses propagandes. Médiapart a été oublié parmi les sycophantes. Pourtant, en juillet 2023, le site invitait déjà ses lecteurs, « témoins de propos racistes et déplacés au travail », à l’en informer pour « un article à venir ». Dans mon blog du 17 mars, je prévenais : « Tant que les Français laisseront faire, l’étau totalitaire se refermera ». Or l’annonce de Bergé, qui s’inscrit dans l’obsession initiale de Macron de traquer la « haine » sans s’interroger sur la sienne quand il dénigre le peuple populiste, n’a suscité que peu d’indignations politiques et médiatiques.

L’indolence estivale est propice aux coups de force du pouvoir ou de ses juges justiciers. Le 11 juillet, la Cour nationale du droit d’asile a aussi ouvert la voie à l’asile des habitants de Gaza victimes, selon cette juridiction, de la « persécution » de l’armée israélienne. Jean-Luc Mélenchon et les mollahs iraniens n’auraient pas mieux dit. Non seulement l’immigration de conquête et son infiltration islamiste restent des sujets officiellement inabordables, mais des magistrats irresponsables sont prêts, appuyés par l’église diversitaire qui monopolise le récit labellisé, à accélérer ces processus mortifères pour la nation et sa fragile cohésion. S’il est bien vu, par ces « humanistes » adeptes d’une nouvelle Loi des suspects (1793), de soutenir la résistance palestinienne à la colonisation israélienne, il est interdit de soutenir la résistance française à la colonisation islamique. Faute de penser la réalité, le pouvoir symbolise l’intolérance telle que Voltaire la dénonçait : « Cette sombre superstition qui porte les âmes faibles à imputer des crimes à quiconque ne pense pas comme elles ». « Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée » a dramatisé Macron. Mais il est la menace intérieure. La classe politique s’étant endormie, c’est aux Français libres qu’il revient de dénoncer la macrocrature en marche.

https://blogrioufol.com/macron-menace-la-liberte-quil-dit-defendre/

Écrire un commentaire

Optionnel