
Parce que la nomination de Najat Vallaud-Belkacem ne passe pas, Pierre Moscovici se croit obligé de jouer les pleureuses, d’agiter les vieux démons dont se servent depuis des décennies les socialistes quand ils n’ont pas d’arguments, à savoir : le procès d’intention, sous fond de dénonciation de racisme à toutes les sauces, pratique, et du genre, ici une femme ! Parce qu’il n’y a rien de plus odieux que de s’en prendre à une personne d’après ces seuls critères et que de fait, cela permet de clore le débat puisque l’attaque vise la personne et non sa légitimité issue de ses compétences. Or c’est bien là la forfanterie du socialiste, tenter de confondre les deux espèces pour ne garder que la plus vile et donc s’absoudre de justifier le choix. Tentative grossière de détournement dont personne n’est dupe.
Si la nomination de cette dame est critiquée, c’est parce qu’elle n’a aucune aptitude, que ces expériences professionnelles sont désastreuses, que son passage au ministère de l’Éducation, s’est traduit par un vide sidéral, un massacre de la langue française, et des orientations douteuses et des femmes voilées dans les accompagnements de sorties scolaires. Vouloir nous faire croire que c’est parce qu’elle est franco-marocaine et que c’est une femme, est une malhonnêteté de plus ! Ses détracteurs sont forcément des fascistes, machos d’extrême droite. Simple, pratique, imparable, voilà comment les socialos ont l’habitude d’éviter les justifications, d’apporter la preuve que le choix est conforme aux exigences du poste convoité. Ce n’est ni son origine, ni son genre qui posent problème, c’est le fait qu’elle ne dispose pas des compétences requises, qu’elle n’ait réussi aucun concours ou examen pour vérifier qu’elle comprenait quelque chose aux comptes publics, à un bilan.
Mais avec les socialos il suffit d’avoir tenu un poste de direction ou avoir été ministre pour prouver ses qualités, qui sont obligatoirement universelles puisqu’elle a été ministre et qu’en France on passe avec une facilité déconcertante d’un ministère à un autre sans difficulté, parce qu’à ce niveau on est forcément compétent dans tous les domaines, c’est aussi cela l’exception française ! Qu’importe que la personne ait été nulle, l’important c’est qu’elle ait eu le poste, seul gage d’excellence ! Les qualifications ne remontent pas des savoirs accumulés, mais descendent du poste lui-même, extraordinaire non ? Moscovici est bien placé pour recruter des personnes à son image. Il a été ministre de l’Économie, puis commissaire européen et maintenant il dirige la cour des comptes et il est socialiste, c’est à dire d’un parti qui n représente quasiment plus personne, c’est donc forcément une pointure. Au passage il cumule trois retraites confortables ce qui là encore lui donne toute la légitimité pour évoquer ce sujet si le besoin s’en fait sentir, et même si on ne lui demande rien, il l’ouvre.
Le bon profil consiste à être au bon endroit au bon moment, et si en plus grâce à cela on peut négocier en sous main une stabilité politique en achetant les voix du PS, pourquoi s’en priver. Mais dire cela c’est aussi faire preuve d’une méchanceté voyons. Il faut donc vite masquer le copinage qui entoure cette nomination, et quoi de mieux que de porter le débat sur le racisme… Peut-on discuter après avoir jeté l’opprobre sur ceux qui pensent que pour tenir un tel poste des prérequis en finance publique et comptabilité sont nécessaires ? Non, on ne peut pas, avec les socialos soit vous êtes d’accord avec eux, soit vous êtes fasciste, fin des débats. Alors soyons odieux jusqu’au bout, la cour de comptes n’est plus qu’un repère d’anciens socialistes qui s’autoproclament experts en tout, mais à quoi sert-elle exactement ? Elle épingle tous les ans des services, y a-t-il amélioration ? Non. Elle se fait plaisir, oui et ensuite ? A-t-on besoin de cela aujourd’hui ? Plus de 220 millions de budget pour payer des gens qui pondent des rapports dont tout le monde se moque. Cet argent ne serait-il pas mieux utilisé ailleurs ? Au RPF nous pensons qu’il est urgent de se poser la question de l’utilité de ce genre d’institution, et d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Jusqu’à présent cette cour n’a jamais eu la moindre influence, on pourrait la réformer pour lui donner des pouvoirs plus élargis, mais nous tomberions sur un contrôle du parlement ce qui ne manquerait pas de poser la question de la constitutionnalité de ces prérogatives nouvelles. De plus il faudrait changer la composition pour éviter que des nouveaux censeurs idéologiques ne viennent influencer les orientations, les politiques des élus. Tout semble faire penser à une nouvelle structure très compliquée. S’il est avéré que les missions de cette cour ne sont là que pour l’affichage, autant s’en passer et faire de substantielles économies.