
Revoilà Sandrine Rousseau, qui occupe toujours le devant de la scène, avec des déclarations fracassantes, iniques, toujours complètement déconnectées de la réalité et qui se mêle en permanence de la vie intime des Français, pour leur expliquer comment ils doivent manger, se chauffer, se laver. Chantre de l’écologie punitive, elle entendrait assigner des modes de vie frugaux « pour la planète » et sans doute, le fait de distiller la « bonne parole » en permanence lui donne le droit de s’en exempter. La voilà qui hurle au viol de sa vie privée, au prétexte que son intention d’achat immobilier dans le Finistère a fuité dans la presse et sur les réseaux sociaux.
La dame serait déjà propriétaire, d’une maison bourgeoise à Lille et d’un appartement à Paris. Elle cherche donc à acquérir une troisième résidence, au mépris de la planète, alors qu’elle cautionne le fait que nous devrions nous entasser dans des zones urbaines et « diversifiées » ethniquement, avec une vingtaine de mètres carrés par personne, le tout ressemblant fortement aux conditions de vie dans les pires romans d’anticipation. Déjà, elle aurait pu aller vivre dans une banlieue sensible, avec les gens « enrichissants » qu’elle passe son temps à exonérer de leurs pires actes. Pourquoi ne va-t-elle pas vivre avec les gens qu’elle encense ? Non, la voilà qui s’amourache d’une zone carrément gauloise, peuplée de gens qu’elle dénigre en toutes occasions.
Mais elle n’est pas la seule, à vivre sur une autre planète. On a les membres des associations LGBT, qui soutiennent les Palestiniens et les migrants, en oubliant le sort réservé aux homosexuels et transgenres dans les pays musulmans où cette pratique est criminalisée. On a les bourgeoises des grandes villes qui participent largement aux fonctionnement des associations d’accueil de migrants, ou aux manifestations de soutien aux palestiniens, on l’a vu dernièrement à la Madeleine, ou encore à la défense du port du voile et du burkini, en oubliant elles aussi le sort qui est réservé aux femmes dans les pays musulmans les plus radicaux et même d’ailleurs les moins radicaux… sans aller jusqu’aux plus hystérisés des militants, on peut aussi citer les hommes et femmes politiques de gauche, bon teint et même quelques uns de droite, clientélistes, qui passent des accommodements tout à fait déraisonnables avec l’Islam radical, ou qui parlent d’enrichissement culturel, de vivre ensemble et de fraternité heureuse, mais prennent bien soin de ne jamais s’approcher de ce qu’ils glorifient, ni par leur lieu d’habitation, ni par leurs destinations de vacances, ni même pas leurs sorties quotidiennes ou leurs déplacements. Un peu comme Von-der-Leyen qui veut interdire les moteurs thermiques, mais qui se pavane en Audi A8.
Chez nous, les Gaullistes, tout ceci heurte profondément alors que le maître mot du général était l’exemplarité. La valeureuse qualité s’est transformée en don de conseils et de leçons, par des gens qui s’exemptent en premier de ce qu’ils professent pour les autres, d’où sans doute ce ras le bol, cette déconnexion entre les politiciens de tous les partis quasiment et leurs électeurs. Les premiers étant proche du peuple jusqu’au soir de leur élection et oubliant leurs électeurs dès le lendemain, pour se glisser dans le microcosme qui assure leur subsistance. De la même manière qu’on n’a jamais vu, pendant la guerre froide, des gauchistes risquer leur vie pour franchir le mur de Berlin et aller vivre à l’Est, on ne voit pas de gauchistes accueillant des migrants chez eux, ou allant vivre en cité multiculturelle. Ils ne vont pas non plus combattre aux côtés des Gazaouis ou des Ukrainiens, mais n’hésitent pas à raconter que nous devrions y envoyer nos enfants.
Si pour certains, il ne s’agit que d’une question d’opportunisme, chez d’autres, comme cette « artiste » italienne partie seule en auto-stop dans les pays musulmans, pour montrer qu’il s’agissait de pays de paix et d’amour et qui n’est pas revenue, ou cette militante espagnole qui s’est faite molester violemment et squatter son logement par le migrant qu’elle hébergeait. L’idéologie, transformée en emprise sectaire, achève de déconnecter l’individu de la réalité et confine à la maladie mentale. Entre opportunisme et psychopathologie, tout une graduation de gens qui nous indiquent ce qu’il faut faire et qui souvent revêt un caractère inhumain, tout en s’en exemptant eux même. Reste à savoir si le pouvoir rend fou, ou si les méthodes d’accession au pouvoir privilégient les profils de fous, mais le problème est bien qu’il y a pas mal de fous parmi ceux qui nous gouvernent.
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