L’élimination de Zelensky est aussi une option, a-t-il ajouté. Les médias rampants stipendiés par l’OTAN et l’UE qui prennent leurs désirs pour des réalités, y ont vu des désaccords entre le tsar et son fidèle lieutenant avant les pourparlers prévus avec Donald à partir du 15 août.
Ces dérapages contrôlés préparent les opinions à un coup d’éclat. Pas forcément un vecteur atomique tactique. Les bombes thermobariques et diverses variétés de munitions à explosions volumétriques font le grand nettoyage par le vide sans les radiations. Marioupol et Bakhmout y déjà ont goûté. Alors pourquoi pas Kiev et ses souterrains dans lesquels se terre le rat Zygomyr ?
Si vous voulez la paix, arrêtez d’armer l’Ukraine !
Depuis le début 2022, Poutine n’a pas varié d’un iota. L’Ukraine doit renoncer à son adhésion à l’OTAN et les pays faisant partie de l’alliance doivent cesser d’envoyer des armes, de l’argent et des mercenaires. C’est un préalable à toute négociation.
Pour les revendications territoriales, la position russe a évolué. Là où Vlad se serait contenté d’une autonomie des oblasts russophones du Sud et de l’Est, après référendum, il n’est plus question de revenir en arrière. La Russie doit récupérer l’intégralité de ces régions. Avec d’éventuels ajustements sur le tracé des frontières et de possibles transferts de populations de part et d’autre. On peut négocier sur les modalités. Pas sur le principe.
Quant au cessez-le-feu, d’accord, mais pas aux conditions des ukrainiens qui le voudraient provisoire. Le temps de renforcer leurs bunkers et de réarmer leurs troupes. On doit commencer par un retrait simultané de part et d’autre de la ligne de front. Avec l’instauration d’une zone tampon suffisamment large pour prévenir toute mauvaise surprise. Ce no man’s land devant être quadrillé par des forces neutres. Celles de pays n’ayant pas participé au conflit de façon directe ou indirecte.
Les glapissements de Pustula et les couinements de Macronescu n’y changeront rien. Pas plus que l’intransigeance du nabot souffreteux dont ses mentors tirent les ficelles. Pas de cartons d’invitation pour les figurants. La Russie est dans une logique d’alternance entre guerre d’attrition et de mouvements. Avec des gains progressifs et inexorables. L’Ukraine peut choisir entre la dévastation ou le grignotage.
Ou reconnaître sa défaite. .
La question que devraient se poser les stratèges de l’OTAN est de savoir si l’Ukraine peut continuer à exister en tant qu’État.
« Je considère les Russes et les Ukrainiens comme un seul peuple. Dans ce sens, toute l’Ukraine est nôtre. » a déclaré Poutine.
Cela n’a pas empêché l’entretien entre Vladimir et Steve Witkoff, l’émissaire américain, de bien se passer. Poignées de mains cordiales. Conversation utile et constructive. Mais Vlad n’a renoncé à aucun de ses préalables à la paix. Sans se laisser impressionner par les deux sous-marins nucléaires américains croisant autour des eaux russes.
Les médias aux ordres en ont fait un casus belli. Mais ces navigations de surveillance réciproque ont lieu toute l’année, depuis la guerre froide. Simplement, on ne le claironne pas. Donald a voulu marquer le coup en l’annonçant à la face du monde. Et ces grands benêts de journaleux rampants sont tombés dans le panneau. Excités comme des puces de cirque à l’idée d’annoncer la troisième guerre mondiale.
Il faut dire que Witkoff a brouillé les cartes. Il a reconnu publiquement l’estime qu’il porte à Poutine. Et a brisé l’omerta otanesque sur les référendums pour l’intégration à la Russie de la Crimée et des quatre oblasts contestés, tenue pour parfaitement légitime. De là à se dire que Witkoff exprime tout haut ce que pense Trump, comme Medvedev développe les tentations de Poutine… On peut se poser la question.
L’augmentation des droits de douane décidée par Trump est insuffisante pour faire plier le Kremlin, ses alliés et ses partenaires.
Donald Trump a ajouté 25 % de taxes sur les produits indiens importés aux USA, pour punir New Delhi de ses achats de pétrole russe. Cette surtaxe s’ajoute aux 25 % existants, portant le racket à 50%. Pas de quoi faire déprimer les Indiens. D’abord parce que ces tarifs ne s’appliqueront qu’à un nombre limité de produits. Et ensuite parce que les USA exportent plus en Inde qu’ils n’ importent. Or Modi a annoncé une réciprocité douanière. Tout en narguant l’OTAN en laissant passer pléthore de composants électroniques pour les drones russes.
Quant aux Pékinois, ils haussent les épaules. Ces mesures de rétorsion dites secondaires ne les impressionnent guère. Parce qu’en pénalisant le commerce sino-américain, les USA souffriraient davantage que la Chine. Le genre d’erreur commise avec la Russie par le génie Bulot Lemaire et l’Eurocrature dans son ensemble. Dont on a mesuré les effets toxiques pour les instigateurs. Mais ces vociférations permettent à Donald de sauver la face. C’est important vis à vis de son opinion publique. Puisqu’il semble décidé à faire des concessions.
Pour le reste, l’avorton de Kiev ne se sent plus pisser depuis qu’il a son rond de serviette à la cantine des Grands. Il met en demeure les USA, l’UE et le G7 de doubler les droits de douane sur les pays commerçant avec la Russie, et exige encore plus de drones et de mercenaires. Ce bateleur de fête foraine n’a toujours pas réalisé qu’il n’est plus un amphitryon paradant sur un plateau de télé-réalité.
L’existence même de l’Ukraine tient moins à des duels douaniers qu’à la corruption endémique qui handicape ses sacrifices de guerre et sape ses efforts de reconstruction. Sous la pression du mécontentement populaire, le nain turco-mongol a dû faire marche arrière, après avoir supprimé à la demande des oligarques les organismes anti corruption, peu efficaces, mais qui ont le mérite d’exister.
Des manifestations d’ampleur qui n’ont pu être tues, ni réprimées par la violence habituellement réservée à l’opposition, laissent entrevoir des possibilités de changements en Ukraine. Où la population privée d’élections semble lassée de la dictature des corrompus. Et où une partie de l’armée a pris conscience d’une défaite inéluctable et voudrait arrêter les dégâts pour sauver ce qui peut l’être encore.
Ils ont vendu la peau de l’ours mais ils l’ont raté !
Malgré les boycotts et embargos divers, dépassant la vingtaine de trains de mesures coercitives et de chantages, l’économie russe a fait preuve d’une résilience exceptionnelle. Modifiant sa production en interne avec inventivité et s’orientant vers une forme de relative autarcie. Et développant ses échanges extérieurs de minerais et d’hydrocarbures avec des pays alliés comme la Chine, ou neutres comme l’Inde.
Il en faudrait plus que des taxes et des restrictions au commerce des matières premières pour impressionner la Russie. Le 6 août, dans un superbe pied de nez à l’Occident suicidaire, Vlad a autorisé son pays à augmenter de 20% ses émissions de gaz à effet de serre. Avec un plafond de 2 milliards de tonnes de CO2. Parce que c’est bon pour son industrie. Et que les immenses forêts russes sont en capacité d’absorber l’excédent. Ce n’est pas Donald qui va le critiquer, lui qui a libéré l’Amérique des diktats de Paris sur le climat.
Les lourds investissements dans le complexe militaro-industriel pour soutenir l’armée russe ont permis de stimuler l’économie. Avec des effets induits sur d’autres secteurs comme l’agriculture, l’industrie, le BTP, la logistique, les services et les nouvelles technologies. Et les salaires maintenus à un bon niveau soutiennent le consommation. Quoi qu’en disent nos médias menteurs qui prédisent l’effondrement imminent de la Russie depuis trois ans et demi.
Certes les courbes de la croissance connaissent des variations, mais elles sont toujours positives. À la différence de celles des pays de l’UE stagnantes ou négatives. Quant à l’Amérique, elle tire son épingle du jeu comme toujours. Parce que son système n’est pas corseté par des bureaucraties obtuses et dépend moins des variations de la conjoncture que les économies de l’UE, fragiles, archaïques et surendettées.
Christian Navis
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