Alors que jusqu’à présent l’Allemagne était le bon élève de l’Union européenne avec des règles budgétaires qui étaient mêmes inscrites dans la constitution allemande pour empêcher un recours abusif à la dette, opère une bascule historique.
Une bascule historique vers plus de dettes.
Les règles ont été assouplies pour permettre au chancelier Friedrich Merz de relancer une croissance anémique et financer la modernisation des infrastructures, sans oublier évidemment, la remilitarisation de l’Allemagne.
Des chiffres incroyables. Le double de la dette française !
Le gouvernement allemand va émettre environ 512 milliards d’euros de dette en 2026 selon l’Agence fédérale des finances en levant 318 milliards d’euros sur le marché des capitaux et 176 milliards d’euros sur le marché monétaire.
La France, elle, prévoit d’emprunter « seulement » 310 milliards d’euros en 2026 sur les marchés financiers, selon l’Agence France Trésor en charge de la gestion de la dette de l’État.
Si la dette publique française représente 114 % du PIB, celle de l’Allemagne n’est « que » de 63 % !
Ce que vous devez comprendre est décoiffant !
La bascule allemande vers la dette ne doit rien au hasard, c’est sans doute même un effet rattrapage. L’Allemagne vient de cesser d’être le bon élève budgétaire, ou la fourmi qui se fait taxer par la cigale.
L’Allemagne rejoint le buffet de la dette, parce que l’Allemagne a compris qu’aucun pays européen dépensier ne cessera de dépenser. Nous faisons juste semblant en France, mais nous n’arriverons à rien. L’Allemagne a son économie à plat suite à la disparition du gaz russe et à l’expansionnisme industriel chinois.
L’Allemagne va donc dépenser sans compter ou presque pour relancer l’économie du pays, moderniser les infrastructures et financer des dépenses militaires.
Et vous savez quoi ?
C’est un indicateur majeur de fuite majeure en avant collective.
Le verrou allemand vient de sauter.
L’Union européenne a donc opté pour l’endettement massif.
Au bout du compte la BCE devra intervenir, car rien qu’entre la France et l’Allemagne, il faudra presque 1 000 milliards d’euros en 2026 et cela sera difficile à trouver sans une augmentation des taux.
C’est un signal fort d’achat… pour l’or à moyen terme.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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