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Pétition Philippe de Villiers : les 2 millions de signatures en vue !

Capture d'écran
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Déjà plus de 1,7 million de signatures. Lancée par Philippe de Villiers le 6 septembre, la pétition appelant à un référendum sur l’immigration remporte un succès que personne n’avait prévu. Pas même son initiateur. « Je vais être honnête avec vous : oui, je suis très surpris, parce que des pétitions, il y en a eu plein sur l'immigration », commentait le fondateur du Puy du Fou, vendredi soir, sur CNews, n'en revenant pas, de cet enthousiasme populaire « invraisemblable ». Selon lui, les Français se sont emparés de cette pétition afin d’envoyer un message à nos gouvernants. « Le message est le suivant : depuis des années et des années, vous nous dites que l'immigration est un sujet secondaire et nous, nous pensons que l'immigration est la question centrale qui commande toutes les autres. (…) Vous ne voulez pas entendre le cri d'angoisse, de détresse, de désarroi d’un peuple qui ne veut pas mourir. »

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Visionnaire, Philippe de Villiers ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et promet un succès grandissant à sa pétition. « Aujourd'hui, on est 1.700.000. Demain, on sera 2 millions, puis 3 millions, puis plus, a-t-il prévenu. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus, pour comprendre que c'est la question vitale ? »

Au moment où nous écrivons ces lignes, ni le président de la République ni le Premier ministre n’ont prononcé le moindre mot au sujet de cette pétition au succès pourtant retentissant.

Des signataires célèbres

Si cette pétition est avant tout celle des Français « qui n'ont jamais pris la parole », elle compte également des noms connus parmi ses signataires. « Je rends hommage aux hommes politiques, a indiqué Philippe de Villiers, sur CNewsBeaucoup de leaders signent ! Et ceux qui ne signent pas n’empêchent pas leurs amis de signer. » Serait-ce une allusion à Marine Le Pen et Sébastien Chenu, qui ont fait savoir qu’ils ne signeraient pas ladite pétition, même s’ils approuvent l’initiative ? D’autres responsables politiques ont apposé leur signature sans hésiter : Laurent WauquiezÉric CiottiJulien OdoulLouis AliotNicolas Dupont-AignanFlorian Philippot ou encore Éric Zemmour et Sarah Knafo.

Du côté du milieu artistique, si prompt à signer la moindre tribune en faveur de causes progressistes, c’est en revanche le silence le plus total. Même frilosité dans le monde médiatique. On dénombre, néanmoins, quelques téméraires, à l’image de Gérard Carreyrou et Barbara Lefebvre« Si on n’écoute pas les Français, ça va mal se terminer », a d'ailleurs averti la chroniqueuse des Grandes Gueules.

Un petit monde médiatique en mode panique

Après avoir d’abord traité cette pétition par le mépris et refusé d’évoquer son existence, les médias mainstream ont été contraints de changer leur fusil d’épaule. Au-delà d’un million de signatures, l’invisibilisation de ce phénomène massif commençait un peu à se voir… Ils ont alors accepté de traiter le sujet, mais plutôt que d’en analyser le fond, ils ont attaqué la forme. Ainsi, le nombre de signatures serait, selon eux, « invérifiable »« La signature n’implique pas de vérification, même par un simple mail. Il est donc possible de la signer une infinité de fois de façon automatisée. Raison pour laquelle il est impossible d'affirmer qu'un million de personnes ont réellement signé le document », a fait savoir BFM TV. Anticipant ce genre de pinaillages, Philippe de Villiers a largement fait évoluer son site, depuis début septembre, afin de se conformer aux règles de protection des données (RGPD). L'outil vérificateur « Cloudflare » y a aussi été ajouté afin de s'assurer que les signataires sont des humains et non des robots. Des améliorations qui ont obligé la gauche à changer une nouvelle fois d’angle d’attaque. Elle a alors avancé que CNews et Europe 1 accordaient trop de temps d’antenne à la fameuse pétition, au détriment du « pluralisme » de l’information. C'est, en tout cas, la thèse soutenue par le collectif d’extrême gauche Sleeping Giants et la députée Génération.s Sophie Taillé-Polian, qui ont saisi l'Arcom, l'autorité de régulation du secteur de l'audiovisuel.

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Mais toutes ces tentatives d’occultation et de censure amusent Philippe de Villiers. « Moi, ça me fait rire. Je m’en lèche les babines !, ironisait-il, vendredi soir. Ils passent à l’insulte et à la diffamation parce qu’ils sont dans la panique. Ils ne veulent pas entendre parler d'un changement de la société parce qu'ils veulent changer la société tranquillement, sans nous ! »

Hélas pour le système, ce changement de société ne fait pas l’unanimité, parmi les Français. Ils sont déjà près de deux millions à demander à être consultés sur le sujet.

Jean Kast

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