Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Encore et toujours courir plus vite après l’élection qui vient…

par Philippe Schneider

La « saga » Bayrou touche-t-elle à sa fin ou, au contraire, se prépare-t-il à rebondir vers 2027 ?

Après un été catastrophique pour la France au cours duquel nous avons vu un président de plus en plus coupé des réalités, des Français, faire semblant d’exister en parlant beaucoup à tort et à travers sur le plan international, sur l’Ukraine enparticulier, se ridiculisant – ce qui ne serait pas très grave, au point où il en est – mais ridiculisant du même coup la France, et cela est grave !

Pendant ce temps, nos déficits augmentent, celui du budget, bien sûr, dont on parle le plus, mais aussi – et c’est très important – le déficit de notre commerce extérieur. Peu de monde en parle, c’est pourtant primordial et c’est une des raisons pour lesquelles l’Italie, qui a, elle, un gros excédant dans son commerce extérieur – avec sa stabilité politique –, se porte aujourd’hui mieux que notre pays.

Faisant semblant de travailler, celui qui n’est plus Premier ministre à l’heure où j’écris, a présenté un « plan » d’économies : 43 milliards seulement – ce qui est largement insuffisant pour redresser nos finances – avec des mesures inefficaces, voire contre productives comme des hausses d’impôts, ou démagogiques comme la suppression de jours fériés. Il a néanmoins le mérite de mettre en avant le danger que représentent pour la France des dettes importantes et détenues majoritairement par des groupes financiers étrangers, contrairement à d’autres pays endettés. Ce qui représente un danger pour notre indépendance. Mais est-ce cela qui lui fait peur, comme au président ? Eux – et leurs prédécesseurs depuis Giscard – qui n’ont de cesse d’abandonner des pans entiers de notre indépendance !

Non, pour Bayrou, comme pour tous les politiciens qui nous gouvernent ou veulent nous gouverner, le seul but est de préparer un avenir personnel. C’est sans doute la raison pour laquelle il a décidé de devancer les motions de censure qui seraient arrivées avec le vote des budgets en posant une question de confiance au Parlement. La date choisie, le 8 septembre, devait permettre aussi de prévenir la journée de protestation prévue deux jours plus tard, laquelle est sabotée par LFI qui veut la diriger. Sa présence ne peut que rebuter beaucoup de gens qui y auraient participé autrement. Les Français sont en effet exaspérés, révoltés par le pouvoir.

Le Premier ministre a jugé qu’il avait fait son temps. Il a « tenu » plus longtemps que Barnier et il a eu le temps de lancer une alerte sur les dangers qui menacent la France sur le plan financier. Dans son projet personnel, il compte bien se servir de ce fait pour se présenter comme le « sauveur » de la France, celui qui a « alerté » pour se lancer dans la prochaine élection présidentielle. Il pense certainement que son heure est venue. Bien sûr, il « oublie » qu’il a soutenu le président dans la folle politique – financière entre autres – durant huit ans ! Et il espère bien que les Français aient aussi « oublié » !

Pour le reste, il ne propose rien de sérieux. Que l’État prenne de plus en plus d’argent aux Français pour engraisser des services publics de moins en moins efficaces avec une bureaucratie tentaculaire, peu lui importe. C’est pourtant là que l’on pourrait le plus facilement faire des dizaines, voiredes centaines de milliards d’économie. Pour l’immigration, ce n’est pas un problème pour lui, peut-être seulement un peu à la marge ! L’Union européenne, l’euro, il est pour. Donc, il voudra continuer la même politique suicidaire qui ruine notre économie. Mais François Bayrou croit en sa « bonne étoile » et sent qu’il peut gagner la prochaine élection présidentielle, le but de sa vie. Et il ne fallait pas qu’il reste plus longtemps à Matignon, voilà sa stratégie. Le drame, pour lui, aurait été que la « confiance » lui soit votée le 8 septembre !

Ira-t-il jusqu’au bout ? L’avenir le dira.

En attendant, la France, quoi qu’il arrive, va encore s’enfoncer car aucun gouvernement ne pourra, même s’il le voulait, prendre des mesures de salut national. En effet, il serait immédiatement « bloqué » par le président, le Sénat, le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel, l’Union européenne… Sans compter le risque de guerre « civile » qui menace notre pays. C’est David Betz, professeur de stratégie militaire au réputé King’s College de Londres qui le dit : « La France et le Royaume Uni sont menacés à court terme car ilsont tous les deux privilégiés la défense des intérêts de groupes minoritaires au détriment de la cohésion du pays ». Ajoutons en France qu’un pays étranger comme l’Algérie pourrait favoriser cette « guerre » avec l’aide de traîtres français !

La plupart de nos dirigeants, et de plus en plus, ne parlent que de politique économique, se présentent comme des « spécialistes » de l’économie et… ils échouent tous. Ils n’ont pas compris que c’est le politique qui prime : il faut d’abord faire une bonne politique pour avoir une bonne économie. Politique d’abord ! Et la France a les moyens de se relever si elle retrouve son indépendance et des dirigeants qui ne pensent pas qu’à leur avenir personnel. Il faut bien constater que ce n’est même pas les personnes qui sont en cause, c’est le système républicain qui pervertit les hommes politiques, les amenant à privilégier leur avenir personnel au détriment du pays. Pire, certains, et je pense que Macron en fait partie, sont au service d’intérêts étrangers et d’idéologies qui veulent la disparition de notre beau pays. La seule solution, vous le savez, chers lecteurs, est d’avoir un chef d’État indépendant qui ne cherche, parce que s’est son intérêt, que la grandeur de la France en favorisant le bonheur des Français. Ce chef que nous voulons, c’est notre Roi.

https://www.actionfrancaise.net/2025/09/22/encore-et-toujours-courir-plus-vite-apres-lelection-qui-vient/

Écrire un commentaire

Optionnel