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L’opposante à Maduro, prix Nobel de la paix, une victoire contre le totalitarisme communiste

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Michel Festivi 

Maria Corina Machado, actuelle chef de file de l’opposition à Maduro, opposition qui avait l’an passé remporté les élections présidentielles, et qui depuis, doit vivre cachée pour ne pas être appréhendée par les milices maduristes qui la pourchassent, vient d’obtenir le prix Nobel de la paix. C’est une bonne nouvelle, étant précisé que cette décision du jury avait été prise plus de 15 jours avant l’accord de paix sur Gaza, accord dont la paternité en revient à Donald Trump.

Maria Corina Machado, qui avait emporté les primaires de l’opposition en 2023, très populaire dans son pays, avait été empêchée de se présenter aux élections présidentielles de juillet 2024, elle fut arbitrairement suspendue de ses droits civiques par le régime de Maduro. C’est finalement un illustre inconnu du grand public vénézuélien, un ambassadeur à la retraite, Edmundo Gonzalez Urrutia qui a pu se présenter pour la plateforme de l’opposition. Mais des pressions considérables ont eu lieu pour qu’il ne puisse pas faire campagne. Le candidat fut interdit de se déplacer en avion, des médias favorables à l’opposition ont été suspendus. Sans attendre la fin du dépouillement, Maduro s’était autoproclamé vainqueur. Le Tribunal suprême, à la botte du dictateur, a entériné cette mascarade. Ainsi, malgré une perte de plus de 15 points par rapport à l’élection précédente, Maduro avait été déclaré gagnant avec 51,95%, ce qui avait été rejeté par la communauté internationale, et des manifestations monstres anti-Maduro étaient intervenues, la répression fit 25 morts, 192 blessés et 2400 arrestations. Pour l’opposition, qui a pu avoir en main les procès-verbaux des scrutateurs, son candidat aurait obtenu 67,08%, et Maduro a refusé toute intervention d’observateurs internationaux, on comprend pourquoi.

Le leader Maximo a été félicité par tous les régimes dictatoriaux de la planète, le Nicaragua, Cuba, la Bolivie, la Chine, Madagascar, l’Iran, on notera que la Commission électorale maduriste s’est refusée à publier les résultats des machines à voter. L’Argentine, le Costa-Rica, l’Équateur, le Panama, le Pérou, l’Uruguay, le Guatemala, le Paraguay, le Chili, les USA de Biden ont rejeté le résultat « officiel », et même le Brésil et la Colombie n’ont pas reconnu les chiffres de Maduro, et ont demandé un nouveau vote. Le parlement européen a voté une résolution reconnaissant Edmundo Urrutia comme président légitime et démocratiquement élu. Ce dernier a dû se réfugier en Espagne en août dernier, grâce à un avion militaire espagnol.

C’est donc dans ce contexte, que Maria Corina Machado vient d’obtenir le prix Nobel de la paix. Elle vit désormais totalement isolée et cachée, dans un lieu tenu secret. Interrogée par Guillaume de Dieuleveult pour Le Figaro, elle lance « quiconque aujourd’hui soutient Maduro, soutient un cartel criminel ». Elle dénonce l’envahissement de son pays par des réseaux criminels, et le fait que le Vénézuéla soit devenu un havre pour les régimes iraniens, russe, cubain, les groupes terroristes du Moyen-Orient, les cartels latino-américains, avec à leur tête Nicolas Maduro. Maria Corina Machado soutient les initiatives de Donald Trump, qui a déclaré la guerre aux cartels.

Le Vénézuéla est devenu la plaque tournante de tous les trafics de drogue, d’armes, d’or, d’organes humains, au seul bénéfice des potentats du régime, car la population, elle, est exsangue. Un professeur gagne entre un et quatre dollars par mois, un enfant ne va à l’école que deux fois par semaine, le salaire minimum est de moins un dollar par mois, plus d’un tiers de la population, soit 8 millions de personnes, se sont exilées pour fuir la misère généralisée. On en revient aux temps de la RDA communiste, où les gens votaient « avec leurs pieds », pour s’extraire du totalitarisme communiste. La gauche française quant à elle ne dit rien, sauf LFI et le PC qui continuent à soutenir le régime sanguinaire maduriste. Le Monde diplomatique est à la pointe de cet appui. Mélenchon a toujours défendu Chavez et la révolution « bolivarienne », comme l’a souligné dans une tribune du mois d’août 2024, Christophe de Voogt, agrégé et docteur en histoire, soulignant les accointances de LFI pour les politiques démentielles qui ont ruiné ce pays : expropriations, dirigisme bureaucratique, spoliations diverses etc... Il souligne à bon escient « 80% de la population sous le seuil de pauvreté dans un pays qui fut naguère l’un des plus riches d’Amérique latine...pouvoir confisqué par une nomenklatura criminelle, appuyée sur une milice clientélisée... et qui n’hésite pas à tirer sur le peuple, car ayant annoncé en cas de défaite électorale « un bain de sang » ». 

Et le chroniqueur d’enfoncer le clou « L’on comprend donc l’embarras de l’extrême gauche (et d’une partie de la gauche), devant cette énième révolution qui a mal tourné et qui risque fort de finir au vaste cimetière des illusions perdues et à l’inventaire des crimes de masse commis au nom de l’égalité ».

Dans mon livre publié l’an passé, La désinformation autour du Parti communiste « français », j’indiquais en reprenant les écrits de Marc Lazar, que le communisme « était toujours une passion française, et que les braises sont toujours chaudes ». Je vous fiche mon billet, qu’aucun homme de gauche en France, ne viendra applaudir à cette remise du prix Nobel de la Paix, qui a le mérite de mettre le doigt sur des plaies encore purulentes et sanglantes, qui font le lien entre le gauchisme et la misère qui s’abat partout où cette idéologie s’installe, par la violence et la fraude. L’histoire nous en a donné toutes les preuves, le présent nous le confirme encore.    

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2025/10/10/l-opposante-a-maduro-prix-nobel-de-la-paix-une-victoire-cont-6565919.html

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