Les plus hauts responsables européens de Bruxelles ont l’air d’en vouloir à deux pays d’Europe de l’Est, la Hongrie et la Roumanie, en raison de leur réticence à se passer du pétrole russe pour faire tourner leurs économies et d’un coup, deux explosions quasi-simultanées ont secoué leurs raffineries pétrolières le 20 octobre dernier. Il se trouve que c’est dans ces deux établissements que du pétrole russe est acheminé via le pipeline Druzhba. Deux explosions, à quelques heures d’intervalle et les processus industriels se sont retrouvés ralentis, voire arrêtés. Ce sont évidemment des coïncidences, qui en douterait ?
Ca renvoie aux candidats AFD qui meurent inexplicablement pendant la campagne électorale en Allemagne, aux opposants à Macron qui se suicident inopinément en France, à l’usine d’hydroxychloroquine de Taïwan qui brûle comme par hasard pendant la promotion aux forceps d’un vaccin que ce médicament peu coûteux aurait peut-être bien pu remplacer. Ca rappelle la mise au rencard ou à la disparition opportune de gens mettant en doute l’efficacité des vaccins, ou la stratégie de lutte passant par les confinements, les auto-autorisations ou les passes sanitaire et vaccinal. Ca fait penser à l’accident de Christophe de Margerie, ancien PDG de Total, qui avait tendance lui-aussi à bien commercer avec les Russes… tout cela, ce sont bien entendu des coïncidences…
Cela s’ajoute aux interventions européennes pour faire aller des élections locales dans le sens des candidats pro-européens, aux annulations d’élections, à l’interventionnisme forcené d’agences comme Mac-Kinsey, et d’autres organisations ou personnalités, pour « orienter » des élections dans le sens de l’européisme. Le tout évidemment justifié par la nécessité de contrer l’interventionnisme russe, réel ou fantasmé. Et à force, ce qui pouvait apparaître comme des coïncidences ressemble de plus en plus à une orchestration.
La Hongrie, dirigée par le trublion Viktor Orbán et la Roumanie, moins résistante toutefois, bénéficient d’exemptions aux sanctions européennes contre les importations russes d’énergie, en raison de leur dépendance historique, mais tout arrêt des importations d’hydrocarbures russes profite directement aux pétrole et gaz de schiste américains qui ont déjà largement augmenté leurs parts de marchés avec un produit pourtant éminemment plus cher que son équivalent russe. En réalité, l’UE cherche à mettre fin à ces exemptions qui agacent Kiev et ses alliés occidentaux, c’est à dire les partisans d’une guerre totale avec la Russie. Kiev qui s’applique à tenter de réduire le rythme de la production russe et qui s’attaquerait ainsi aux débouchés du pétrole de Poutine, quitte à frapper des alliés ? Nous sommes devenus méfiants suite à l’explosion du gazoduc Nordstream… ce n’était pas les Russes.
Plus prosaïquement, les pays critiques, les groupes sociaux critiques, les opposants en vue, peuvent commencer à se demander si cette Europe dictatoriale et pondeuse de normes et d’obligations en tous genres n’a pas des moyens occultes, sous formes de commandos para-militaires spécialisés, capables de mener des actions punitives, meurtres, incendies, explosions, maquillés en accidents, partout, ou presque, dans le monde. Auquel cas, ce serait une dérive inquiétante et la confirmation de ce que les Européens perçoivent avec de plus en plus d’acuité : nous ne sommes plus en démocratie. Si tel était le cas, des gens comme Meloni, Geert Wilders, le Premier ministre belge Bart De Wever, qui vient de bloquer un prêt européen à l’Ukraine et quelques autres seraient en première ligne sur la liste des prochains « punis » pour manque d’empressement européen. On peut penser que tout cela relève évidemment du « complotisme », selon la formule habituelle de ceux qui ne voient pas un éléphant dans un couloir et que les coïncidences troublantes restent des coïncidences, mais on peut aussi, devant l’avalanche de coïncidences, commencer à avoir de gros doutes…