
Par Serge Fontalar
L’Armée c’est la grande muette et pourtant on évoquerait des « on dit »… Alors, l’Armée française et le front de l’Est, hein ? Tout le monde n’y serait pas d’accord pour se foutre dans la merde comme ça, à la manière de Macron et de sa bande de copains, du pays légal. Parce qu’à force de courir derrière des bla-bla et de prêter main-forte à la cause impérialiste européenne, on n’en finit plus de se vautrer dans l’indignité.
Dans les états-majors, on a l’impression qu’à un moment donné ça risque de déraper, hein ? Même parmi les gradés, qui sont censés être d’un calme olympien, pondérés, ces gradés qui, dans l’ordinaire, n’aiment pas trop secouer la marmite… mais là, à force de faire les guignols, de jouer aux petits politiciens, de se parer des valeurs de la République et des droits de l’Homme pour dissimuler la vérité, tu sens bien que certains vont finir par se dire : « Ça suffit ! » Et si tu crois que c’est pas déjà le cas, alors tu te fourres le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude.
Ce qu’on entend depuis le début de cette farce d’intervention militaire française en Ukraine, c’est qu’au fond, dans les régiments, qu’ils soient jeunes ou vieux, subalternes ou gradés, ceux-là mêmes qui devront salir leurs mains dans cette boucherie — il y en a un sacré nombre qui n’en peuvent plus. Depuis que Macron, en février 2024, a parlé d’envoyer des hommes à Odessa, ça a foutu un vent de doute dans les rangs. Ces gars-là, ils diraient franco qu’ils quitteront leur commandement. « On va pas se retrouver à foutre la vie de nos hommes en jeu pour une guerre qui n’est pas celle de la France ! » Même si on le leur ordonnait, ces types-là, ils sont prêts à tout plaquer. Et ce ne sont pas des clowns ces rombiers. Pas des marionnettes qu’on manipule dans les salons de journalistes parisiens du Parti socialiste. Non ! Ce sont des hommes de terrain comme leurs ancêtres de mêlée à Fontenoy, ce sont des gars qui ont connu la guerre en Afghanistan et au Mali, ces types-là qui risquent leur peau pour le drapeau français… mais ils le défendent pas pour n’importe quelle cause. Ils n’ont rien à faire des faux prétextes politiques, de ces belles paroles qui cachent l’ambition européenne. On parlerait peut-être de 15 à 20% des officiers, ceux qu’on attend pour tenir le coup quand ça chauffe. Ce sont eux qui diraient : « La Russie n’est pas notre ennemi. On n’a rien contre eux ».
Et là, tu te dis, mais pourquoi agiter des chiffons rouges, pourquoi pousser à cette guerre sans queue ni tête ? Même les services de renseignement français, eux, ils savent tout ça, mieux que nous, évidemment. Mais eux aussi, ils savent que tout ça n’est qu’un fumigène démocratique. Que ces fantômes contre lesquels on s’acharne n’existent pas. C’est tout un décor progressiste qui tombe en morceaux sous leurs rangers. Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Le président de la République, lui, il crie, il hurle dans le vide, comme un enfant qui se noie dans un bassin trop grand pour lui, mais tout ça, c’est pour faire du bruit. Voilà. C’est dit. Tout ça n’est qu’une mascarade qu’on impose au pays réel et, à force de la jouer, on finira par s’enferrer dans une guerre sans fin. Car il est une seule chose que les gradés redoutent c’est comme en août 1914, l’enclenchement infernal par le jeu des alliances, mais cette fois-ci à cause de l’OTAN.
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