Au-delà des chiffres sempiternellement rassurants des organismes officiels comme l’INSEE, l’enquête des directeurs d’achats dresse un autre panorama de l’économie française, selon le graphique habituel, qui veut que la barre soit à 50, qu’en dessous, c’est la récession et au dessus, la croissance. Le chiffre en octobre, pour la France, s’établit à 46,8, autant dire que la barre des cinquante est très loin, non pas en décimales mais en traduction réelle en terme d’activité industrielle et autres. Si l’INSEE n’affiche pas de perte de PIB, on peut se gratter la tête, comment est-ce possible avec un score de 46,8 ? Mais bon, c’est un organisme d’État et on peut imaginer qu’il a des consignes. Ce qui est bien réel par contre, c’est la chute vertigineuse du PIB par habitant, une logique au vu des politiques actuelles en matière d’immigration, étant donné qu’on laisse entrer des gens qui statistiquement travaillent moins, que les Français, voire pas du tout pour une bonne part d’entre eux, tout en absorbant quantité d’aides. Egalement, le vieillissement de la population est en cause, cela se traduit par plus de personnes entre lesquelles partager un gâteau qui non seulement ne grossit pas mais aurait même tendance à diminuer. Cela fait dire que la récession est là, parfaitement palpable et corrélée aux records de faillites d’entreprises de ces derniers mois.
Et notre gouvernement de se targuer que « tout ne va pas si mal » : c’est factuellement faux. Nous sommes en dessous, très en dessous même, de la moyenne européenne dont nous sommes l’un des plus mauvais élèves. Cette moyenne européenne se situe au dessus du fatidique 50 et pour l’ensemble des secteurs, la France est à la ramasse, et toujours sous cette moyenne européenne. Et il y a de quoi s’inquiéter, car ce n’est pas une question de secteurs, tous les secteurs de l’activité économique en France, flanchent globalement. L’industrie en premier lieu, mais ce n’est pas une surprise et la fameuse « réindustrialisation », les « Choose-France » et autres discours d’État tenant de la méthode Coué, ne sont que du vent. La part de l’industrie baisse en France, accompagnée par les faillites records. Mais les services également, sont à 47,1, très loin eux aussi de la barre des 50, donc structurellement en récession. Si cela est déjà arrivé, cette fois, c’est fort et ça dure, ce qui fait dire à des économistes qu’il sera difficile de remonter la pente.
La pente sera d’autant plus difficile à remonter que les élus du peuple ne pédalent pas dans la bonne direction et sous prétexte d’égalité, empêchent littéralement les entreprises, essentiellement les PME et les ETI de pouvoir travailler, avec de nouvelles taxes, de nouveaux impôts, de nouvelles contraintes, de nouvelles dépenses, là où il faudrait simplifier, réduire le coût du travail et surtout, cesser les dépenses inutiles qui représentent en France des sommes faramineuses. Méconnaissance économique, aveuglement idéologique, sans doute les deux, font que cette assemblée, ces Ministres, dont la plupart n’ont aucune idée de l’entreprise et du travail, de par leurs origines sociales et leur appartenance de classe, prennent en permanence des décision totalement contre productive et en aucune manière susceptibles de nous ramener dans une moyenne européenne déjà pas si mirobolante. Et les administrés et entrepreneurs regardent les bras ballants, faute de possibilité d’intervention, l’édifice France s’écrouler lentement. De là à penser que c’était là la mission des deux quinquennats Macron, il n’y a qu’un tout petit pas…