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Le général Mandon raconte du flan

Par Serge Fontalar

Le grand Manitou des communes de France a invité celui des armées françaises afin qu’il soit « en prise, avec le pays réel métropolitain et ultramarin ». David Lisnard reprend ainsi la terminologie maurrassienne pays réel/pays légal, voilà qui s’annonce bien, d’autant qu’il évoque « des enjeux que nous avons en commun ». Et le général Mandon de lui répondre que s’il a « accepté cet échange avec vous, c’est parce que le moment, pour moi, est particulièrement grave ». Bigre, on va enfin pouvoir évoquer la présence militaire française en Indo-pacifique, nouveau centre du monde mais aussi la guerre intérieure déclarée contre le narco-trafic, sujet sur lequel Emmanuel Macron affirme vouloir se pencher.

Eh bien patatrac, pas du tout ! On a tout à fait autre chose. On prend le même… le général Mandon, « la voix de son Maître » et on recommence… il est méchant monsieur Poutine.

En fait, le général nous prend pour des billes car il « regarde au-delà de nos frontières l’évolution et, très sincèrement, aujourd’hui, je vois que toute l’anticipation qui avait été faite sur notre pays et que l’on trouve dans les grands documents d’évaluation stratégique de notre environnement, tout cela est en train de se concrétiser et malheureusement la dégradation s’accélère ». Mais alors, général, comment se fait-il que la République n’ait cessé de réduire dramatiquement le format de nos armées au fait que les prochains conflits seraient « asymétriques » ? Allons donc, général, il conviendrait mieux d’enseigner à l’école de Coëtquidan les règles de guerre intérieure et aux officiers à se préparer à ce type de guerre ou, pour reprendre la terminologie de la IVe République, de « maintien de l’ordre ». Les stratèges pourraient s’inspirer des retours d’expérience de la guerre intérieure qu’a connue l’Algérie avec les islamistes, ou des attentats de novembre 2015 à Paris (vous avez dit guerre mon général ?). Ces temps de cours ne seraient pas perdus et nous n’aurions pas, une fois de plus, une guerre de retard.

Mais non, le général Mandon, pour satisfaire son Maître et promoteur, le PDG de la République, reprend le refrain du « risque » provenant de l’Est, et deux pincées de peur cela permet de changer de sujet et de détourner le pays réel de ceux qui l’inquiètent ou qui l’indignent.

Ceci dit, le général maîtrise le « en même temps » macroniste : « Alors, oui, la situation est grave. Mais je veux vous dire aussi qu’elle n’est pas désespérée. Parce que la France a des forces formidables. Et parmi ces forces, il y a l’esprit de résistance, l’esprit d’unité, l’esprit de défense. Ce que j’observe dans notre jeunesse, dans nos armées, mais aussi dans vos territoires ». Alors là, général, trop c’est trop… La France n’a qu’une force, c’est son arme stratégique, ses nouveaux missiles nucléaires, mais à cause de l’idéologie progressiste elle n’a plus d’esprit de résistance, ni d’esprit d’unité ni d’esprit de défense. Comment le pourrait-elle lorsqu’une très large partie des jeunes musulmans nés sur le sol français donne priorité à la Charia sur la loi républicaine (à quand le retour au droit du sang ?).

En agitant le chiffon russe, mon général, vous ne rendez pas service à la France mais tout juste au gamin qui la dirige.

https://www.actionfrancaise.net/2025/11/21/le-general-mandon-raconte-du-flan/

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