Il y a eu un instant où tout a basculé, s’est enrayé, grippé. Quand ? en 2017, pour quelle raison ? Ca, l’histoire nous le dira, des analystes feront ce travail, mais aujourd’hui, en face de cette triste réalité, c’est difficile de le dire : fatigue des sens, sape des fondations de notre civilisation, culture de l’auto mutilation, rejet des traditions… Ce qui l’est encore plus c’est de constater la déchéance de notre personnel politique, de ces acteurs censés incarner le savoir, la compétence. Ils apparaissent totalement loufoques, agissant plus en gamins écervelés qu’en adultes responsables. Il ne faut pas seulement des médiocres, pour démanteler une civilisation, il faut des mesquins, il faut des fielleux, c’est avec eux que l’on détruit une démocratie, un état de droit. Macron fut et demeure l’artisan de cette déchéance. Quand les experts seront autorisés à se pencher sur le cas clinique du personnage et que des témoignages fidèles de ses comportements et de ses propos nous parviendront sans le filtre de la censure, sans la crainte de la sanction, nous aurons un début de réponse, et les responsabilités seront dévoilés, ceux qui savaient et qui n’ont rien fait, devront répondre de leur complicité.
Sur le modèle de ce qu’a fait le général De Gaulle à la libération, il faudra nettoyer. L’homme s’est entouré d’incapables au verbe haut pour mieux briller mais qui ont tous un point commun avec lui, celui d’occulter le réel et de décrire le monde tel qu’ils voudraient qu’il soit, non tel qu’il est. C’est là un tour de force qui devient un danger, car si dans la cour d’une école primaire, l’imagination est propice à l’épanouissement créateur de l’individu, quand elle frappe un adulte en charge d’un ministère, elle devient la succursale du déclin, de la risée, et porte les germes d’un danger national en devenir. Jean Noël Barrot est sans doute le représentant le plus significatif de cette errance. Son physique d’abord, un regard révulsé avec lequel il fixe quelque chose qu’il est le seul à voir, le ton qu’il emploie ensuite. Jamais une once de calme, ses paroles sont toujours enveloppées d’une hargne sourde, ses mots sont des canines qui lacèrent, il jette à la face du monde son aigreur et son agressivité, il ne semble heureux que lorsqu’il piétine, qu’il mord, qu’il exulte son hostilité à tous ceux qui osent ne pas penser comme lui, qui se hasardent tout simplement à penser. Dans une de ses ellipses Orweliennes dont il a le secret et la maîtrise, il vient de déclarer, pour justifier des nouvelles sanctions notamment contre des ressortissants Français vivants en Russie, que la dite Russie avait perdu la guerre, économiquement, militairement, stratégiquement. Ceci pour justifier du gel des avoirs russes et des sanctions à l’encontre, et c’est une première dans un Etat qui se prétend de droit, de sanctionner ses ressortissants, sans passer devant un tribunal et sans qu’il y ait eu condamnation. Les intéressés ont d’ailleurs porté plainte. Notre ministre invente un scénario, le déclare comme vérité et tous ceux qui le nieraient seraient donc des agents du Kremlin.
Comme il ne peut quand même pas dire que l’Ukraine gagne sur le terrain, il minimise pour affirmer que les gains russes sont insignifiants. En réalité il ne faut pas dire que l’Ukraine s’effondre, que la guerre, comme le rappelle à présent Trump régulièrement, ainsi que son vice président, est perdue. Barrot trépigne, pique sa crise, ce n’est pas possible que tout ce qu’ils disent depuis trois ans soit faux. Le réel est insupportable, alors on l’efface, on le nie, et l’étaler fait de vous un agent étranger, plus dangereux que ceux qui vendent nos fleurons industriels comme Alsthom ou les turbines nucléaires ou nos données, mais de cela chut… Ce qui est intéressant c’est de voir que les USA renforcent leur propre législation contre tous ceux qui censurent la parole. Les derniers propos de notre ministre devraient lui valoir interdiction de se rendre aux USA, si bien entendu Trump met en pratique ce qu’il a récemment dit : plus de visa pour ceux qui de près ou de loin participent à la censure de la liberté d’expression. Ce qui preux ou prou devrait concerner tous les membres de la commission européenne, et nos dirigeants. Trump va-t-il faire l’objet de sanction comme Xavier Moreau ou Jacques Baud ? La vérité est plus crue, Bruxelles panique, la Belgique ne veut pas céder les avoirs russes, Ursula menace, c’est la pratique habituelle, de lui enlever le droit de vote. Résultat le parti nationaliste souverainiste explose et parle à son tour de quitter l’UE ! Mince, voilà que les joueurs ne veulent plus se soumettre. Alors ils durcissent le ton, crient que l’Ukraine n’a pas perdu, qu’elle ne le peut pas, qu’elle ne le doit pas, et nous sommes tous invités à reprendre ce mantra, les bras tendus vers le ciel dans un nuage d’encens, au son d’un bol tibétain… Hélas pour eux, ça ne marche pas ainsi. Dans une guerre, ce qu’ils ne savent pas, c’est que c’est le vainqueur qui dicte ses conditions. Ils découvrent cela, et l’angoisse monte d’un cran, de plus voilà que la Belgique se met à vouloir quitter le navire… Des bruits de couloir rapportent que la Pologne envisagerait aussi, après avoir bien profité de l’argent, de prendre la poudre d’escampette, et chose plus latente, derrière la Belgique et ses velléités de liberté, se cacherait l’Italie. On le répète au RPF depuis un certain temps, elle se prépare patiemment à quitter l’UE, sinon pourquoi aurait-elle demandé à récupérer tout son or de la BCE ? Bruxelles n’a plus qu’une arme, la répression, la censure, exactement comme un pays totalitaire.
Ce n’est pas un hasard si dans le dernier paquet de sanction les agences de voyages sont interdites de proposer des voyages en Russie. Ne pas aller voir sur place la réalité, ce que la presse et le narratif officiel nous cachent, que tout va bien là bas, que les gens ne dorment pas dans la rue, en haillons, que la jeunesse ne quitte pas le pays, contrairement à la France qui bat des records d’expatriation, que le chômage est au plus bas, et que la croissance est toujours au-dessus de 4%. Pour ce qui est de son PIB que certains comparent encore à celui de l’Espagne pour rabaisser une économie qui est la quatrième du monde, ils oublient volontairement une chose : La Russie est autonome pour presque tout, produit de tout et possède dans son sous sol toutes les richesses et matières premières, de plus c’est en parité de pouvoir d’achat que l’on juge la richesse, ce n’est pas pour rien que Trump veut vite reprendre le commerce avec elle. Il nous a fait d’ailleurs comprendre que sa patience était arrivée à son terme. Le prétexte de la liberté d’expression sera sans doute suffisant pour mettre à exécution son plan, dévoilé par son « faux ennemi » Elon Musk, à savoir, la dissolution de l’UE.