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  • Suède: la droite et l'extrême-droite font chuter le gouvernement

    Le Premier ministre suédois a annoncé ce mercredi des élections législatives anticipées en mars 2015, pour sortir de la crise provoquée par l'adoption du budget de l'opposition par le Parlement, avec le soutien du parti populiste.

    L'extrême droite a eu raison du tout jeune gouvernement suédois du social-démocrate Stefan Löfven, après seulement deux mois au pouvoir. Pour la première fois depuis 1958 des élections législatives anticipées vont êtres convoquées, le 22 mars prochain. 

    La crise a été déclenchée mardi par la décision du troisième parti du pays, les Démocrates de Suède (extrême droite), de joindre ses voix pour faire adopter le budget proposé par l'opposition de l'Alliance (centre-droit).

    Une crise prévisible faute de majorité solide

    En pleine ascension électorale après leur victoire aux législatives du 14 septembre, les populistes se servent du pouvoir que leur octroie la division du paysage politique en trois blocs minoritaires incapables de s'entendre. 

    Les populistes avaient juré de "faire tomber tout gouvernement ou proposition de budget qui soutient une hausse de l'immigration". 

    Le peu charismatique Stefan Löfven avait quant à lui prévenu mardi qu'il démissionnerait si le budget de l'opposition était adopté. "Que je reste et que je l'exécute, c'est exclu", avait-il déclaré au quotidien Dagens Nyheter. 

    Son gouvernement de coalition de gauche ne dispose que d'une majorité relative au Riksdag (138 sièges sur 349), même en s'appuyant sur les voix du Parti de gauche (21 sièges). 

    Les 141 de l'opposition de centre droit associées aux 49 voix des Démocrates de Suède forment en revanche la majorité absolue. 

    source : L'Express avec afp :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEZyFEyEZvOZyVHhR.shtml

  • Le laïcisme sent le sapin...

    La polémique sur l'installation des crèches dans des lieux publics, et surtout dans des mairies où elles font concurrence à déesse Marianne, n'en finit plus de faire des vagues. Serait-ce là encore la goutte d'eau qui fait déborder le vase ? L'outrance intrinsèque au laïcisme (voir le communiqué du Parti Radical, daté du ... 4 novembre) a fini par exaspérer le commun des Français, attaché aux joies simples, parmi lesquelles la crèche de Noël.

    Prudents, les laïcards se réfèrent à l'article 28 de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat : 

    "Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions." 

    L'histoire se répète : la sainte famille est exclue des places publiques, il n'y a pas de place pour elle, elle est priée d'aller voir ailleurs et de se cacher.

    Bruno Retailleau dénonce une "décision grotesque", Nicolas Bay une "vision erronée de la laïcité", Jean-Frédéric Poisson une "idéologie  irrespectueuse de notre culture"...

    Sur Facebook les pages fleurissent (ici et ), sur Twitter, le hashtag#TouchePasAMaCrèche rencontre un franc succès.

    Nicolas Cadène, rapporteur général auprès de l'Observatoire de la laïcité, est un peu embêté. Selon lui, c'est parce qu'il y a une représentation de Jésus et de Marie en miniature que la structure ne peut être exposée. Maisil reconnaît néanmoins qu'il faut examiner au cas par cas et ne pas être excessif :

    "Il y a 20 ans, ce genre de choses n'aurait pas posé problème. Si ici, cela semble justifié, il ne faut pas que la laïcité devienne une arme anti-religion alors que c'est un outil de vivre ensemble. En temps de crise, elle est parfois détournée à des fins de raidissement, de repli sur soi ou de discrimination de l'autre."

    "Arme anti-religion", c'est bien le cas si l'on lit les statuts de l'association de la Libre Pensée qui a attaqué le Conseil Général de Vendée en Justice pour supprimer la crèche de Noël qui était pourtant exposée depuis 1988 à la satisfaction des employés de mairie :

    L

    Michel Janva