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  • « L’extrême droite ne mérite pas la France ». Et vous, M. Valls ?

    Le PS va tenter de convaincre les électeurs par des arguments de bas étage, des arguments qui n'en sont plus tant il ne peut opposer que des résultats catastrophiques.

    Du Salon de l’agriculture à la moindre de ses interventions, notamment en campagne électorale comme à Palaja, près de Carcasonne, où il s’est déplacé (à nos frais ?), Manuel Valls n’a qu’une obsession : le Front national. « L’extrême  droite, a-t-il martelé, ne mérite pas la France. Je n’ai qu’un adversaire, la France n’a qu’un adversaire. » Ce n’est pas le chômage, ni le salafisme, ni même l’économie désastreuse, c’est l’extrême droite, autant dire Marine Le Pen, qu’il ne nomme jamais, comme d’ailleurs Nicolas Sarkozy qui ne prononce jamais ce nom, à jamais maudit, mais n’en pense pas moins. 

« L’extrême droite n’aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme » et encore « Ce n’est pas seulement l’adversaire principal de la gauche mais du pays ». L’accusation est forte, implacable. Et il le dit avec ses yeux qui savent être féroces, sa gestuelle qui pointe l’index vers l’épouvantable vision que lui engendre le résultat des sondages.

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  • Rien ne sert de courir...

    « Rien ne sert de courir, il faut partir à point »

    Nous connaissons tous ce célèbre vers de la fable du Lièvre et de la Tortue de Jean de La Fontaine. Nous pourrions imaginer que le monde moderne, c’est le lièvre, toujours pressé d’aller et de venir, d’être le premier à tout prix. Et puis nous sommes la tortue, la longue mémoire qui se déplace lentement, passe sans faire de bruit mais finit toujours par arriver à son objectif.

    Le monde moderne est marqué par l’agitation, le bougisme, les « buzz » et parfois nous nous faisons aspirer par la matrice, ce qui nous prive de notre liberté. La liberté de penser, d’analyser, de passer outre. Notre fond propre, celui de l’homme européen est d’avoir conscience d’être un maillon dans la chaîne du temps, d’être des héritiers mais aussi des passeurs et des bâtisseurs.

    Ce monde n’est pas le nôtre, son agitation est une nuisance pour nous, elle nous empêche d’avoir l’esprit libre, de regarder l’horizon avec le regard clair. Nos ancêtres bâtissaient des monuments qui défiaient le temps. Nous devons prendre du recul et de la distance.

    Centenaire oblige, je songe souvent à ces poilus de 14/18. Ils étaient nombreux à être là parce qu’il le fallait, et parce que c’était normal de défendre la patrie, mais je me demande aussi à quoi ils pensaient dans leurs tranchées boueuses et puantes. Beaucoup devaient penser à leur famille, restée là-bas dans la campagne, là où le blé pousse du sol de France depuis des générations, où le bétail broute l’herbe verte et saine sans se soucier le moins du monde de l’agitation des hommes. Ils étaient humbles et nourrissaient la patrie. Et puis je pense à ce vieillard assis devant cette ferme en grosse pierres blanches qui a traversé les siècles, celle où il est né et où sa famille est née. Une vie de labeur et l’espoir pour que ses enfants et petits-enfants puissent continuer à produire ce bon grain de France. Pourtant ce vieillard est aujourd’hui pétrifié, lui qui a connu les tourments du XIXe siècle, les révoltes, les changements de régimes politiques, ses hommes arrachés à la terre et qu’on a jeté dans les usines et dans les mines. Tout cela n’a jamais entravé la marche de son temps à lui. Le blé qui ne poussera pas plus vite, la charrette qui n’ira pas plus loin. Il est assis, avec sa canne, le regard perdu. Son fils a été enlevé par la grande faucheuse quelque part en Alsace ou en Lorraine. Il ne sait pas trop. Il se souvient que les Allemands nous l’avaient pris et qu’on devait le reprendre. C’est du moins ce que lui avaient dit les hussards noirs de la République.

    Ce vieillard s‘est éteint de douleur de savoir son fils mort, qui jamais ne reprendrait la ferme. C’est une famille qui est brisée, une épouse éplorée obligée de gagner la ville, laissant derrière elle cette vieille ferme massive, un enfant qui n’a plus de père et devra travailler dans des usines monstrueuses et survivre de petits vols dans les rues grises d’une cité minière sans âme. Cet enfant oubliera même ce qu’est le sol de France. Et ses enfants après lui ne le sauront pas non plus. La France a gagné mais l’Europe a perdue. Dans les rues les gueules cassées mendient, les politiciens et les industriels se gavent dans les salons. Les anciens combattants demandent des comptes. La police toujours fidèle aux ordres tire dans la foule. Il y a des morts.

    Ils ont été assassinés par la patrie qu’ils ont défendue. Eux qui ont triomphé de la grande Allemagne, des pluies d’acier, de la faim, de la boue, de la puanteur, qui ont enterré leurs camarades morts au combat, les voila impuissants à renverser ce régime corrompu.

    Et puis je regarde le monde dans lequel nous vivons, je vois ces cohortes de drapeaux bleus et roses, ce parti qui récolte un quart des voix pour « la patrie », mais surtout je vois combien nous sommes peu nombreux à rester attachés à nos principes, à nous souvenir, à savoir qu’à défaut de bâtir nous pouvons passer. Je songe à la mort de Dominique Venner.

    Je me dis que nous ne devons pas être prisonniers des contingences du temps, nous sommes des Européens, héritiers d’une longue, grande et belle histoire, nous avons en nous cette capacité à penser l’avenir. Nous savons ce que signifie le sang versé, nous savons que ces charognards qui se nourrissent sur le cadavre encore chaud de la nation finiront par disparaitre, mais que l’esprit européen quant à lui demeurera. Nous pouvons connaître milles défaites ou milles déconvenues, l’important c'est que chacun de nous soit un passeur et demain un bâtisseur.

    Nous sommes la tortue, les lièvres s’agitent autour de nous, laissons-les faire, notre victoire est certaine car l’Europe est éternelle.

    Jean/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • [Lu sur le net] Quelle légitimité démocratique pour la présence des immigrés en France ?

    Si l’écrasante majorité des migrants sont toujours venus en France de manière légale, en revanche, la lecture des programmes électoraux des cinq derniers présidents de la république et de leur parti montre que jamais ils n’ont annoncé le nombre de permis de séjours et visas qu’ils allaient octroyer massivement, ni les naturalisations massives et encore moins les régularisations de clandestins massives. Aucun programme politique n’a non plus annoncé la fin des contrôles au frontières nationales, ni le transfert des compétences en matière de droit d’asile et de visas à Bruxelles depuis le Traité d’Amsterdam en 1998.

    Cela pose donc une question extrêmement grave. Si les grandes entreprises ont milité pour l’accueil de cette main d’œuvre bon marché, le peuple français qui en subit les coûts annexes (logement, prestations sociales, scolarisation) n’a pas été consulté. Embêtant pour un pays qui se prétend être une des plus grandes démocraties du monde.

    Rappel des programmes politiques des différentes campagnes électorales des partis au pouvoir depuis 1969 [...]

    Lire la suite : www.islamisation.fr

    http://fr.novopress.info/123747/lu-sur-le-net-quelle-legitimite-democratique-pour-la-presence-des-immigres-en-france/

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XIII)

    Au-delà des bobards officiels sur « l’esprit du 11 janvier » et le « rebond » de François Hollande, les sondages dressent une image beaucoup plus nuancée de l’évolution de l’opinion française.

    Un manque de confiance persistant dans les promesses de l’oligarchie

    68% des personnes interrogées estiment que le gouvernement va annoncer de nouveaux impôts en 2015 (baromètre mensuel Vivavoice/BPCE/le Monde/France info, Le Monde du 19 décembre 2014).

    Seules 13% des personnes interrogées jugent positive l’action du gouvernement et 67% qu’il les informe mal (étude LH2/BVA pour le Service d’information du gouvernement du 12 au 16 novembre 2014).

    86% des personnes interrogées estiment que la politique économique menée par le gouvernement est « mauvaise » (46% la jugeant même « très mauvaise »). Seuls 14% considèrent qu’il s’agit d’une « bonne » politique (1% « très bonne » et 13% « plutôt bonne »). Le jugement à l’égard de la politique économique du gouvernement est critique même parmi les sympathisants de gauche : seuls 29% d’entre eux qualifient la politique économique de « bonne » (sondage Odoxa pour les Echos et Radio classique des 4 et 5 décembre 2014).

    Seules 29% des personnes interrogées se déclarent optimistes ou très optimistes en pensant à l’avenir, pour elles et leurs enfants (sondage IFOP/Dimanche Ouest France des 19 et 20 décembre 2014).

    Seules trois personnes interrogées sur dix (30%) estiment que la situation économique de la France sera meilleure à la fin de l’année 2015. Les résultats sont quasiment identiques si l’on se place à la fin du quinquennat de François Hollande en 2017 : seules 31% des personnes interrogées pensent que la situation économique se sera améliorée d’ici là, tandis que 64% estiment qu’elle sera « moins bonne » (sondage BVA/Orange des 17 et 18 décembre 2014).

    56% des personnes interrogées estiment que la loi Macron pour la croissance et l’activité ne contribuera pas à la relance de l’économie (sondage CSA/Les Echos/Institut Montaigne des 6 et 7 janvier 2015).

    Les attentats terroristes de janvier : une brève embellie pour le pouvoir…

    93% des personnes interrogées perçoivent la menace terroriste comme élevée ; mais seules 51% font confiance au président de la République et au gouvernement « pour faire face et lutter contre le terrorisme » (sondage l’édition du Soir/Ouest France/Ifop des 8 et 9 janvier 2015).

    La cote de popularité de François Hollande s’établit à 34%, soit 10 points de plus selon le baromètre BVA/Orange/iTélé des 13 et 14 janvier 2015. Elle s’établit à 40% d’opinions favorables selon le baromètre Ifop/Fiducial/Paris-Match des 16 et 17 janvier 2015 ; 59% des personnes interrogées déclarent désapprouver son action, score en baisse. Mais la cote de popularité de François Hollande est déjà retombée à 30%d’opinions favorables début février, soit -4 points par rapport à janvier (baromètre Orange/iTélé des 10 et 11 février 2015).

    70% des personnes interrogées déclarent ne se sentir « ni plus ni moins fières qu’auparavant » après les attentats et les marches du 11 janvier 2015 (sondage BVA/iTélé des 29 et 30 janvier 2015).

    63% des personnes interrogées estiment que François Hollande n’a pas changé depuis les attentats de janvier (sondage Odoxa CQFD/iTélé des 5 et 6 février 2015).

    6 personnes interrogées sur 10 se déclarent opposées au vote des étrangers non communautaires aux élections municipales (sondage Odoxa/iTélé/le Parisien des 11 et 12 décembre 2014), soit un résultatinverse de celui de novembre 2011.

    68% des personnes interrogées se déclarent d’accord avec la phrase « on en fait plus pour les immigrés que pour les Français » (sondage IFOP du 28 au 30 janvier 2015).

    71% des personnes interrogées seraient « plutôt favorables » à la présence de crèches de Noël dans les administrations et les bâtiments publics (sondage IFOP/Ouest-France publié le 14 décembre 2014).

    …ou une embellie plus durable pour le Front national ?

    58% des personnes interrogées et 77% de celles qui se déclarent sympathisantes de droite considèrent que « le Front national doit à présent être considéré comme un parti comme les autres » (sondage Odoxa/Orange/France Inter/L’Express des 11 et 12 décembre 2014).

    65% des personnes interrogées estiment que le FN n’est pas capable de gouverner (sondage OpinionWay/metronews/lci des 2 au 4 février 2015).

    31% des personnes interrogées se déclarent prêtes à voter pour le Front national lors des élections départementales des 22 et 29 mars 2015 (sondage BVA Orange/iTélé, Le Bulletin quotidien du 16 février 2015).

    43% des personnes interrogées se déclarant sympathisantes de l’UMP sont favorables à un « accord électoral national » avec le Front national pour les élections départementales et régionales (sondage TNS Sofres/France Info/le Monde/Canal+ du 29 janvier au 2 février 2015).

    Et les présidentiables de 2017 ?

    Marine Le Pen serait en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec de 29 à 31% des voix si celle-ci avait lieu dimanche 1er février 2015 selon le sondage IFOP des 21 et 23 janvier 2015.

    72% des personnes interrogées estiment que Manuel Valls serait un meilleur président de la République que François Hollande (sondage Odoxa des 22 et 23 janvier 2015).

    39% des personnes interrogées se déclarant sympathisantes de l’UMP, contre 65% en septembre 2014, souhaitent la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2017 (sondage BVA-Orange/iTélé des 5 et 6 février 2015).

    Michel Geoffroy, 19 février 2015

    http://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xiii/