Nous publions aujourd’hui le septième volet de notre enquête. Co-fondateur et rédacteur en chef du site Europe Maxima, rédacteur à Synthèse nationale et chroniqueur habdomadaire du « Village planétaire » sur la web-radio de TVLibertés, auteur de plusieurs essais de géopolitique et d’histoire des idées dont Pour la Troisième Voie solidariste (Bouquins de Synthèse nationale), Georges Feltin-Tracol vient de diriger un travail collectif à paraître, une fois le confinement fini, chez le même éditeur, Réflexions pour un nouveau corporatisme.
S.N.
Georges Feltin-Tracol
L’idéologie mondialiste peut-elle vraiment détester le coronavirus ? Quelle étrange question : un ensemble d’idées, de concepts et de théories qui supposent une unité du genre humain n’éprouve aucun sentiment pour une souche virale et réciproquement. Et pourtant ! Avec le rétablissement des frontières, y compris intra-régionales, l’assignation à résidence pour tous, l’insistance à respecter la « distanciation sociale », la valorisation des « gestes-barrières » qui auraient pu aussi s’appeler « gestes-frontières », la volonté manifeste de « fliquer » malades et porteurs asymptomatiques ainsi que la petite musique lancinante en faveur de la « renationalisation » et de la « relocalisation » des économies, il serait facile d’imaginer que le cosmopolitisme vient de subir une lourde défaite.