Toute dette publique est d'abord et au final une décision politique, et donc une décision de violence politique : violence de l'impôt, surtout quand il est justifié par des considérations extra-nationales et moralisantes. Une violence qui s'exerce surtout à l'encontre des classes pauvres.
Il est entendu comme une évidence que la dette n’est pas un problème tant le déferlement de monnaie de singe (le quantitative easing, assouplissement monétaire) devrait continuer par la grâce de la BCE. Il est vrai que le coût du service de la dette, en France, a baissé logiquement en raison de taux nuls ou négatifs : en 2018 les intérêts représentaient 3 % de la dépense publique contre plus de 6 % dans les années 90 pour une dette plus modeste.