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culture et histoire - Page 1431

  • Grand Entretien de décembre 2014 – Républicanisme, monarchie, remigration (2/3)

  • Retrouver le style (2) par Gabriele Adinolfi

    NdT : deuxième partie de la présentation de la Guilde des Lansquenets par Gabriele Adinolfi. Première partie publiée ici

    « Quiconque est désireux d'agir rapidement peut me contacter ici[1] ou à l'adresse ga@gabrieleadinolfi.it afin de recevoir les premières instructions.

    Après une longue réflexion j'ai compris ce qui va suivre. Vous aurez plus de détails en suivant le lien provisoire www.lanzichenecchi.weebly.com (nous communiquerons bientôt celui qui sera définitif, dès qu'il sera en ligne).

    Résumons brièvement l' « issue de secours[2] » :

    Elle prend la forme d'une association corporative – au sens précisément de ce qui « fait corps » – de tradition médiévale. C'est la  « gilda dei lanzichenecchi » [la « guilde des lansquenets »].

    Nous traversons [en effet] des terres dévastées, fréquemment en proie à l'anarchie démocratique, à l’individualisme exacerbé, au narcissisme des opinions, au relativisme égalitaire et à l'avilissement le plus vulgaire.

    Là où chacun est identique à un autre, là où tout se vaut, règnent nécessairement la discorde, l'abrutissement, la médisance, la calomnie, la fourberie et la détresse.

    À cela, les organisations ne peuvent trouver de réponses, puisqu'en admettant qu'elles arrivent à retrouver leur verticalité et à sacraliser les espaces, elles ne peuvent ni agir sur l'humus qui les entoure ni sur les racines qui les fondent.

    Bien que les mouvements militants soient souvent critiqués, ce sont surtout les individus seuls, les francs-tireurs, souffrant dans leur chair, arrogants, présomptueux et prétentieux, qui sont les premiers à donner le maximum d'eux-mêmes pour faire pourrir – par simple culture de la violence – cet humus qui mérite un tout autre destin.

    La contre-offensive doit être transversale, d'une grande ampleur, tout en agissant seulement et exclusivement sur le style et sur la fierté de notre histoire.

    Elle doit s'engager à ne pas interférer entre les mouvements politiques, à l'égard desquels il faut se mettre au service quand leurs bonnes intentions sont évidentes et reconnues.

    Elle s'engage aussi à ne pas créer la soumission.

    Aucune prétention, aucun orgueil, aucun complexe de supériorité mais une humilité issue de la mystique fasciste.

    Servir et ne pas asservir.

    Être et ne pas apparaître.

    La Guilde est une association qui assume la tâche d' :

    - Organiser et/ou promouvoir les projets de revendication historique et de rétablissement de la dignité menacée par les calomniateurs, notamment par les « rossignols de l'empereur[3] ».

    - Agir de manière coordonnée, pour atténuer les polémiques et pour limiter d'emblée l'insolence et les calomnies qui, de la vie réelle à la vie sociale, ont un impact dévastateur.

    - Travailler sur soi-même pour retrouver le style qui, une fois reconquis, ne se développera jamais jusqu'au stade de la présomption mais plutôt comme exemple silencieux.

    - Créer des synergies, c'est-à-dire des cercles locaux, exclusivement engagés dans les valeurs et le métapolitique, et qui animent sur ces deux plans des rencontres et des activités, y compris des expositions et des concours.

    - Sur le plan structural enfin. [Il faut créer des synergies] au niveau des échanges commerciaux, touristiques, culturels, constituer des réseaux productifs et/ou distributifs, qui peuvent nous permettre de faire ce pas décisif qui nous manque encore aujourd'hui.

    Comment faire ? :

    - Avant toute chose, il faut rendre explicite son adhésion et se mettre d'accord sur ce qu'il faut faire.

    - En attendant, il faut avoir une vue d'ensemble de son entourage pour identifier d'autres personnes intéressées et les mettre en avant.

    - Il faut s'engager à exprimer le projet de la guilde tel qu'il est, sans le mécomprendre ou le mystifier, en soulignant qu'il ne s'agit pas d'un mouvement politique, ni d'un parti, ni d'un groupe, ni d'une loge, ni d'une église ou d'une secte, mais d'une association d'hommes libres vouée à l'impersonnalité active et au soutien de quiconque agit correctement sans prétendre se substituer à autrui ni l'influencer.

    - Il faut écrire à ga@gabrieleadinolfi.it et se mettre à disposition et/ou proposer quelque chose de constructif.

    - Il faut faire connaître l'initiative, la diffuser par tous les moyens et à tout le monde.

    - Il faut agir « sans attendre quelqu'un comme les moines l'abbé[4] ».

    Pour donner vie au projet, nous avons bien évidemment besoin de trois choses :

    De ressources humaines

    Un minimum de financements

    Des aides pour l'organisation

    Les détails sur le site ou par mail comme annoncé plus haut. »

    Gabriele Adinolfi

    Traduction : Aymeric

    Source : facebook - Gabriele Adinolfi Pagina Due


    [1] NdT : sur la page facebook de Gabriele Adinolfi

    [2]NdT : cf. l'article précédent. http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/11/23/retrouver-le-style-par-gabriele-adinolfi-5495986.html

    [3]NdT : allusion au conte d'Andersen Le Rossignol et l'Empereur de Chine, dans lequel ce dernier croit pouvoir faire l'acquisition d'un rossignol mécanique au chant aussi mélodieux que l'authentique. Le conte est une métaphore sur l'impossibilité d'acquérir le talent d'autrui.

    [4]NdT : n'attendre personne pour agir. Adinolfi dit « ci si muove senza aspettare che piova per bere ».

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/01/04/retrouver-le-style-2-par-gabriele-adinolfi-5526064.html

  • Retrouver le style (par Gabriele Adinolfi)

    NDT : Texte préliminaire à la création de la Guilde des lansquenets (Gilda dei lanzichenecchi), par Gabriele Adinolfi. Site à consulter ici

    "Retrouver le style : j'y reviens"

    Trois jours après mon appel pour établir ensemble, via le recours à un style impersonnel, une issue de secours à la décomposition générale, j'observe un intérêt très nourri pour cette question. Je tiens à rappeler ce que j'ai déjà exprimé sur ce sujet et qu'on peut relire à tout moment (http://www.noreporter.org/index.php?option=com_content&am...), à savoir, que j'ai une idée en tête et que je la développerai le moment venu. Je désire cependant qu'il y ait une synergie, un échange. Pas seulement recevoir l'assentiment, ce qui est appréciable, mais aussi des suggestions et des propositions.

    Je répète qu'il ne s'agit pas de construire des mouvements, des partis ou des coopérations, mais d'agir de façon impersonnelle et efficace pour renforcer la forme, le style. Nous devons produire et légitimer des choses excellentes, qui ne soient pas narcissiques, individualistes, pompeuses et arrogantes, mais qui se manifestent sur un mode quasi imperceptible.

    C'est quelque chose à la fois de franciscain, de communautaire et d'efficace. L'idée consiste à agir pour imposer, silencieusement et sans parader, l'exemple solaire du désintérêt constructif.

    C'est quelque chose qui possède donc la fluidité nécessaire pour surmonter de solides et paralysants obstacles, mais seulement cela, sans avoir la prétention de mettre tout le monde d'accord, ni de juger les choix de celui qui agit, ni encore moins de proposer de passer l'éponge sans distinction, ce qui aurait pour conséquence de mettre sur un même pied les hommes généreux et les profiteurs, les désintéressés et les polémistes, les assidus et les inconstants, les courageux et les lâches, les fidèles et les déloyaux.

    C'est quelque chose qui assume plutôt la force irrépressible de la marée montante et qui est, de façon exemplaire, transversale, privilégiant partout où cela est possible la concorde à la discorde, le respect à la médisance.

    C'est quelque chose qui devient synergie dans la vie de tous les jours, c'est-à-dire qui implique des opportunités en réseau, aussi bien sur le plan des initiatives que des échanges et des sollicitations.

    C'est quelque chose qui intervient dans tous les domaines afin de les optimiser et de les améliorer, mais sans commettre aucune intrusion ni invasion. »

    Gabriele Adinolfi

    (Traduction par Aymeric)

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/11/23/retrouver-le-style-par-gabriele-adinolfi-5495986.html

  • Croisade et Djihâd : Le problème de la guerre dans le christianisme et l’islam

    "Dieu le veut !"

    C'est par ce cri enthousiaste que, selon les chroniqueurs, les chevaliers présents à Clermont en novembre 1095 répondirent à l'appel d'Urbain II qui leur prescrivait, "pour la rémission de leurs péchés", d'aller combattre les infidèles et leur arracher par la force des armes le Saint Sépulcre, le tombeau du Christ, entre leurs mains depuis 638. Cet appel allait conduire à deux siècles de conflits effectifs en Terre sainte (1096-1291), avec leur cortège de massacres, de captivités et de souffrances diverses, mais plus encore à plusieurs siècles d'idéologie guerrière résultant de la formation d'un concept qui choque aujourd'hui les consciences chrétiennes : la notion de croisade, de guerre sainte.

    Cette notion n'est pas née brusquement dans l'esprit d'Urbain II. Elle est l'aboutissement d'une lente évolution qui conduisit les chrétiens de la non violence primitive à la guerre sacralisée contre les "infidèles", les musulmans ; mieux vaudrait d'ailleurs parler de révolution, tant la métamorphose fut ici radicale. Mais elle s'accomplit en plus de 1000 ans, et non sans déchirements.

    L'islam, pour sa part, ne connut pas semblables tiraillements. La notion de "guerre pour la foi" y fut acceptée dès l'origine et on peut même considérer qu'à l'époque de la première croisade l'élan primitif du djihâd s'était quelque peu affaibli. Ainsi, paradoxalement, c'est la croisade qui en rejoignant le djihâd né bien avant elle, 370 ans plus tôt, contribua à le relancer en terre d'islam. Les braises n'en sont pas encore éteintes aujourd'hui. Raison de plus pour tenter de comprendre l'origine et l'évolution de ces deux notions concurrentes.

    Jésus, Mahomet et la guerre

     

    Même si Jésus ne fut pas le "doux rêveur parcourant les collines de Galilée"qu'imaginait Ernest Renan, il est établi que son message et son attitude furent, tout au long de sa vie, conformes à une exigence rigoureuse : celle d'une absolue non violence. Il affirme en effet que son royaume n'est pas de ce monde, et qu'on le gagne par la soumission aux autorités (alors païennes !), par l'amour de ses ennemis, même au prix du martyre ; il ajoute que quiconque prendra l'épée périra par l'épée : c'est ainsi qu'il refuse d'entraîner dans un coup de force les milliers de pèlerins qui, rassemblées à Jérusalem pour célébrer la Pâque, voient en lui le "roi qui vient" et veulent le porter au pouvoir. Refusant de mêler la foi au politique, il se retire alors à Béthanie, décevant ainsi ses partisans qui l'abandonnent ; arrêté par les soldats romains, il refuse de se défendre, interdit à ses disciples de le faire, et se laisse crucifier, priant même pour les bourreaux qui le clouent sur la croix. Il y a donc chez Jésus un double refus : celui du pouvoir politique, celui de l'usage des armes et de la violence. Rien de tel chez Mahomet qui, dès l'origine, se manifeste à la fois comme prophète de Dieu et chef de guerre avant de devenir chef d'état ; Mahomet n'établit jamais de distinction entre action religieuse et action politique, et n'éprouve aucune réticence à l'usage de la force armée contre ses ennemis, confondus avec les ennemis de la foi. Il prend part à plusieurs combats, les armes à la main, et dirige la plupart des batailles livrées selon ses directives par ses adeptes contre les tribus juives des alentours, puis contre les tribus arabes païennes. Il ne recule pas non plus devant l'assassinat politique, faisant ainsi "liquider" ses adversaires (par exemple les poètes arabes qui l'avaient dénigré dans leurs œuvres). L'usage des armes pour le triomphe de sa cause lui paraît donc tout à fait légitime, tout comme le butin, prise de guerre ; après la victoire, sur ordre du Prophète, ses guerriers tuent les hommes, prennent femmes et enfants comme esclaves et se partagent les biens des vaincus; une révélation coranique vient même établir les règles du partage : le Prophète, outre sa part individuelle, recevra deux dixièmes du butin total qu'il répartira ensuite à parts égales, un tiers pour lui-même, un tiers pour sa famille, un tiers pour les pauvres et orphelins. C'est dire que la guerre ne pose aucun problème de conscience au Prophète; il n'hésite d'ailleurs pas à promettre le paradis aux guerriers de l'islam qui viendraient à mourir dans le djihâd, la lutte armée contre les infidèles. Tabari rapporte à ce sujet cette anecdote : avant le combat de Bedr, Mahomet exortait ses soldats, en leur disant que, pour gagner le Paradis, il ne leur fallait que le martyre. Entendant cela, Omaïr, qui mangeait une poignée de dattes, les jeta en disant : "S'il en est ainsi, j'ai assez d'une date jusqu'à ce que j'entre au Paradis" ; il se lança dans la bataille, tua plusieurs ennemis et trouva la mort lui-même. On le voit, les idées de guerre sainte et de Paradis promis à ceux qui mourraient en combattant les infidèles sont bien présentes dès les origines même de l'islam.

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  • La machine à broyer les identités : quand la tolérance finit en intolérance (II/VI)

    Henri Hude sur Liberté politique, 2e partie :

    "La théorie postmoderne de la justice (celle de John Rawls) postule que la décision juste est celle que prendrait un individu méthodiquement sans identité (la théorie prévoit qu’il fera une loi ne brimant aucune des identités – voir article précédent). La théorie prévoit que cet individu sera neutre, impartial, intéressé à l’équité et à l’égalité entre les identités. Malheureusement, l’expérience contredit la théorie. Voici ce qui se produit en fait : la diversité postiche devient une monoculture libertaire [1].

    L’INDIVIDU qui se veutméthodiquement« sans identité » devient un individusystématiquementanti-identité. Plus encore, il se retrouve bientôtdoté d’une identité négative.

    Il voulait,par méthode, être neutre, impartial, équitable entre tout, pour être juste. Il en vient,par principe, non plus à tolérer n’importe quoi, mais àfavoriser LE n’importe quoi.

    Il se voulait au-dessus des partis et voilà que nous le découvrons a priori du parti de la négation de tout ce qui est, du côté de l’affirmation de la destruction et du néant.

    En un mot, comme il est impossible à l’homme de ne pas avoir d’identité et de ne pas décider par identité, cet individu qui voulait être méthodiquement neutre entre tout se retrouve systématiquement partisan de l’anti-tout. Il se retrouve muni d’une identité dont le contenu est de vouloir différer de toutes les autres et de les nier toutes.Et le seul contenu positif de cette absurdité, c’est le néant.

    Le nom d’un tel système, c’est le nihilisme.

    L’évacuation des diverses identités (non-nihilistes) a donc juste laissé la place à une unique identité nihiliste. Et l’imposition de la monoculture nihiliste se fait sous couvert d’une méthode impartiale et sous prétexte de respecter la diversité. Mais de diversité, il n’y en a pas. Nous sommes tous unis dans une diversité postiche. Il n’y a qu’une seule pensée, nihiliste ; une seule culture, nihiliste ; un seul ordre moral, nihiliste. Et vous avez le droit de penser absolument n’importe quoi, à condition de penser que ce n’est que n’importe quoi. Par conséquent, vous n’avez pas le droit de croire à quelque chose, mais seulement le droit de croire à N’IMPORTE QUOI, c'est-à-dire en RIEN.

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    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • René Guénon : « Le chaos social »

    Naturellement, quand nous nous trouvons en présence d’une idée comme celle d’« égalité », ou comme celle de « progrès », ou comme les autres « dogmes laïques » que presque tous nos contemporains acceptent aveuglément, et dont la plupart ont commencé à se formuler nettement au cours du XVIIIe siècle, il ne nous est pas possible d’admettre que de telles idées aient pris naissance spontanément.

    Ce sont en somme de véritables « suggestions », au sens le plus strict de ce mot, qui ne pouvaient d’ailleurs produire leur effet que dans un milieu déjà préparé à les recevoir ; elles n’ont pas créé de toutes pièces l’état d’esprit qui caractérise l’époque moderne, mais elles ont largement contribué à l’entretenir et à le développer jusqu’à un point qu’il n’aurait sans doute pas atteint sans elles.

    Si ces suggestions venaient à s’évanouir, la mentalité générale serait bien près de changer d’orientation ; c’est pourquoi elles sont si soigneusement entretenues par tous ceux qui ont quelque intérêt à maintenir le désordre, sinon à l’aggraver encore, et aussi pourquoi, dans un temps où l’on prétend tout soumettre à la discussion, elles sont les seules choses qu’on ne se permet jamais de discuter. 

    René Guénon

    La crise du monde moderne, chap. VI – Le chaos social

    http://la-dissidence.org/2015/01/04/rene-guenon-le-chaos-social/

  • Comment casser la machine à broyer notre identité (I/VI)

    Une série signée Henri Hude sur le site de Liberté politique, dont le premier volet traite de l'inversion de la justice par le philosophe américain John Rawls (1921-2002) : la théorie de la justice injuste :

    "La théorie postmoderne de la justice constitue la première machine à broyer toute dignité humaine et toute justice, ainsi que toute identité civilisée. Elle est le principe de légitimité de la barbarie libertaire [1]. Pour ouvrir cette réflexion sur cette inversion de la justice, l’auteur montre tout d’abord comment la non-discrimination est devenue une discrimination.

    La plus célèbre théorie postmoderne de la justice est celle du philosophe américain John Rawls[2]. Elle peut se résumer en trois points :

    1/ Une société libre ne peut pas avoir de doctrine commune ni métaphysique, ni morale, au sujet du bien.

    En effet, cette vérité du bien serait intolérante, totalitaire, discriminante entre les « identités[3] ». Il faut donc rester neutre entre des « conceptions du bien » (= neutralité axiologique), qu’on réputera purement privées, et donc tolérer, en théorie et aussi dans la pratique sociale, toutes les actions dont la tolérance pratique est impliquée par la neutralité axiologique.

    2/ On ne peut pas en rester au premier point, autrement tout serait permis.

    Le libertarisme des opinions nous aurait menés au libertarisme total des actions et nous serions donc reconduits à l’état de nature, c’est‑à-dire à la loi du plus fort, et il n’y aurait plus de justice.

    Un principe objectif de limitation de l’arbitraire est donc nécessaire.

    Malheureusement, des formules du genre : « La liberté de l’un s’arrête où finit celle de l’autre » n’ont aucune utilité dans la plupart des cas litigieux, à savoir quand ces libertés sont en désaccord précisément sur la fixation de cette frontière ; en outre, elles sont valables aussi bien dans l’état de guerre[4].

    3/ En conclusion, il faut, dans une société libre, malgré la neutralité axiologique sur les valeurs, une règle de justice, à la fois « objective » et non liée au « bien », fournissant l’art de vivre en paix malgré les désaccords sur « le bien ».

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    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Liste des affaires qui impliquent la GLNF ou le GODF

    Cogedim (50 millions de francs détournés) 

    Carambouille de Carcassonne (72 millions de francs envolés) 

    Canson (trafic de tableaux et captation d’héritage) 

    Démêlés Noir-Mouillot-Botton

    Embrouilles de la tour BP (détournements de fonds, sept morts suspectes) 

    Krach municipal à Draguignan (trou de 50 millions) 

    Écoutes téléphoniques par la société de sécurité Century (six arrestations) 

    Cliniques de Marseille (meurtres en pagaille) 

    Affaire Schuller-Maréchal

    Carrefour du développement (100 millions détournés) 

    Scandale de la GMF (500 millions évaporés) 

    Si toutes les affaires concernent la GLNF, les deux dernières concernent plutôt le GO, mais une trentaine de frères au total sont cités. 

    L’auteur de ce réquisitoire, Pierre Bertin [un frère indigné], propose d’agir vigoureusement pour rétablir l’ordre au sein de l’obédience. Une sanction exemplaire sera prise contre... Pierre Bertin. Il est suspendu ! Quant aux intrigants impliqués dans des scandales, il ne leur arrivera rien. 

    Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisibles

    http://www.oragesdacier.info/