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culture et histoire - Page 1435

  • Inévitable échec

    Nous avons inauguré en octobre dernier, en collaboration avec l’Observatoire socio-politique (OSP) du diocèse de Fréjus-Toulon, une vaste enquête sur le thème : « Se libérer du libéralisme ? » Nous concentrons ce mois-ci sept interventions dans ce dossier spécial qui présente des points de vue différents, chacun des contributeurs n’engageant que lui-même, nous le rappelons.

    L’époque nous a accoutumés, comme Orwell le savait si bien, à exprimer une vérité par un terme qui signifie exactement son contraire. Le libéralisme n’échappe pas à cette règle, et il se situe pas loin derrière le communisme dans la course au mensonge sur sa propre identité. Il possède même sur la doctrine marxiste-léniniste une supériorité d’ectoplasme qui ne se laisse jamais parfaitement saisir. Les hommes et les femmes qui s’en réclament y entendent rarement le même projet, quand ce n’est pas en eux-mêmes que les vérités de circonstance s’entrechoquent et se contredisent. Certains, généralement les plus cultivés et les plus mesurés, se réclament de la pensée de Montesquieu et de Tocqueville. Très bien. L’apologie de certaines libertés politiques, la proposition d’une organisation politique où les pouvoirs s’équilibrent est parfaitement défendable et honorable. À condition toutefois, selon nous, c’est-à-dire selon la doctrine sociale de l’Église, ou du moins telle que nous l’avons comprise, que ces pouvoirs ne se rendent pas indépendants de la recherche de la vérité et du corps institué qui la propose, savoir l’ecclesia. Mais ce coin poussé dans l’absolutisme classique, avec raison, a été l’occasion historique, peut-être involontairement, de pousser cette idéologie que l’on a par conséquent intitulée du même nom, un libéralisme de mœurs et d’économie qui ne se reconnaît comme but ultime que la satisfaction des intérêts individuels. Ce qui signe de facto, même s’il a fallu plus de deux siècles pour que cette vérité s’impose, la mort de toute anthropologie comme de toute société politique.

    En réalité, il est possible de montrer que c’est la vision d’un homme individu propriétaire de lui-même, plantée dès la Renaissance, décuplée par la Réforme et enfin théorisée au XVIIe siècle, sous la houlette d’un Locke par exemple, qui a fait éclater les règles anciennes, où l’homme ne se devait ni seulement de lui-même, ni seulement pour lui-même, mais se connaissait comme le fruit de sa famille, de ses dieux puis de son Créateur, et organisé ainsi comme une pièce particulière de l’univers dont le destin le dépassait infiniment. Certainement, la révolution du Christ avait conféré à la personne une liberté inouïe en la faisant responsable de son salut propre : mais ce salut n’advenait qu’en communion intense, sacrificielle disons le mot, avec le salut de l’autre, du prochain. Après tout, dans un monde vraiment libéral, il n’y eût jamais eu de sacrifice du Christ. Il aurait payé notre dette à notre créancier, le prince de ce monde. Et encore, quel eût été son intérêt ?

    Le libéralisme d’Adam Smith et de ses successeurs repose dans le fond sur un développement technique qui permet à l’occidental de s’affranchir des effets néfastes de son égoïsme organisateur. Où l’on voit la contradiction historique des tenants du libéralisme : un jour ils affirment que tout le monde a toujours été libéral, l’autre jour ils reconnaissent leurs racines chez leurs théoriciens de l’âge classique. Ou encore, ils en font la promotion au nom d’une sainte lutte contre le socialisme des parasites. Ils oublient toujours opportunément de dire que ce méchant socialisme qu’ils conspuent a été historiquement une réaction, sans doute outrée, à leur libéralisme industriel. C’est cela l’ordre des choses. Le socialisme et le communisme sont les enfants adultères du libéralisme. N’est-il pas étrange que l’époque libérale soit précisément celle des ouvriers asservis, aliénés, qui travaillaient beaucoup plus que leurs aïeux ? [....]

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Inevitable-echec

  • Succès pour Eric Zemmour au Cercle de Lorraine à Bruxelles

    C’était la grande affluence ce midi au Cercle de Lorraine à Bruxelles. Plus de 150 personnes issues du gratin du monde des affaires avaient fait le déplacement pour déjeuner avec Eric Zemmour.

    Ce cercle très « select » situé rue aux Laines, au centre de Bruxelles, près du Palais de Justice, était placé sous haute surveillance dès ce matin. Les médias s’y bousculaient lors de l’arrivée d’Eric Zemmour qui y a pris la parole pour un exposé d’une vingtaine de minutes suivi de quelques questions-réponses  avant de passer à table.

    L’adhésion au Cercle de Lorraine est réservée à des personnalités influentes de la Finance, de la politique, de la diplomatie et des médias.

    Parmi ses membres, on y trouve des hommes d’affaires de premier plan tels Albert Frère, Etienne Davignon, Georges Jacobs, Roland Vaxelaire, etc, mais aussi des hommes politiques aussi variés qu’Elio Di Rupo (ex-premier ministre socialiste de Belgique) ou… Bruno Gollnisch (eurodéputé FN).

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  • Le génie de Tolkien et des Hobbits au cinéma

    Catholique passionné, âme torturée, royaliste magique et linguiste prodige, Tolkien aura mis toute sa science dans son grand-œuvre, adressé comme il se doit à nos enfants.

    Le retour des Hobbits en période de Noël a une dimension sympathique et significative, dans une société qui adore abjurer ses racines chrétiennes et son passé millénaire. Il y a treize ans maintenant, quand le premier volet du Seigneur des anneaux parut au cinéma, trois mois seulement après le 11 septembre, on pouvait penser que ce film magique et surnaturel, tout imprégné de merveilleux médiéval, de blonds guerriers et de dames féériques, pourrait réveiller les âmes assoupies des Occidentaux décimés par leur libéralisme de consommation. Il semble qu’il n’en a rien été, mais sait-on jamais ? Car on se réveille un peu partout en Europe pour résister à l’oppression venue d’ici, venue d’ailleurs.

    Le monde de Tolkien repose sur deux piliers : celui de l’épopée, qui fut le sujet du Seigneur des anneaux. C’est le monde de l’extraordinaire, de la croisade occidentale, de la lutte contre le monstre venu des steppes (comme dans l’Ilya Murometz de Ptouchko) ou de nos vieux enfers. Et celui de ce monde rustique, le monde d’avant la révolution industrielle et du libéralisme qui détruisit l’Europe et puis le monde au nom du pognon et de la consommation, au nom de cette techno-science et du branle-bas des jouissances.

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  • Un jour, un texte ! Le soldat et sa famille, par le Père Michel Gasnier, O.P (3/3)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois, tout en coupant à l'armée française ses moyens: le soldat et sa famille (6)

    « Quatre fillettes vinrent m'ouvrir… » (3/3)

    (Capitaine Gérard de Cathelineau, Parrain de la Promotion de Saint-Cyr 
    "Capitaine de Cathelineau", 1976 – 78.)

    L'auteur, le Père Gasnier, ne connaissait rien du capitaine de Cathelineau lorsqu'on le pria d'écrire sa vie. Il accepta et se rendit donc chez les parents de l'officier, puis chez sa femme. Voici le récit de ses visites.

    En haute Kabylie

    […] Pour ne pas attrister ses enfants, il ne les avertit pas qu'il allait les quitter. Il se contenta, ce soir-là, de les presser plus tendrement dans ses bras. A leur insu, il fit ses valises au grenier et, sans vouloir les réveiller, à quatre heures du matin, le 17 novembre, il partait pour Marseille. Sur le bateau « La Ville d'Alger », il devait écrire à sa femme : « Comment mes enfants ont-elles pris l'annonce de mon départ ? Je vous ai laissé une tâche peu agréable, mais je crois que cela valait mieux qu'une émotion mal contenue, risquant d'aggraver dans leurs esprits l'idée d'un danger, somme toute assez minime ».

    Père Michel Gasnier, o.p.

    Extrait de : "Un officier français, Gérard de Cathelineau".

    Nouvelles Éditions Latines – 1960.

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Journée de la Fierté Parisienne + concert d’Hôtel Stella le 10 janvier 2015.

    Journée de la Fierté Parisienne et Marche Sainte-Geneviève puis concert d’Hötel Stella du 10 janvier 2015 : programme et lieux de rendez-vous !

    Communiqué de l’Association Paris Fierté.
    L’association Paris Fierté vous donne rendez-vous le 10 janvier 2015 pour sa troisième Journée de la Fierté Parisienne et sa dixième marche aux flambeaux en l’honneur de Sainte-Geneviève, patronne de Paris, mais également pour un concert exceptionnel du groupe de rock hussard parisien Hotel Stella.
    Dès à présent, nous vous prions de bien vouloir noter les rendez-vous et programme suivants pour ces événements, placés sous le thème « Paris ville lumière ! ».

    Samedi 10 janvier 2015

    14 h – 18 h : Journée de la Fierté Parisienne
    La Journée de la Fierté parisienne se tiendra au Pont d’Austerlitz (Paris V – métro Gare d’Austerlitz), sur une péniche. Vous pourrez profiter gratuitement de nombreux stands :
    Venez avec vos enfants, qui profiteront du stand « Les Marmots de Paname » : maquillage, jeux divers, ballons… Il y en aura pour tous les goûts !

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  • Le centenaire du génocide arménien

    Le 23 avril prochain, l'Eglise orthodoxe prononcera la canonisation de nouveaux martyrs : les victimes du tristement célèbre génocide arménien par les Turcs, un million et demi d’hommes, de femmes et d’enfants morts à cause de leur appartenance ethnique et religieuse.

    Topic

    [...] "On ne le rappellera jamais trop : Le peuple arménien a été victime, au siècle dernier, d’un des plus monstrueux génocides ethnico religieux de l’histoire de l’humanité. « En 1915 et durant les années qui ont suivi, fait mémoire le patriarche dans sa lettre aux accents poignants, un million et demi de nos fils et nos filles ont subi la mort, la famine, la maladie ; ils ont été déportés et contraints à marcher jusqu’à la mort. Des siècles de créativité et d’objectifs atteints ont été détruits en un instant. Des milliers d’Eglises et de monastères et ont été profanés et détruits, les institutions nationales et les écoles rasées et démolies. Nos trésors spirituels et culturels ont été éradiqués et effacés ».
    À ce tableau dramatique, qui a hélas des relents d’actualité, on peut ajouter les fosses communes remplies de victimes sans nom, les trains de déplacés incendiés, les seuls survivants de ce gigantesque massacre étant ceux qui réussirent à rejoindre l’Arménie actuelle, alors sous domination russe, la Syrie ou le Liban, ou encore d’autres pays comme la France. [...]

    Pour autant, il ne s’agit pas de tourner la page, au mépris du devoir de vérité et de justice, insiste le patriarche, qui n’hésite pas à dénoncer « la négation criminelle de la Turquie ». Pour mémoire, celle-ci, et c’est une pierre d’achoppement pour son éventuelle entrée dans l’union européenne, n’a jamais voulu reconnaÎtre le génocide, reconnu – et condamné - par ailleurs officiellement par une vingtaine de pays (que le patriarche salue dans sa lettre, souhaitant qu’ils soient rejoints par d’autres). L’an dernier, le premier ministre Erdogan a bien présenté ses condoléances aux descendants des victimes. Un geste qui a été salué par le pape lui-même lors de son récent voyage en Turquie, et dont il a parlé comme d’une « main tendue ». Mais pour la majorité des arméniens d’aujourd’hui, ce geste est bien mince, au regard du calvaire enduré. « Le sang de nos martyrs innocents et les souffrances de notre peuple crient pour avoir justice », s’exclame le patriarche, qui, 100 ans après la tragédie,dénonce les « sanctuaires détruits, la violation de nos droits nationaux, la falsification et la distorsion de notre histoire ».Davantage de reconnaissance de la part de la Turquie pourrait aider au pardon. Mais en tout état de cause, en Turquie comme ailleurs, le pardon n’est pas l'oubli."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html