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culture et histoire - Page 1429

  • Un jour, un texte ! Le soldat et sa famille, sur l’image mortuaire d’Olivier Bordeaux-Montrieux.

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois, tout en coupant à l'armée française ses moyens: le soldat et sa famille (13)

    « Il sera ma base dans la vie… »

    Recto et verso de l'image mortuaire d'Olivier Bordeaux-Montrieux.

    Recto :

    Souvenez-vous devant Dieu

    de

    Olivier BORDEAUX-MONTRIEUX

    sous-lieutenant à la 13e demi-brigade

    de la Légion étrangère

    né à Paris le 6 avril 1921

    frappé au cœur pendant un assaut

    sur le champ de bataille

    de Ramonchamp (Vosges)

    le 6 novembre 1944

    à la tombée de la nuit

    Verso :

    Notes écrites à Paris, le 16 janvier 1941, par Olivier Bordeaux-Montrieux, le matin de son départ pour l'Afrique (il n'avait pas 20 ans) et trouvées sur lui le jour de sa mort :

    Vues générales :

    Intérêts français.

    Patrimoine familial à ne jamais oublier. Il sera ma base dans la vie.

    Ne pas oublier le sol où l'on est né et les devoirs envers son pays.

    Comprendre ses responsabilités, les respecter, toujours agir en fonction d'elles.

    Si partir, cela ne doit être que pour mieux servir une cause qui sera avant tout française.

    Ne jamais perdre cette idée force de la famille, du foyer qui est en France, qu'on doit servir et soutenir.

    Être prudent, être logique, être sage, être éclairé, être Français.

    Aimer Dieu, sa religion, sa patrie, sa famille.

    Savoir être à la hauteur des charges d'aîné d'une famille qui sera selon ma vie.

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un jour, un texte ! Le soldat et sa famille par Père André RAVIER (4/4)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois, tout en coupant à l'armée française ses moyens: le soldat et sa famille  (12)

    Le beau foyer de Tom Morel (4/4)

    (Patron de la Promotion de Saint-Cyr "Lieutenant Tom Morel", 1987 – 90.)

    Extraits de lettres à sa femme.

    4 janvier 1944 (Tom Morel est tué le 10 mars 1944).

    « Courage donc et confiance. Que Dieu nous aide tous deux ; la bonne Vierge nous protégera comme elle l'a fait jusqu'à présent. Je sais que tout cela est bien dur, et je devine ton anxiété, mais je voudrais aussi te communiquer ma force et mon espoir.

    « C'est pour mes fils que j'agis actuellement. Entoure-les de cet Amour qui est le mien, un amour fait de virilité et de tendresse. Dès à présent, fais-en des hommes. »

    Père André RAVIER

    Extrait de : « Lieutenant Tom MOREL ».

    Édition Le Sarment Fayard – 1990.

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Socialisme catastrophique partout

    Grâce à Vilfredo Pareto on comprend comment et pourquoi il s'est répandu au-delà des politiciens socialistes.

    Dans les années 1960, on recensait déjà plus de 300 définitions différentes du mot "socialisme". On ne savait pas tout.

    On savait certes, ou plus exactement on pouvait savoir, à quoi ressemblait celui dont se prévalaient les prétendues "démocraties populaires". Imposées par l'occupant soviétique en Europe centrale et orientale, elles pratiquaient un socialisme répressif. Ce système se révélait aussi destructeur des identités nationales que des libertés élémentaires.

    Personne n'en voulait, hors les staliniens. Mais on s'illusionnait encore sur le mirage d'une "planification démocratique", ou sur les soi-disant réussites du "socialisme autogestionnaire" yougoslave. On rêvait trop souvent alors de la "souveraineté" de Belgrade. L'expulsion de Tito par le Kominform en 1948, n'avait même pas résulté d'un retrait volontaire. Elle suffisait à l'exonérer, pensait-on, de ses crimes et de ses erreurs originelles.

    Il ne faut donc pas s'étonner si, dans le dernier demi-siècle d'autres formules, ont fait leur apparition sur le marché de la supercherie idéologique.

    Depuis les grands ancêtres de 1848, en effet, tous les socialistes ont au moins un point commun : il revendiquent leur droit perpétuel à l'expérimentation. Les populations et les nations restent seulement destinées à servir de cobayes.

    On n'avait pas encore vraiment tâté en France du socialisme affairiste. Il fut mis en place après l'élection de Mitterrand en 1981. Il s'installa grâce aux habiles conseils de Jacques Attali. Théoricien des nationalisations réversibles, ils avaient conçu celles-ci pour servir juste le temps d'opérer les pillages partisans. Et les communistes eux-mêmes en eurent leur part. En dépit de leur effondrement électoral le ministre Fitermann mit en place le comité central d'entreprise de la SNCF au profit de la CGT. 30 ans plus tard ce subtil accord ferroviaire explique la contre-réfrome annoncée, dès l'arrivée de Hollande en 2012, par le sous-ministre Cuvillier. Destinée à effacer la tentative timide de 1997, elle entre en vigueur ces temps-ci, trois ans après, sans que personne ne semble vraiment s'en inquiéter. Ceci alors même que son promoteur a été limogé entre-temps.

    Or, dès la fin du XIXe siècle, Vilfredo Pareto (1848-1923), probablement un des plus importants penseurs et défenseurs des libertés économiques avait commencé par étudier les diverses formes de l'Utopie. Il découvre que tous ces systèmes caractérisent le socialisme en général pour un poison m 
    ortel pour les peuples qui s'y plongent.

    La déformation de sa pensée et pour tout dire son occultation, a permis d'étiqueter Pareto, au rebours de tout ce qu'il avait vécu, écrit, construit et proposé.

    Son génie se concrétisait d'abord par la pluridisciplinarité de ses écrits, de sa culture et de son action.

    Né en 1848 à Paris, d'un père exilé italien et d'une mère française, il sera, en 1870 diplômé de l'École polytechnique de Turin. Il travaille d'abord comme ingénieur puis comme directeur des chemins de fer italiens.

    En 1886 il est nommé maître de conférences à l'université de Florence. Il dénonce alors le virage socialiste et protectionniste pris en 1887 par l’Italie, unifiée depuis 1870. En 1898, il héberge des socialistes italiens fuyant la répression.

    Pareto-vignDans les pages qu’il consacre ici au "Péril socialiste", il souligne combien les militants sont infiniment plus dignes de respect, dans leur erreur et leur utopie, que les socialistes de gouvernement. Il analyse ceux-ci comme les vrais responsables du marasme de son pays.

    Ils le furent en Italie à la fin du XIXe siècle comme ils le seront partout dans le monde, et jusqu’à nos jours, comme ils l'ont été et le sont encore à l'évidence en France !

    En 1923, avant de mourir, Pareto conseillera au nouveau gouvernement de son pays une politique de libre entreprise. Celle-ci assurera les succès économiques des débuts de ce régime, – jusqu'à son changement funeste d'orientation du milieu des années 1930.

    C'est autant que la puissance de sa pensée, son expérience concrète d'ingénieur puis de directeur des chemins de fer qui amène l'université de Lausanne à lui proposer en 1893 la chaire d'économie politique de Walras. Il en sera pendant 30 ans le brillant successeur jusqu'à la fin de sa vie.

    Il fut sans doute le père de la sociologie moderne. Dans ses écrits, il souligne ce qui se produisit en Italie, après la période romantique de l'unification.

    Il observe comment les réseaux de pouvoirs interviennent de plus en plus dans la banque, dans la "protection" démagogique de l'industrie nationale. Ceci eut pour effet de la détruire, et de provoquer le marasme du pays, forçant des millions de ses compatriotes à émigrer.

    Et c'est ce socialisme d'État, ce socialisme des hommes de gouvernement qui alimente, plus encore que la démagogie et les illusions intrinsèques des politiciens socialistes le “péril socialiste”.

    Puisse son enseignement servir de guide à notre droite déboussolée.

    ••• Le Péril Socialiste par Vilfredo Pareto préfacé par Georges Lane, un livre de 426 pages prix 29 euros aux Éditions du Trident Vente par Correspondance : 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris Tel (+33)06 72 87 31 59 Courriel ed.trident@europelibre.com ••• pour commander le livre sur la page catalogue des Éditions du Trident.

    http://www.insolent.fr/

  • 9 janvier 1873 : Mort de Napoléon III, dernier souverain

    Depuis mars 1871, Napoléon III vit en Angleterre, après sa captivité en Allemagne. La famille impériale s’installa à Camden Place, résidence à Chislehurst, village du Kent. L’Empereur avait suivi tous les événements survenus en France depuis Sedan : la guerre, la conclusion de la paix, la Commune.

     

    I. Exil et derniers projets

    Napoléon III se montrait sévère envers les républicains qui avaient voulu poursuivre la guerre à tout prix : une première offre de paix, rejetée par le gouvernement provisoire à Ferrières, aurait permis la paix en contrepartie de la cession de Strasbourg et de deux milliards de francs-or. La perte de l’Alsace-Moselle attrista l’Empereur : « Cette paix ne peut être qu’une trêve et elle prépare bien des malheurs pour l’Europe. ». Lors de sa captivité, visionnaire, il prophétisa :

    « Malgré elle, oui, je veux bien le croire, malgré elle, la Prusse, dans vingt ou trente ans, sera forcée de devenir une puissance agressive. Et alors, tous les tours de force diplomatiques, toute la valeur de ses troupes n’y feront rien. L’Europe l’écrasera. On verra alors ce que le rêve de M. de Bismarck aura coûté à la Prusse… »

    En France, l’Empire restait populaire auprès des paysans et d’une partie des ouvriers qui pensaient que l’Empereur avait été trahi par les républicains et les bourgeois ; des manifestations en sa faveur eurent lieu dans diverses régions de France (Normandie, Puy-de-Dôme, Limousin, …). Au niveau politique, Eugène Rouher, le « vice-empereur », avait pris les rênes du parti bonapartiste et son groupe parlementaire « l’Appel au peuple ». Les élections législatives de 1871, malgré Sedan et malgré le vaste trucage opéré par Gambetta et ses amis républicains (1), amenèrent 19 bonapartistes à la Chambre. L’Empereur s’était remis à écrire, composant La France et la campagne de 1870, ouvrage achevé en 1872. Il se remit aussi à la technique et aux sciences, mettant au point un mortier, et un calorifère économique – pour les pauvres – capable de réduire de moitié les besoins pour sa consommation ; les prototypes furent un succès.

    Napoléon III comptait revenir au pouvoir en rééditant un « retour de l’île d’Elbe ». Il se serait agi de quitter rapidement l’Angleterre, de passer en Belgique puis en Suisse, avant de trouver le sixième régiment de dragons à Chambéry. De là, il serait allé à Lyon où l’aurait attendu le général Bourbaki, dévoué tout entier à la famille impériale, et il aurait marché sur Paris avec 30.000 hommes, ralliant sur son chemin populations et hauts fonctionnaires ; l’aigle volant à nouveau de clochers en clochers. L’opération était prévue pour mars 1873, coïncidant avec l’anniversaire des Cent-Jours.

    II. La mort

    Napoléon III était cependant profondément malade, incapable de monter à cheval ni de marcher longuement du fait de la maladie de la pierre (calcul de vessie). Le mal était ancien, et les trois dernières années du règne furent un calvaire. Les absences au Conseil des ministres se multipliaient, l’impératrice remplaçant son époux ; des crises de folie prenaient l’homme : Napoléon III demandait ainsi des nouvelles du maréchal de Saint-Arnaud (un des conjurés du 2 Décembre) alors que celui-ci avait succombé du choléra 15 ans auparavant en Crimée … Le maréchal Canrobert aperçut un jour, aux Tuileries, par l’entrebâillement d’une porte, le souverain se tordre sur sa chaise en poussant des cris.

    L’opération visant à délivrer l’Empereur commença le 2 janvier 1873. Croyant en sa bonne étoile, Napoléon avait refusé d’écrire un nouveau testament (l’ancien, datant de 1865, étant caduc du fait de la chute de l’Empire). Thompson se chargea d’opérer. L’opération du 2 janvier entama à peine la pierre ; celle du 6 fut plus efficace. Une troisième était prévue pour le 9, mais n’eut pas lieu. L’état de santé de Napoléon se dégrada, la douleur et la folie alternant. Le dernier souverain de la France mourut le 9 janvier à 10h45. Ses dernières paroles, adressées à son ami Henri Conneau, furent : « Henri, tu étais à Sedan ? » puis, après une réponse affirmative, « N’est-ce pas que nous n’avons pas été lâches ? » (2).

    Le prince impérial n’arriva pas à temps pour voir son père. A la vue du mort, il s’agenouilla brusquement et commença à réciter le Pater Nostre. Eugénie cria : « Louis, je n’ai plus que toi. »

    Le portefeuille de Napoléon III, dont il ne se séparait pas, fut ouvert : on y trouva le billet par lequel Napoléon Ier complimenta Hortense pour sa naissance, la dernière lettre de sa mère, des mots d’Eugénie, des cheveux et une courte lettre du prince impérial (3), une liasse de billets, et des dessins émouvants envoyés par de modestes Français.

    D’après Rouher, « l’autopsie a démontré les terribles ravages faits, dans la santé de l’Empereur, par les maladies de 1866, 67 et 69. Les deux reins et l’intérieur de la vessie étaient gravement attaqués. Cause ou résultat de ces désordres irrémédiables, la pierre était d’ancienne et lente formation ; elle était énorme. L’esprit demeure confondu à la pensée des souffrances que ce malheureux souverain a stoïquement supportés depuis plus de dix années. » (extrait d’une lettre du 11 janvier 1873 reproduite par Jules Richard, bonapartiste et journaliste au Figaro).

    III. Les obsèques, la sépulture

    Les premiers fidèles arrivèrent rapidement. Carpeaux, un sculpteur protégé par Napoléon III, arriva avec un sachet contenant de la terre de France qu’il posa aux pieds du cadavre. Ce dernier fut revêtu de l’uniforme officiel de général de division et transporté dans le hall de Camden Place, cercueil ouvert. S’en suivit le défilé de la notabilité bonapartiste, de Français reconnaissants, parfois humbles, et de curieux. Les violettes s’amoncelaient au milieu de sanglots. Un vieillard inconnu se fit remarquer par sa voix forte : « Adieu mon empereur. »

    Le 13 janvier, chez un notaire parisien eut lieu le dépôt du testament dans lequel l’Empereur avait écrit à son fils :
    « Le pouvoir est un lourd fardeau parce que l’on ne peut pas toujours faire le bien qu’on voudrait, et que vos contemporains vous rendent rarement justice ; aussi faut-il, pour accomplir sa mission, avoir en soi la foi et la conscience du devoir. Il faut penser que du haut des cieux ceux que vous avez aimés vous regardent et vous protègent ; c’est l’âme de mon grand oncle qui m’a toujours inspiré et soutenu. »

    Les obsèques eurent lieu le 15 janvier, dans la petite église de St Mary, en présence de 20.000 personnes. Le prince de Galles voulut assister à la cérémonie mais lord Granville s’y opposa au prétexte de complications diplomatiques, opposition qui lui valut … les remerciements du gouvernement français ! En 1888, Eugénie fit déplacer sa dépouille, ainsi que celle de son fils mort en 1879, dans l’abbaye St-Michel de Farnborough (Hampshire) qu’elle fit édifier, où il repose toujours à l’heure actuelle. Elle le suivit dans ce dernier lieu de sépulture en 1920.

    Bibliographie :
    ANCEAU Eric, Napoléon III, Paris, Tallandier, 2008.
    DARGENT Raphaël, Napoléon III, l’Empereur du peuple, Paris, Grancher, 2009.
    DESTERNES Suzanne, CHANDET Henriette, Louis, prince impérial. 1856-1879, Paris, Hachette, 1957.
    RICHARD Jules, Le Bonapartisme sous la République, Paris, Rouveyre et Blond, 1883.

    Notes :
    (1) Gambetta avait, par un décret du 31 janvier, frappé inéligibilité les anciens ministres, préfets, sous-préfets de l’Empire ainsi que tous ceux qui avaient bénéficié de la candidature officielle. Le décret fut abrogé sur protestation de Bismarck, mais Gambetta fit en sorte que les bonapartistes le sachent moins de 48h avant le vote, de sorte que les bulletins et affiches ne puissent être imprimés. Le Prince Murat, dans le Lot, fut élu grâce aux paysans qui écrivirent son nom sur un bulletin ; Eugène Eschassériaux, dans la Charente-Inférieure, parvint à faire imprimer in extremis les bulletins grâce entre autres au journal impérialiste Le Progrès, les lecteurs découpant les bulletins dans une page du journal.
    (2) Cette accusation de lâcheté avait été lancée par les ennemis de l’Empire, en particulier les républicains, suite à la capitulation de Sedan. A Sedan, Napoléon III avait en effet hissé le drapeau blanc sans combattre, jugeant la bataille perdue. L’Empereur écrira après Sedan : « On a prétendu qu’en nous ensevelissant sous les ruines de Sedan, nous aurions mieux servi mon nom et ma dynastie. C’est possible. Mais tenir dans la main la vie de milliers d’hommes et ne pas faire un signe pour les sauver, c’était chose au-dessus de mes forces. […] Mon cœur se refuse à ces sinistres grandeurs. »
    (3) « Mon cher papa, je vous adore et j’ai le cœur bien gros quand vous n’êtes pas là. »

  • Un jour, un texte ! Le soldat et sa famille par Père André RAVIER (3/4)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois, tout en coupant à l'armée française ses moyens: le soldat et sa famille (11)

    Le beau foyer de Tom Morel (3/4)

    (Patron de la Promotion de Saint-Cyr "Lieutenant Tom Morel", 1987 – 90.)

    Extraits de lettres à sa femme.

    Décembre 1943.

    « Demain, je vais aller communier pour toi et les petits. Dieu nous voit tous deux et nous unit quelque soient les distances et le temps.

    « Jusqu'à ce jour, Il nous a visiblement protégés. Ayons confiance en Lui ; nos sacrifices actuels sont l'aube d'une belle vie où, l'un près de l'autre, enfin réunis, nous élèverons nos enfants, nos fils, dans cet Amour de Dieu et de la France qui nous pousse à agir...

    « Sois joyeuse, car nos sacrifices ne sont pas vains. Le travail que j'accomplis n'est ni un amusement, ni une inutilité, encore moins le fruit d'un raisonnement trompeur. Mais je sens au contraire que c'est là mon devoir, et c'est pourquoi malgré les déchirements, malgré la douleur que j'ai de te voir enlevée de ton foyer et fuyant avec mes fils, je continue mon travail.

    « Que cette paix de l'âme soit la tienne ; qu'elle te soutienne dans cette épreuve. J'ai l'absolue certitude que nous retrouverons tous deux notre France toute belle, et que nous aurons encore de beaux jours à passer auprès des petits.

    « Courage donc et confiance. Élève mes fils dans cet immense Amour de la France qui est le mien. »

    Père André RAVIER

    Extrait de : « Lieutenant Tom MOREL ».

    Édition Le Sarment Fayard – 1990.

    Lois Spalwer  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • [Paris] 24 janvier 2015 : Carrefour Royal, Le libéralisme contre les libertés et Banquet d’Action française

    CARREFOUR ROYAL : Le libéralisme contre les libertés

    Samedi 24 janvier

     

    Introduction : Etienne LOMBARD, président de la Fédération Ile-de-France

    - 14h15 - 15h30 : LES INSTITUTIONS LIBÉRALES SONT-ELLES AU SERVICE DU PEUPLE ?

    Suffrage universel, administrations publiques, collectivités territoriales, organismes supra-nationaux, le libéralisme a mis au point les outils modernes du gouvernement. Mais le pouvoir est-il vraiment aux mains du Peuple ? Délègue-t-il réellement une autorité qu’il serait en mesure de reprendre ? L’État libéral se met-il au service du peuple ou organise-t-il la sa perpétuation comme une fin en soi ? Les modalités actuelles d’exercice du pouvoir prouvent-elles la recherche du bien commun ?

    Animateur : Jacques de GUILLEBON

    • - Jean-Frédérique POISSON, député français
    • - Marion SIGAUD, historienne
    • - Charles ROBIN, essayiste

    -  16h00 - 17h15 : MA PROPRIÉTÉ EST-ELLE MA LIBERTÉ ?

    Propriété du corps, propriété des biens, qu’est-ce qui m’appartient, qu’est-ce qui me constitue, qu’est-ce qui me rend libre ou m’asservit ? La fiction libérale de rapports entièrement réglés par des égoïsmes tempérés par la raison a prouvé qu’elle était une construction idéologique, sans rapport avec le fonctionnement réel des sociétés – et même de l’économie. Si l’on sort de la classique alternative socialisme/libéralisme, comment définir ou redéfinir ce qui est de l’ordre de la personne et de l’ordre de la société, comment éviter que le droit des individus ne dissolve la communauté des êtres ?

    Animateur : Charles de MEYER

    • - Christophe GEFFROY, directeur de La Nef
    • - Philippe MAXENCE, directeur de L’Homme Nouveau
    • - Jean-Marie LE MÉNÉ, président de La Fondation Jérôme Lejeune
    • - Philippe MESNARD, rédacteur-en-chef de L’Action française

    Conclusion : François BEL-KER, secrétaire-général de l’Action française

    -  17h30 : Galette des rois

    10€ tarif normal

    5€ étudiants et chômeurs

    À la maison des Mines,

    270 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris

    BANQUET D’ACTION FRANCAISE

    20H00, suite au carrefour royal en plein cœur de Paris

    25€ tarif normal

    20€ étudiants et chômeurs

    Réservation obligatoire : contact@actionfrancaise.net

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-24-janvier-2015-Carrefour