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culture et histoire - Page 1434

  • L’insolence des anarchistes de droite

    Les anarchistes de droite me semblent la contribution française la plus authentique et la plus talentueuse à une certaine rébellion insolente de l’esprit européen face à la « modernité », autrement dit l’hypocrisie bourgeoise de gauche et de droite. Leur saint patron pourrait être Barbey d’Aurévilly (Les Diaboliques), à moins que ce ne soit Molière (Tartuffe). Caractéristique dominante : en politique, ils n’appartiennent jamais à la droite modérée et honnissent les politiciens défenseurs du portefeuille et de la morale. C’est pourquoi l’on rencontre dans leur cohorte indocile des écrivains que l’on pourrait dire de gauche, comme Marcel Aymé, ou qu’il serait impossible d’étiqueter, comme Jean Anouilh. Ils ont en commun un talent railleur et un goût du panache dont témoignent Antoine Blondin (Monsieur Jadis), Roger Nimier (Le Hussard bleu), Jean Dutourd (Les Taxis de la Marne) ou Jean Cau (Croquis de mémoire). A la façon de Georges Bernanos, ils se sont souvent querellés avec leurs maîtres à penser. On les retrouve encore, hautins, farceurs et féroces, derrière la caméra de Georges Lautner (Les Tontons flingueurs ou Le Professionnel), avec les dialogues de Michel Audiard, qui est à lui seul un archétype. 
    Deux parmi ces anarchistes de la plume ont dominé en leur temps le roman noir. Sous un régime d’épais conformisme, ils firent de leurs romans sombres ou rigolards les ultimes refuges de la liberté de penser. Ces deux-là ont été dans les années 1980 les pères du nouveau polar français. On les a dit enfants de Mai 68. L’un par la main gauche, l’autre par la main droite. Passant au crible le monde hautement immoral dans lequel il leur fallait vivre, ils ont tiré à vue sur les pantins et parfois même sur leur copains. 
    À quelques années de distances, tous les deux sont nés un 19 décembre. L’un s’appelait Jean-Patrick Manchette. Il avait commencé comme traducteur de polars américains. Pour l’état civil, l’autre était Alain Fournier, un nom un peu difficile à porter quand on veut faire carrière en littérature. Il choisit donc un pseudonyme qui avait le mérite de la nouveauté : ADG. Ces initiales ne voulaient strictement rien dire, mais elles étaient faciles à mémoriser. 
    En 1971, sans se connaître, Manchette et son cadet ADG ont publié leur premier roman dans la Série Noire. Ce fut comme une petite révolution. D’emblée, ils venaient de donner un terrible coup de vieux à tout un pan du polar à la française. Fini les truands corses et les durs de Pigalle. Fini le code de l’honneur à la Gabin. Avec eux, le roman noir se projetait dans les tortueux méandres de la nouvelle République. L’un traitait son affaire sur le mode ténébreux, et l’autre dans un registre ironique. Impossible après eux d’écrire comme avant. On dit qu’ils avaient pris des leçons chez Chandler ou Hammett.Mais ils n’avaient surtout pas oublié de lire Céline, Michel Audiard et peut-être aussi Paul Morand. Écriture sèche, efficace comme une rafale bien expédiée. Plus riche en trouvailles et en calembours chez ADG, plus aride chez Manchette. 
    Né en 1942, mort en 1996, Jean-Patrick Manchette publia en 1971 L’affaire N’Gustro directement inspirée de l’affaire Ben Barka (opposant marocain enlevé et liquidé en 1965 avec la complicité active du pouvoir et des basses polices). Sa connaissance des milieux gauchistes de sa folle jeunesse accoucha d’un tableau véridique et impitoyable. Féministes freudiennes et nymphos, intellos débiles et militants paumés. Une galerie complète des laissés pour compte de Mai 68, auxquels Manchette ajoutait quelques portraits hilarants de révolutionnaires tropicaux. Le personnage le moins antipathique était le tueur, ancien de l’OAS, qui se foutait complètement des fantasmes de ses complices occasionnels. C’était un cynique plutôt fréquentable, mais il n’était pas de taille face aux grands requins qui tiraient les ficelles. Il fut donc dévoré. 
    Ce premier roman, comme tous ceux qu’écrivit Manchette, était d’un pessimisme intégral. Il y démontait la mécanique du monde réel. Derrière le décor, régnaient les trois divinités de l’époque : le fric, le sexe et le pouvoir. 
    Au fil de ses propres polars, ADG montra qu’il était lui aussi un auteur au parfum, appréciant les allusions historiques musclées. Tour cela dans un style bien identifiable, charpenté de calembours, écrivant « ouisquie » comme Jacques Perret, l’auteur inoubliable et provisoirement oublié de Bande à part. 
    Si l’on ne devait lire d’ADG qu’un seul roman, ce serait Pour venger Pépère(Gallimard), un petit chef d’œuvre. Sous une forme ramassée, la palette adégienne y est la plus gouailleuse. Perfection en tout, scénario rond comme un œuf, ironie décapante, brin de poésie légère, irrespect pour les « valeurs » avariées d’une époque corrompue. 
    L’histoire est celle d’une magnifique vengeance qui a pour cadre la Touraine, patrie de l’auteur. On y voit Maître Pascal Delcroix, jeune avocat costaud et désargenté, se lancer dans une petite guerre téméraire contre les puissants barons de la politique locale. Hormis sa belle inconscience, il a pour soutien un copain nommé « Machin », journaliste droitier d’origine russe, passablement porté sur la bouteille, et « droit comme un tirebouchon ». On s’initie au passage à la dégustation de quelques crus de Touraine, le petit blanc clair et odorant de Montlouis, ou le Turquant coulant comme velours. 
    Point de départ, l’assassinat fortuit du grand-père de l’avocat. Un grand-père comme on voudrait tous en avoir, ouvrier retraité et communiste à la mode de 1870, aimant le son du clairon et plus encore la pêche au gardon. Fier et pas dégonflé avec çà, ce qui lui vaut d’être tué par des malfrats dûment protégés. A partir de là on entre dans le vif du sujet, c’est à dire dans le ventre puant d’un système faisandé, face nocturne d’un pays jadis noble et galant, dont une certaine Sophie, blonde et gracieuse jeunes fille, semble comme le dernier jardin ensoleillé. Rien de lugubre pourtant, contrairement aux romans de Manchettes. Au contraire, grâce à une insolence joyeuse et un mépris libérateur. 
    Au lendemain de sa mort (1er novembre 2004), ADG fit un retour inattendu avecJ’ai déjà donné, roman salué par toute la critique. Héritier de quelques siècles de gouaille gauloise, insolente et frondeuse, ADG avait planté entre-temps dans la panse d’une république peu recommandable les banderilles les plus jubilatoires de l’anarchisme de droite. 
    Article de Dominique Venner dans Le Spectacle du Monde de décembre 2011

  • Il n’est de réel que l’idée : conséquences de l’IDEALISME bourreau du particulier, de la personne et des peuples !

    Pour l’idéaliste, comme Vincent Peillon par exemple, seules comptent les idées que l’on se fait des choses. Désincarnation, dépersonalisation, mondialisme, universalisme s’imposent alors… pour changer le monde et conformer tous les hommes à une certaine idée…C’est toujours l’homme particulier qu’il faut combattre, le « franchouillard » qui ne comprend rien, le réactionnaire trop attaché à son existence particulière et à ses libertés concrètes contre la grande liberté promise à l’homme nouveau …grâce au transhumanisme etc…et autre rêve prophétique de Jacques Attali :« Pour rendre le peuple heureux, il faut le renouveler, changer ses idées, changer ses lois, changer ses mœurs, changer les choses, tout détruire, oui, tout détruire, puisque tout est à créer. »

    Dans son livre « Fondements de la Cité » (page 36), Jean Ousset explique comment l’IDEALISME est le complice du NOMINALISME  pour prétendre changer le monde…en un monde ORWELIEN…

    Tous les acteurs du « mouvement social » travailleront avec intérêt le nouvel ouvrage de formation publié par le Collectif Jean Ousset : La Dictature du Relativisme (200 pages – 12€ et 8,4€ en version numérique).

    Ichtus propose des formations inspirées des méthodes développées par Jean Ousset« Anthropologie et Politique »  à l’école de JP II avec Bruno de Saint Chamas, «  Faire aimer la Civilisation »  par l’Art avec Nicole Buron, «  Les ateliers de l’Histoire » avec Martin Dauch. 

    Jean Ousset :

    … « Le nominalisme (étudié la semaine dernière) n’est pas la seule réponse faite au problème des universaux.

    Dès les premiers siècles de l’histoire de la philosophie, ce qu’on devait appeler plus tard l’idéalisme s’opposa au « nominalisme ».

    Héraclite étant considéré comme un des maîtres de ce dernier, il est classique de lui opposer Platon. Le R.P. Garrigou-Lagrange l’a fait en un dialogue aussi plein d’enseignements que de souriante bonhomie[1]. Ecoutons-le donner la parole à Platon.

    « Il faut avouer que dans l’ordre des choses sensibles, tout se meut. La matière reçoit perpétuellement des modifications nouvelles… MAIS qui sont comme un reflet des Idées intelligibles… Car nous devons admettre l’idée de Bien, la partie la plus brillante, la plus belle de l’Être, puis la Vérité, prise en soi, la Sagesse, la Justice… Et pourquoi pas aussi les essences[2]éternelles des choses ? S’il y a une science de l’homme, elle doit avoir un objet intelligible et immuable du sensible individuel et contingent[3], toujours variable. Pourquoi n’y aurait-il pas une idée éternelle de l’homme et du lion ? Les lions individuels naissent et meurent, mais l’essence du lion reste toujours la même comme celle du cerf, et celle de la rose ou du lis… »

    On voit le ton…

    Il est indéniable qu’une grande élévation d’âme peut l’inspirer, un vif amour des choses de l’esprit. Et l’on comprend la séduction exercée par Platon pendant tant de siècles sur les penseurs chrétiens.

    Quelle valeur accorder à ce qui passe ? L’important n’est-il pas de s’attacher à ce qui demeure, à l’essentiel, aux idées ?... Qu’importe au fond le grain de cette réalité sensible, instable par nature ? La suprême réalité n’est-elle pas commandée pratiquement par l’intelligence ?

    Soit, par exemple, cette table où j’écris… et que mille autres, aussi solides, aussi belles pourraient remplacer. Le pratique autant que l’essentiel n’exigent-ils pas que je m’attache à avoir surtout une table, une table qui me convienne, comme celle-ci, mais comme aussi bien les mille autres possibles, sans plus m’arrêter à ces riens (authentique néant) qui permettraient à peine de distinguer ces tables entre elles.

    Ce qui compte, c’est l’idée de table, puisque c’est elle qui préside, si l’on peut dire, à la création, à la fabrication de toutes les tables qui se construisent chaque jour dans le monde.

    Aussi devine-t-on ce qu’est, au moins dans ses très grandes lignes, l’idéalisme[4].

    Comme son nom l’indique, il sert à désigner l’ensemble des systèmes (fort divers) qui professent (peu ou prou) la réalité des universaux qu’expriment nos idées. Autrement dit, à la question (déjà posée au nominalisme) quelle valeur devrons-nous accorder au caractère universel et perdurable des idées (surtout des idées dites générales) ? L’idéalisme répond en affirmant que ce qu’elles désignent est non seulement réel, mais plus réel même que cette forme (sensible) d’un réel singulier, contingent, mouvant, toujours en train de se faire et de se défaire, aussi fugace et insaisissable qu’un courant d’eau entre les doigts. Idéalisme au point que certains systèmes iront jusqu’à prétendre qu’il n’est de réel que l’idée. Cas de l’idéalisme dit absolu de Hegel.

    L’idéalisme philosophique bourreau de tout ce qui est personnel

     

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    Michel Janva

  • L’omniprésence des écrans

    La vieille lucarne 

    Après travailler et dormir, regarder la télévision est la troisième occupation des Occidentaux. Elle est le premier loisir. Pour l’année 2006, les Français (de 4 ans et plus) la regardent en moyenne 3h 24 par jour. Elle est allumée quotidiennement 5h 27 par foyer. Entre 1993 et 2004, la consommation journalière de télévision a augmenté de 50 minutes environ. 

         En moyenne, le temps libre représente 34% des activités d’une journée et, d’une façon générale, celles effectuées à domicile sont prédominantes (72%) par rapport aux activités hors domicile (28%). Regarder la télévision vient en tête des activités pratiquées pendant ce temps libre (32%), devant les loisirs intérieurs (24%). Les nouvelles technologies occupent une place croissante dans les loisirs. 

         La télévision a pénétré très rapidement dans les foyers. En 1950, seules 287 familles françaises étaient équipées d’un poste de télé. En 1971, 11 millions en possédaient au moins un. En 1970, 32% des ménages n’avaient pas de téléviseur, en 1977 : 13%, en 1988 : moins de 5%. Actuellement, 22 millions de foyers sont équipés, et plus de 40% possèdent plusieurs téléviseurs. L’absence de télévision surprend bien plus que sa présence, car, comme l’explique le psychiatre Jean-Louis Camoscio : « La télévision est devenue un être à part entière, un élément qui appartient à la famille. Beaucoup de gens ont un téléviseur dans leur chambre ». Elle s’immisce partout, une enquête révèle que 62,8% des enfants déclarent que la télévision fonctionne pendant le dîner. Elle reste allumée en permanence, on la regarde par automatisme... On l’allume par simple habitude ou pour le côté lumineux et sonore. Presser le bouton de la télécommande ne constitue pas, dans la plupart des cas, une décision relevant d’un véritable choix, c’est un geste naturel. 

         Cette conquête des foyers se traduit par une présence physique particulière. Dans la plupart des maisons, le téléviseur a un statut privilégié. Il trône à la meilleure place dans la pièce principale – il a remplacé la cheminée – et l’agencement de la salle de séjour se fait autour de lui. Cette pièce, traditionnellement organisée pour permettre les échanges, s’est transformée en salle de projection. Cette configuration se retrouve partout où la culture occidentale s’est diffusée car « premier agent de la mondialisation des mœurs, elle suscite un ensemble quasi rituel de comportements uniformes, quels que soient les environnements et les messages visuels : dispositions du mobilier, assemblée de spectateurs orientés vers la source lumineuse, horaires contraints par un spectacle généralement programmé à heure fixe, etc. » 

         En quelques années, le nombre de chaînes a été multiplié par vingt ; elles se spécialisent de plus en plus : cinéma (suspense, comédie, art et essai, etc.), chasse, enfants (garçons de 6 à 11 ans, filles de 13 à 17 ans, etc.), équitation, pornographie, etc. Les canaux se diversifient aussi : hertzien, câble, satellite, ADSL, TNT, téléphonie mobile, etc. Trente millions d’heures de programmes sont produites chaque année dans le monde pour répondre à cette explosion des canaux de diffusion. 

         Ne pas posséder de télévision ne nous protège pas totalement de son emprise car une véritable culture s’est développée autour d’elle, avec sa presse (qui vend en France de 15 à 17 millions d’exemplaires chaque semaine), ses multiples objets (le merchandising autour des émissions rapportent aux chaînes des sommes parfois supérieures aux revenus publicitaires), ses codes (langagiers, vestimentaires), ses références historiques (la mémoire collective se structure aujourd’hui autour de références à des programmes audiovisuels), ses héros, ses mythes, sa manière d’appréhender le monde (au travers du prisme de la célébrité), etc. 

    Cédric Biagini, L’emprise des écrans

    http://www.oragesdacier.info/

  • Carrefour Royal de l’Action Française : le libéralisme contre les libertés

    Si le libéralisme a commencé avant la Révolution de 1789, c’est cependant à partir de cette date qu’il a pu s’imposer en France. Raison de l’engagement de Charles Maurras et de la création de son mouvement royaliste,

     

    « l’Action Française », qui organisait ce samedi 24 janvier son Carrefour Royal autour du thème « Le Libéralisme contre les libertés », articulé autour de deux tables rondes : Les institutions libérales sont-elles au service du peuple ? et Ma propriété est-elle ma liberté ?

    Marion Sigaut est en premier lieu revenue (par vidéoconférence) sur les fondements du libéralisme au XVIIIe siècle ; « ce sont les philosophes des Lumières qui ont introduit le libéralisme dans sa forme barbare », explique-t-elle. La première expression du libéralisme, dont l’épanouissement a été rendu possible par des contingences séculaires, se fait ressentir dès 1774 : les édits libéraux de Turgot concernant le marché agricole sont mis en place au détriment des agriculteurs et au mépris des réactions populaires, la répression des associations de travailleurs (loi Le Chapelier du 14 juin 1791), comptent parmi les mesures liberticides véhiculées par cet instinct libéral au profit d’une politique économique et sociale globalisée.

    Centrer le libéralisme sur sa doctrine économique est une erreur trop souvent commise parmi les critiques de ce mouvement ; Charles Robin, auteur de l’ouvrage « La Gauche du Capital », a insisté sur le caractère global de ce qu’il rappelle être une vision du monde à part entière. Le libéralisme, ne répondant qu’à la satisfaction de ses propres désirs dans l’immédiat, est d’essence individualiste et en fait un matérialisme intégral. Relevant d’un bonheur concupiscent, à quel titre pourrait il cohabiter avec la liberté, qu’une soumission naturelle à un déterminisme supérieur ne peut associer à un bonheur superficiel ? Véritable substitut du règne de l’être sur celui de l’avoir, le libéralisme ne peut être pérenne, la nature de l’Homme ne pouvant se satisfaire d’un monde sans valeurs transcendantales. L’approche intéressante de M.Robin, d’autant plus louable de la part d’un essayiste issu de la gauche radicale, aura eu le mérite de dépasser la critique unilatérale généralement invoquée à l’égard du libéralisme ; mesurer le problème à l’aune de son influence économique équivaut à ignorer ses impacts à l’échelle sociale et le cantonne à une formule conceptuelle aux conséquences informelles. Que Jean-Frédéric Poisson, dont le statut d’élu local de Rambouillet aurait pu enrichir le débat d’une expérience politique concrète, se soit quant à lui borné à quelques rappels historiques et à un constat purement factuel sur la question du libéralisme aura pu décevoir l’assistance.

    La suite sur La Nouvelle Gazette Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Carrefour-Royal-de-l-Action

  • Le Puy du Fou : Les Amoureux de Verdun

    Lu ici :

    "Les Amoureux de Verdun, c'est le titre du nouveau spectacle du parc axé sur la Première Guerre mondiale.

    Nouveau défi cette année pour le Puy du Fou. Le parc propose, dès le 11 avril, un spectacle sur une période historique majeure du XXe siècle : la Grande Guerre.

    "C'est une période qui nous manquait, mais on attendait vraiment qu'elle entre dans l'Histoire", explique Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou.

    Les Amoureux de Verdun raconte les échanges de lettres entre un Poilu, sur le front, et sa fiancée. À travers ces échanges, les visiteurs vont être plongés dans la vie des tranchées."Nous souhaitions une histoire qui suscite l'émotion, dans laquelle le spectateur peut se reconnaître."

    Autre objectif : que les visiteurs "sortent marqués, impressionnés par ce que les Poilus ont vécu." De nombreux effets spéciaux vont permettre de retranscrire la vie du Poilu et la réalité de la bataille.

    Côté écriture, l'équipe du Puy du Fou, Philippe de Villiers en tête, s'est appuyée sur de nombreuses lettres de Poilus vendéens et sur un historien, David Bardiaux, spécialiste de la Première Guerre mondiale.

    Pour ce spectacle d'une vingtaine de minutes pensé comme une déambulation, une salle de plus de 2 000 m2 est en cours de construction."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html