France et politique française - Page 1068
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SCANDALE MCKINSEY : L'affaire qui devrait ébranler MACRON
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L’opposition la plus bête du monde ?
De Stéphane Buffetaut, élu de Vendée et ancien député européen, pour le Salon beige:
Sous la quatrième république Guy Mollet, patron des socialistes d’alors, avait qualifiée la droite française de « droite la plus bête du monde ». L’opposition actuelle à Macron en sera-t-elle la digne héritière ?
La réélection du Président de la république, même s’il ne recueille que 38,52% voix des électeurs inscrits, démontre que le piège tendu par Mitterrand il y a quarante ans fonctionne encore. Le plafond de verre existe toujours et le « front républicain », même affaibli, conserve une efficacité certaine.
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Covid : que mijote vraiment Macron ?!
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Qui a dit que la droite avait gagné la bataille des idées ?
Eugénie Bastié conteste l’idée selon laquelle la droite est en train de gagner la bataille des idées :
[…] la victoire idéologique de la droite est devenue le lieu commun de l’éditocratie de gauche qui confond la fissuration d’un monopole intellectuel avec un retournement d’hégémonie, à moins qu’elle ne fasse semblant de croire à la victoire imminente du fascisme pour se draper dans les oripeaux de la Résistance. Bien souvent, la droite y a cru, elle aussi, épousant avec la fièvre du converti les impératifs de la « reconquête de l’hégémonie culturelle » .
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C'EST LA FIN ?
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Proche d’Emmanuel Macron et donateur d’En Marche, Dominique Boutonnat, le patron du Centre national du cinéma (CNC), mis en examen pour agression sexuelle (MàJ : le Parquet exige un procès)
26/04/2022
Le parquet de Nanterre vient de demander le renvoi devant le tribunal correctionnel de Dominique Boutonnat, pour agression sexuelle sur son filleul. Après qu’une plainte a été déposée par celui-ci, le président du Centre national du cinéma (CNC) de 52 ans avait été mis en examen pour tentative de viol et agression sexuelle.
Le parquet de Nanterre a récemment requis le renvoi devant le tribunal correctionnel du président du Centre national du cinéma (CNC), Dominique Boutonnat, pour agression sexuelle sur son filleul.
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Réaction à chaud à la victoire de Macron
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La France contre les boomers, par Clément Martin
Malgré un quinquennat désastreux sur tous les plans et une détestation populaire rarement vue pour un président de la Ve République, Emmanuel Macron a été réélu. Et ce de façon confortable. Ce paradoxe est incompréhensible pour celui qui ne voit pas que la France est une gérontocratie. Car la victoire d’Emmanuel Macron est avant tout celle des baby-boomers. La démocratie contemporaine n’est rien d’autre qu’une toile sur laquelle la génération des soixante-huitards exprime à l’envi ses velléités anticivilisationnelles.
Pour sauver notre civilisation, il faut combattre le règne du boomer. Et pour vaincre le boomer, il faut le comprendre.
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La colère, qui n’a pas pu s’exprimer par le vote, s’exprimera différemment
De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
Comme il était prévisible, le fameux « barrage à l’extrême droite » a fort bien fonctionné et la victoire d’Emmanuel Macron est nette: 58,5 % des voix. Bien sûr, il est aussi possible de regarder le « verre à moitié plein » et de constater que Marine Le Pen a réuni un nombre record de suffrages (13,3 millions, loin devant les 10,6 millions qu’elle avait réunis au deuxième tour de 2017).
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Cette guerre de cinq ans qui débute...
« La fin de toute campagne présidentielle signifie le début de la prochaine », ironisait un lecteur du Figaro en réaction à un article sur le second tour de l’élection du Chef de l’Etat. Et, ce lundi 25 avril, un article publié en page 2 du quotidien L’Opinion confirme cette maxime en titrant « Macron devra composer avec l’après-Macron » : « Aujourd’hui, au sein du camp présidentiel, ils sont deux à pouvoir nourrir des ambitions pour 2027 – Edouard Philippe et Bruno Le Maire – et (…) d’autres, comme Gérald Darmanin, pourraient s’ajouter à la liste en chemin. » Ainsi, le bal des ambitieux ne se finit jamais en République Cinquième du nom, et il n’est pas certain que cela soit une bonne nouvelle pour la nation ni pour sa tranquillité. Sans compter que, dans les oppositions, les couteaux s’aiguisent déjà au sein de la Gauche radicale (qui pour succéder à M. Mélenchon dans 5 ans ?) et au sein de la Droite nationaliste, et chacun semble concevoir désormais les élections législatives de juin prochain comme une étape importante dans la construction d’un « appareil » politique crédible pour décrocher le précieux sésame du pavillon de Madame de Pompadour.