Son voyage dans le Pacifique était sûrement prévu de longue date et un agenda présidentiel ne se bouleverse pas comme ça. Certes. Ce n’est pas comme votre agenda de vacances à vous que le même voyageur du Pacifique a bouleversé le 12 juillet dernier, rendant vos vacances impossibles et ingérables, tout comme votre retour au travail. Donc, on ne bouleverse pas l’agenda du Président comme ça. Que va-t-il faire dans le Pacifique ? Cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques au Japon, d’où il nous fait miroiter ceux de Paris en 2024 avec une ouverture « sur la Seine ». La belle affaire, d’une importance et d’une urgence diplomatiques évidentes, quand votre seule destination de cet été, ce ne sera ni le café, ni le resto, ni le ciné, ni votre festival préféré, ni le Pacifique, bien sûr, mais le « vaccinodrome », quand Doctolib daignera vous octroyer un créneau, en septembre évidemment ! On a l’impression qu’Emmanuel Macron n’a même pas pris la mesure des conséquences de ses annonces. D’ailleurs, a-t-il jamais eu le souci d’organiser les vacances de ses enfants, l’angoisse de se demander s’il allait être licencié, perdre deux mois de salaire, etc. ?
santé et médecine - Page 79
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Macron (re)met le feu au pays et nous envoie des cartes postales de Tahiti : il le fait exprès ?
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Drôle de jeu
Le billet de Patrick Parment
Difficile de raison garder dans le contexte sanitaire, social et économique qui est le nôtre aujourd’hui. Mais l’Etat, ou plutôt le seul président de la République, Emmanuel Macron, est responsable de ce climat délétère dans lequel nous baignons. Au lieu de faire de la pédagogie, Macron a eu recours à des mesures autoritaires. On a bien conscience que la vaccination pour tous n’ajoute pas aux maux que nous connaissons et globalement à défaut de protéger totalement – ce que ne garantissent d’ailleurs pas les laboratoires -, elle atténue la pandémie. Au stade où nous en sommes, il n’était donc pas nécessaire de soulever une population contre une autre, les non vaccinés n’étant pas plus nombreux que les vaccinés eux-mêmes qui sont à ce jour près de 32 millions. Et ce n’est pas fini.
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UN TOTALITARISME PARADOXAL ?
Dictature ? Totalitarisme ? Les opposants à l’obligation vaccinale déguisée en interdictions, discriminations et sanctions soumises à la possession d’un passeport sanitaire ont souvent affaibli leur position par l’emploi de termes excessifs aux yeux de la majorité des médias et donc de l’opinion publique. Toutefois la mobilisation contre les mesures jugées liberticides semble s’amplifier et se durcir. La raison ne s’en trouve pas dans l’irresponsabilité et l’ignorance des réfractaires, mais bien dans la dérive d’un pouvoir qui n’est peut-être ni une dictature, ni encore moins un totalitarisme, mais qui connaît une dérive de la démocratie vers de tels régimes.
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35% des Français soutiennent le mouvement de contestation contre le pass sanitaire, selon un sondage. « On n’est pas dans la marginalité ou dans l’anecdotique », estime J.-P. Dubrulle, directeur d’études à l’Ifop
Plus d’un tiers des Français soutient le mouvement de protestation contre le pass sanitaire. Selon un sondage Ifop réalisé les 20 et 21 juillet dernier pour le Journal du Dimanche, si 49% des Français s’opposent à cette contestation, 16% sont indifférents, et 35% ont affirmé lui apporter « soutien » et « sympathie ». Même si les Français étaient plus nombreux à soutenir les précédents mouvements sociaux du quinquennat comme les Gilets jaunes et la contestation contre la réforme des retraites, ce chiffre est à prendre en considération. Selon Jean-Philippe Dubrulle, directeur d’études à l’Ifop : « On n’est pas dans la marginalité ou dans l’anecdotique, ce n’est pas une poignée d’hurluberlus ». -
Régis de Castelnau : « Nous avons une minorité, extrêmement minoritaire, qui est en train d’imposer un carcan liberticide à ce pays »
Régis de Castelnau revient sur le débat à l’Assemblée nationale de jeudi soir sur le passe sanitaire. Pour lui, « il y a une bascule autoritaire et liberticide inquiétante, mais ce n’est pas une dictature ». Pour autant, il dénonce le carcan imposé aux Français.
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Pass sanitaire : tout est sous contrôle
Depuis mercredi, les Français doivent montrer patte blanche et épaule vaccinée pour aller au cinéma, au musée ou dans des établissements sportifs. En attendant les cafés, transports et restaurants le 1er août… Parallèlement, le texte de loi instaurant ce nouveau système de contrôle, que le gouvernement veut faire adopter à marche forcée pour couper l’herbe sous le pied de la contestation populaire qui ne cesse de croître, est débattu à l’Assemblée nationale.
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Assemblée nationale : où étaient les 350 députés absents ?
Le projet de loi sanitaire « passe sanitaire/vaccin obligatoire » a été adopté en première lecture par 117 voix pour, 86 contre, soit environ 35 % des députés. C’est cohérent avec la désaffection dont ont témoigné les Français lors des dernières élections, sauf que là, il s’agit de personnes élues pour représenter toute la nation et payées pour ça. Lorsqu’un texte est aussi critique en matière de liberté, d’égalité et de fraternité, le citoyen lambda s’attendrait à un effort exceptionnel de ses élus, par exemple rester massivement dans l’Hémicycle jusqu’à 5 h 00 du matin pour voter. Encore raté.
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Exclu BV : passe sanitaire, les consignes de Gérald Darmanin aux policiers
Dans un télégramme adressé aux préfets, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a éclairci les consignes des forces de l’ordre concernant l’application du contrôle du passe sanitaire. Note que nous avons pu nous procurer.
Le ministre rappelle en préambule les trois priorités de la mise en place de ce passe : inciter très fortement à la vaccination, adapter les règles et les outils pour ne plus appliquer de contraintes aux personnes vaccinées et anticiper l’évolution de l’épidémie.
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Éloge mesuré de la dictature sanitaire
En Europe, nous avons toujours été une terre de discussions, parfois vives, sur divers sujets. La vérité n’est atteignable que si le débat est libre et si toutes les opinions s’expriment. (Polemia)
Eric Delcroix
Le pays bruit de mille échos, dans les médias, dans les réseaux sociaux et jusque dans la rue, contre la « dictature sanitaire ». Certes, nous avons l’impression d’être sous une telle dictature, mal vécue après dix-huit mois de restrictions, de confinements ou couvre-feu. Mal vécue d’abord parce que maladroite, maladresse symbolisée par le maintien à la Direction de la Santé d’un bureaucrate qui nous avait dit que le masque « ne servait à rien », avant d’en justifier l’obligation, même au milieu de nulle part.
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Passe sanitaire : Marion Maréchal dénonce une dérive et une radicalisation de ceux qui détiennent les instruments de pouvoir.
Dans une interview accordée à Valeurs actuelles, Marion Maréchal dénonce et condamne le passe sanitaire. Extraits :
Que craignez-vous ?
Un véritable changement de société, où la norme n’est plus la liberté mais la contrainte, où la solidarité nationale s’efface au profit d’une société de défiance et de contrôle, où la culpabilisation et la délation sont devenues la norme dans les rapports sociaux. L’émergence d’une société de la suspicion divisée entre les “bons” et les “mauvais” citoyens où l’Etat, plutôt que d’apporter des réponses sur le plan hospitalier, industriel et technologique dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, organise la relégation sociale et le licenciement massif des récalcitrants. Il y a encore deux ans, le secret médical était considéré comme sacré, sa violation était criminalisée. Et maintenant, on devrait justifier de son état de santé à un inconnu pour avoir le droit de prendre un café en terrasse ? Il y a une dérive évidente, avec une radicalisation de ceux qui détiennent les instruments de pouvoir (…)