Le quinquennat Macron pourrait se résumer en trois grands livres : le grand livre des contradictions (le « en même temps » dans une lointaine première édition), le grand livre des absurdités (attestations, couvre-feux, passe et j’en passe) et le grand livre du « un ministre ne devrait pas dire ça ».
Dans cette dernière série, le tout jeune Gabriel Attal a cru prendre du galon, cette semaine, en traitant les non-vaccinés de « cyniques », d’« attentistes » et d’« égoïstes ». Et l’offensive (puisqu’ils ne connaissent plus que le vocabulaire guerrier) se doublait d’une interview au JDD où le porte-parole du gouvernement les taxait de « frange capricieuse et défaitiste ».