Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La femme est le présent de l'homme

Ulysse, dans son périple aventureux sur la mer vineuse, croisa l'île des Sirènes, voluptueuses créatures hybrides, qui usaient de leur charme pour décharner les malheureux marins ensorcelés par leurs chants. Comme tout collégien le sait, le héros, afin d'expérimenter la tentation, sans avoir à y succomber, se fit lier au mât de son navire par ses hommes, qui s'étaient bouchés les oreilles de cire, sur les conseils de Circé.

Notre héros ne désirait pas, manifestement, être « libéré ».

Telle était l' « insensibilité » (à nos yeux) des Anciens – et ce, jusqu'au déluge de larmes qui noya la littérature dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle - qu'ils considéraient que les plaisirs, singulièrement les délices de la sexualité (pour autant que celle-ci se présentait parmi les nourritures terrestres, ou célestes, toujours bonnes à goûter) comme des pièges dans lesquels on avait à perdre plus que la vie.

Le monde contemporain présente d’innombrables paradoxes, dont le moindre n’est certainement pas celui qui juxtapose liberté proclamée et servitude assumée – et peut-être jamais société n’en fut autant pétrie. L’un des plus curieux est celui qui allie le relativisme anthropologique et l’ethnocentrisme décomplexé. Ce dernier regarde avec réprobation aussi bien les aires civilisationnelles étrangères à l’Occident, comme l’Islam, ou les types de sociétés du passé, celles par exemple de l’Antiquité ou du moyen-âge, que l’on refoule dans les ténèbres obscurantiste, non sans en sauver des bribes, quitte à commettre, dans ce cas, de grossiers malentendus. L’homme moderne « parvenu » est tellement imbu de ses réussites matérielles, qui ne sauraient qu’impressionner des esprits infantiles, qu’il a renié la découverte qu’il avait faite, à l’aube de ses conquêtes, de l’altérité des civilisations extra-européennes. Les leçons de Montaigne et de ses successeurs n’ont été utilisées que pour miner le vieil ordre de l’ancien régime. La vision édulcorée du Bon sauvage, idée faussée d’une réalité moins acceptable pour des estomacs fragiles, et même le dénigrement voltairien du pauvre hère souffrant maux et abrutissement dans ses forêts, n’ont servi qu’à asseoir le triomphe de l’hédoniste actuel, sûr de lui, ridiculement persuadé que sa société est, finalement, la seule possible.

Son incapacité à penser l’autre s’illustre singulièrement dans ce qui relève du corps. A vrai dire, si l’on entend par corps le système biochimique qui est, de fait, l’héritier sophistiqué de la mécanique cartésienne, et à partir duquel tout est expliqué, l’âme, le comportement, les choix existentiels, et même la capacité à être libre, on jugera de l’aune par laquelle toute société peut être, selon lui, évaluée. La religion, par exemple, sera une sublimation de l’instinct sexuel, ou bien – ce qui équivaut à ne retenir que le même paradigme – une aliénation préjudiciable à la véritable libération de l’individu. Ce freudisme qui privilégie l’infra humain a envahi les consciences et préside presque toujours à toutes les réformes qui se mêlent de transformer l’homme, ou à l'évaluation de ses besoins.

Le néocapitalisme, aboutissement logique de la marchandisation universelle, qui bouleverse et abolit toutes les inhibitions et les interdits perçus comme des empêcheurs de pousse-au-jouir, ne pouvait présenter à la soif de réalisation personnelle, la libération sexuelle dans une société veuve du religieux, que comme la solution. Celle-ci fut revendiquée en tant que voie vers l’autonomie du moi. Le mot d’ordre, à la fin des années soixante, fut à l’audace de s’abandonner aux forces éruptives de l’érotisme et du sexe. La subversion de soi, et la transgression des codes, devinrent le dogme d’une sacralité séculaire et millénariste (puisque achevant le règne de l’histoire, nécessairement imparfaite, pour s’accomplir dans la geste, ou la gestion utopique des désirs).

La femme, objet attitré du désir, et réputée fragile, crut tenir là une revanche.

Il est maintenant nécessaire, non d’expliquer en quoi la liberté est une fausse valeur, erronée et trompeuse – l’on saisira aisément la vanité d’une démonstration quand il s’agit ici, plutôt, d’une nouvelle religion, d’une nouvelle foi, et partant, d’un nouveau fanatisme – mais de capter le timbre, comme en musique, le ton, le rythme, l’amplitude de ces certitudes qui influent sur les comportements sociétaux ou politiques, et qui se traduisent aujourd’hui dans la tentative totalitaire de créer un nouvel homme en conditionnant cyniquement les enfants des maternelles.

Si nous revenons à la sexualité, présumée maîtresse de nos vies, et somme toute la chose sensible, au monde, la plus délectable, en tout cas la plus captatrice de volonté, si l’on oublie les misérables lubies colportées par les péplums, qui se complaisent à nous transmettre une Antiquité vautrée dans le stupre et la fornication, nous sommes bien stupéfaits de constater que les préjugés déforment la perception des choses, que les sociétés qui nous ont précédés n'étaient animées ni par le désir sexuel (ni d'ailleurs par la nécessité économique), et qu'’il en était exactement le contraire. En règle générale, les sociétés traditionnelles réprouvent la chasse au plaisir. Non qu’elles ne l’éprouvent pas, parfois différemment de nos manières, mais elles sont bien plus complexes que la nôtre, et ne jugent pas l’homme (et la femme) de façon unilatérale. Ce que nous avons perdu, nous qui nous soumettons inconditionnellement aux lois de l’économie ou aux pulsions individuelles (et les unes ne vont pas sans les autres), c’est l’intelligence des états multiples de l’être, pour parler comme Guénon. La civilisation de masse a « libéré » l'atome égotique de son appartenance à des groupes complexes, et, par-là, à des éthos différenciés, légitimés par des ancrages supra individuels et supra humains. Autrement dit, chaque être, dans les sociétés traditionnelles, ne s’appartenait qu’en tant qu’il échappait à une emprise auto centrée.

Bien entendu, le mariage allait faire les frais de la « libération » sexuelle. Sans remonter aux Anciens, qui auraient rougi d’avouer qu’ils avaient pris du plaisir avec leurs épouses, et qui réservaient à ce passe-temps nécessaire les courtisanes ou la domesticité pléthorique de cette époque où l’esclave était bon marché (un peu – mutatis mutandis – ce qui se passe, de notre temps, dans certaines entreprises ou dans des groupes où l'autorité donne bien des « libertés » de cuissage), il est de fait que mariage et amour n’ont jamais fait bon ménage. La fin’amor, au XIIème siècle, a fondé sa « morale » érotique sur cette dichotomie, jusqu’au romantisme, dont, finalement nous vivons encore, avec néanmoins plus de cynisme, et même de goujaterie. Plus généralement, l’individu contemporain souffre difficilement les contraintes, surtout si elles ne sont pas sanctifiées par la nécessité, comme le travail, cette nouvelle religion, ou bien, et surtout, quand elles présentent la tare d’être le reliquat des temps anciens, comme le mariage. Quoiqu'il faut convenir, comme nous allons le constater, que la palinodie est poussée jusqu'à investir le mariage des passions d'un amour que l'on ne croyait pas y trouver.

On avouera en effet que la question du mariage devient diablement compliquée. Non pas seulement parce que le projet gendriste de « mariage pour tous » invalide la chose en la neutralisant, en la vidant de sa substance, qui est l’union entre un homme et une femme en vue de procréer, mais parce que le malentendu remonte loin. L’illusion romantique et la bienséance bourgeoise ont favorisé la confusion entre l’amour et le lien matrimonial. Ce qui n’est, avant tout, qu’un contrat (et nous verrons quelle en est la véritable nature) est devenu, sinon dans les faits, du moins dans l’imaginaire commun, la consécration d’un lien émotionnel, sentimental, sexuel fort, et destiné, selon le poncif convenu, à l’éternité. Cette mystique amoureuse et nuptiale, qui a peu de chose à voir avec l’idéal chrétien, qui mettait en avant la charité, c’est-à-dire l’amour dans le Christ, à la base des relations humaines, y compris charnelles, perdure encore parmi les jeunes gens, comme différentes enquêtes d’opinion l’ont montré. Ce qui, en regard de la fragilité actuelle des volontés et le manque de mesure de la durée, est placé la barre très haut, et explique le taux élevé de divorces « prématurés », dont les enfants en très bas âge font les frais. Car souvent, le désir, qui n’a qu’un temps, et la passion, qui se maintient encore moins longtemps, faute de perspective transcendante, spirituelle, religieuse, et même « politiques » (des couples de militants peuvent cheminer, soudés, ensemble, dans un même combat), ne sont pas transformés en un sentiment, certes moins violent, mais plus solide et pérenne. Le mariage contemporain, qui, lors des noces, exige parfois un investissement financier et sociétal hors de proportion, comme s’il fallait se prouver à soi-même que c’était du « sérieux », ressemble par bien des points à ces adoptions inconsidérées d’animaux de compagnie, que l’on abandonne sur les bords des routes. Ce sont cependant, dans ce cas, les enfants qui sont sacrifiés.

Les psychologues et tous les « spécialistes » qui ont quelque intérêt à défendre et à légitimer la permissivité moderne, dont ils tirent profit, ont toujours, contre toute évidence, considéré que ces déstructurations familiales étaient soit un pis aller, soit même une seconde chance pour réaliser des relations plus « épanouissantes », l’essentiel étant d’être « heureux », donc, in fine, de mener une vie sexuelle satisfaisante.

Tous les hommes font la chasse au bonheur, certes, mais ils sont loin d’y mettre tous la même chose, et c’est bien là l’outrecuidance et la cuistrerie de notre âge que de prétendre en détenir le secret. Lorsque l’on compare les pauvres itinéraires, trop humains, des consommateurs d’amour actuels, qui surfent sur internet pour nouer des relations, paient cher les abonnements aux sites de rencontres, imaginent des stratégies labyrinthiques pour croiser l’âme sœur, paramétrant tous les critères culturels, physiques, financiers, sociaux, confessionnels, etc. pour que la carte soit enfin la bonne, il faut convenir que le couple est bien une conquête, ô combien précaire, et un chemin de croix. Le surinvestissement existentiel et affectif qu’il suppose ne peut que provoquer des déboires, des échecs, et une grande souffrance. Ce désespoir se manifeste aussi à un niveau plus trivial, à celui des rapports sexuels crus, la marchandisation de Vénus et la pornographie ayant rendu la chair encore plus triste, et les idéaux de beauté, entretenus par les massmédias, ayant, de facto, relégué la plupart des humains à l’étiage en-deçà duquel on n'a plus de raison de se dire beau et séduisant, ambition désormais inaccessible, le seul graal qui fasse désormais entrer dans le saint des saints. Autrement dit, un monde « libéré », transformant en norme la permissivité, ne peut offrir qu’à quelques élus le paradis rose qu’il promet, la grande masse des mammifères anthropoïdes, n’étant, somme toute, qu’un bétail de bien piètre qualité esthétique. La concurrence est sans doute, alors, plus rude que dans ces temps où il n’était pas nécessaire, pour plaire, de ressembler à tel acteur ou telle actrice. Tout le monde d’ailleurs n’est pas perdant dans cette escroquerie, puisque l’industrie de la beauté est florissante.

Dans la réalité, sans pour autant qu’on détienne, et pour cause, des preuves statistiques dans ce domaine, il y a fort à parier que le « bonheur » engendré par les unions matrimoniales dans le temps passé comme maintenant étaient en gros de même importance, même s’il n’était pas de même nature. Autrement dit, il existait sans doute quantitativement autant de personnes heureuses et malheureuses dans les sociétés traditionnelles, qu’à notre époque qui se vante d’avoir « libéré » l’humain.

Il est même probable que l’intensité du « bonheur » était supérieure auparavant. Pour apprécier à sa juste mesure cette assertion provocatrice, il faut se défaire de quelques préjugés, ce qu’est incapable de faire, il faut bien le dire, l’homme contemporain, qui voit tout au niveau de son nombril, ou plutôt de son appareil géniteur. Il faut pourtant fournir un grand effort d’imagination, et concevoir une terre régie par d’autres paradigmes, aussi sages et raisonnables que ceux que l’on prétend tels maintenant.

Qu’étaient donc le mariage traditionnel, et subséquemment, la femme traditionnelle ? Pour ne prendre que l’exemple romain, qui présente trois sortes de mariages (le « conferreatio », le plus ancien, autrefois réservé aux patriciens, et accordé plus tard aux plébéiens, la « coemptio », qui était un rite de passage, par l’argent, des mains du père à celles de l’époux, et le mariage « per usum », qui était l'officialisation d’une cohabitation), ses origines relieuses, au sens où la religion « relie », étaient primordiales. Il s’agissait d’une part d’avoir des enfants pour continuer le nom de la « famille », laquelle possédait une acception plus large que maintenant, de faire perdurer, comme en Inde et en Chine, le culte du foyer et des ancêtres, et de s’intégrer, ce qui était essentiel pour un Romain, dans le cadre civique, le célibat étant durement réprouvé.

Quand l'homme défendait les remparts de la cité, la femme était au centre de la communauté, dans le cœur vital où l'homme est relié à son fondement. Il n'était nul besoin d'une « journée de la femme » pour rappeler ce rôle essentiel d'un sexe qui était loin d'être « faible ».

Si, d’une part, comme on le voit, l’idéal des hommes et des femmes dépassait leur simple dimension individuelle, et les projetait dans un espace beaucoup plus large, plus grave, et sans doute plus exaltant (celui des dieux et de la cité), du moins en ce qui concerne les formes les plus élevées du mariage, celui-ci ayant pâti du relâchement des mœurs à partir de la fin de la République, il a subsisté dans le christianisme, qui a démocratisé l’union aristocratique, l’a mise à la portée de tous, en reprenant par la même occasion l’exigence de fidélité, aussi bien de la part des femmes, ce qui allait alors de soi, mais aussi de la part des hommes, devoir apparu lorsque le consentement mutuel, lors des « nuptiae », les « noces », s’imposa dans les premiers siècles de l’Empire. C’est à ce moment que l’habitude de passer un anneau à l’annulaire gauche de son conjoint acquiert un sens, que l’épousée, dans la demeure de l’époux, répond par la formule rituelle (et émouvante) : « ubi tu Gaius, ego Gaia » (« Où tu seras Gaius, je serai Gaia »), que le marié présente l’eau et le feu, symboles de la vie commune et du culte familial, ainsi que les clés de la maison, que la mariée offre trois pièces de monnaie, l’une à l’époux, l’autre au Lare, dieu du foyer, et la troisième au dieu du carrefour le plus proche.

Quelle horreur ! crieront les féministes ? Quelle aliénation ! Et quelle servitude de la femme !

Comment faire comprendre un monde qui dépasse l’entendement limité des modernes, lavé par deux siècles d’endoctrinement et de propagande individualistes. Il faudrait passer par toute une étude anthropologique sur les visions du monde, je le répète. Et convaincre l’égocentrique un peu grisé par son illusion d’autonomie que la véritable réalisation humaine s’affirme dans un engagement qui, sous la forme de devoirs, permet à l’homme d’être responsable, de son groupe, de sa famille, de lui-même, en le reliant à une Dikè, à une justice cosmique, à un ordre du monde, et que c’est cette courageuse et volontaire adhésion à la tâche d’être humain, comme aurait pu dire Marc Aurèle, à ce théâtre sérieux, qui fait l’homme, et non cet atome agité qui croit exister authentiquement en produisant une électricité erratique.

On a reproché au christianisme d’être puritain et ennemi de la « chair ». C’est beaucoup le diffamer, ou du moins lui faire trop porter le chapeau. En vérité, l’Antiquité tardive avait accru une tendance qui avait toujours existé dans l’Antiquité, où être trop adonné au plaisir passait pour être efféminé. Ces siècles guerriers, civiques et politiques ne souffraient pas un abandon de l’énergie vitale, mais aussi, des philosophies aussi prisées que le stoïcisme, le platonisme, et même l'épicurisme, louaient sinon l'ascèse, du moins la réduction des désirs à l'essentiel. L’érotisme possédait ses lettres de noblesse, à condition d’être encadré, orienté, sacralisé (par exemple lors de festivités), mais il était bien entendu que le dessein de tout être, plus on s’élevait dans l’échelle des devoir, était la maîtrise. Cette vertu, présente dans la religion chrétienne, appartient aussi au monde chevaleresque du moyen âge. Erec et Enide, de Chrétien de Troyes, en est une illustration éloquente. La « récréantise », l'abandon du devoir pour les plaisirs du lit, contredit l'idéal du guerrier, qui ne doit pas s'arrêter à ce qui affaiblit son énergie vitale.

Tout cela est du monde ancien. Toutefois, pour nous, c’est encore du présent, parce qu’éternel.

Un état de fait, cependant, montera toute la duplicité, la tartuferie d’un système idéologique qui se pare du costume scintillant du plaisir et de la volupté, voire de la tenue d’Eve, pour prouver sa raison d'être. La réalité de la femme, celle, crue et dure, qui prévaut dans le monde tel qu’il est, a vite fait de dégonfler la baudruche.

D’un point de vue capitaliste, la « libération » de la femme a été tout bénéfice, puisque cette main d’œuvre sous qualifiée et sous payée à porté au système de production et d’exploitation un souffle d’air inespéré. Les revendications d’égalité, de parité, on fait tomber tous les scrupules qui interdisaient aux femmes d’être traitées (mal) comme les hommes. C’est ainsi que la Commission européenne a supprimé l’interdiction du travail de nuit pour elle. Parité oblige ! Et là où il n’était nécessaire que d’un salaire pour faire vivre une famille, il en faut maintenant deux, et de nouveaux frais, donc davantage d’emprunts et de dettes.

La « libération » sexuelle a aussi eu pour résultat de fragiliser la femme, surtout celle issue des milieux populaires. Il est vrai que les bobos s’en sortent mieux quand le couple se déchire et que la famille éclate. Encore que... Néanmoins, des enquêtes récentes démontrent que ce sont les femmes qui paient le plus lourd tribut à la crise. Les familles monoparentales, qui concernent les mères à 85% (soit deux millions de foyers), représentent en France une famille sur cinq. De 1999 à 2005, ces familles ont augmenté de 10%. En quarante ans, de plus de 40%. Probablement est-ce là un progrès indéniable vers la liberté. Chez ces familles, on compte un taux de pauvreté de 35%, 2,5 fois plus que l’ensemble des familles. Evidemment, le chômage et l’emploi précaires sont la règle parmi ce que l’on nomme les « mamans solos ». Nous sommes loin des femmes « libérées », « positives », des feuilletons télévisés, ces fictions à propagande bassement mensongères.

Aragon et Ferrat, finalement, avaient en partie raison, en chantant que la femme était l’avenir de l’homme. Oui, la femme est bien l’image de l’homme, mais il faut rectifier l'assertion. Elle est bien le reflet fidèle d'un homme misérable, perdu, malheureux, trompé, cocu fié par l’idéologie soixante-huitarde, et cherchant désespérément, dans des amours éphémères, un bonheur absolu qu’il semble avoir perdu.
Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/

Les commentaires sont fermés.