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Notes pour une théorie de la révolution française de 1981

Nous ne partageons assurément pas les illusions des victimes de la chape idéologique moralisante du capitalisme « libéral » mondialisé.
 L’enjeu de la mise en œuvre des idéologies est toujours le même : la naturalisation de l’histoire ; ce qui advient est « inéluctable », « nécessaire », « dans la nature des choses ». D’ailleurs, selon les dernières informations, nous n’aurions pas à nous plaindre de notre sort en cette phase de l’histoire ! Nous ne sommes visiblement pas en guerre. Nous vivons, apprenons-nous, dans un monde libre, plus précisément dans une démocratie. Celle-ci ne manque pas, évidemment, de respecter les droits de l’homme. Tout n’est pas parfait, il rode quelques spectres, quelques archaïsmes perdurent : le danger du nationalisme, du repli identitaire, du refus d’accepter les différences, par exemple. Mais tout ceci appartient globalement au passé. La méchante bourgeoisie de droite est bien trop ringarde pour revenir au pouvoir. Il serait quand même bien d’avoir la peau des derniers racistes : les spécialistes des droits de l’homme y travaillent, on peut leur faire confiance.
Refuser de participer de la crédulité générale est un acte de résistance honorable, mais cela ne saurait suffire pour agir efficacement sur le monde. Nous savons que ces discours occultent et dissimulent des conflits, des rapports de force complexes, nous savons qu’ils masquent le procès historique réel.
La question est donc : que se passe-t-il réellement sous la chape idéologique évoquée ? Que dissimulent la logorrhée humanitaire, l’hystérie juridiste, la surenchère moraliste, que dissimule ce discours ne laissant pas un instant de répit ?
Je vais proposer ici quelques hypothèses très générales à propos de ce qui s’est effectivement passé en amont et en aval de la grande catastrophe de 1981. On se demandera si, après la parution de flots de publications, d’essais, de travaux, on peut raisonnablement et sans présomption prétendre dire dans un court article quelque chose d’un petit peu intéressant et cohérent sur l’histoire contemporaine qui ne soit ni une élucubration fantasmatique, ni un rabâchage rituel ? On en jugera. Je remarque simplement que l’on n’a pas rapproché, mis en relation ou croisé certaines séries de faits entre elles. Je vais essentiellement ici rapprocher et imbriquer des théories ou des analyses partielles ou spécialisées qui ne se rencontrent habituellement pas. Par l’application de cette méthode élémentaire, à la portée de tous, je prétends que l’on peut dessiner des synthèses ne manquant pas d’intérêt(1).       
Un type de militantisme inédit apparait à la « libération ». Plus ou moins issu de la « résistance », comme tout ce qui s’invente alors, il est aux antipodes du militantisme franc et « rationaliste » du Parti communiste ou de l’adhésion sincère et joyeuse aux mouvements d’Action catholique. C’est un militantisme extrêmement élitiste et conscient de l’être, bavard, affété, volontariste, donneur de leçons, moralisateur en diable, bien peu rationnel, un militantisme du libre examen qui initie à l’art d’éluder ou d’entortiller les vraies questions, un militantisme qui n’aime pas les hommes aux vertus simples, un militantisme qui sait brasser du vent jusqu’à ce que l’on oublie l’existence d’une réalité politique et sociale : méthodes promises à un bel avenir. On aura reconnu
-d’une part le christianisme social et les « chrétiens de gauche » ayant pris leur autonomie et quelquefois « conseillés » par des formateurs venus d’ailleurs (non, pas d’URSS : de l’autre camp !).
-d’autre part certains petits mouvements « socialistes ».
Sous deux étiquettes différentes, on a création d’une mouvance d’ensemble. Reconstituer l’histoire détaillée de cette mouvance conduirait à étudier et situer une multitude de petits mouvements très actifs, aux dénominations d’ailleurs éphémères et souvent trompeuses. Je ne peux ici qu’évoquer l’ensemble de la mouvance et son résultat : l’invention d’une nouvelle forme d’intervention politique. 
Ici, donc, une bourgeoisie émergente fabrique ou plutôt fait fabriquer ses intellectuels, ses clercs, son personnel politique. Le recrutement mord largement dans les rangs de l’Eglise. Les idées qui vont être développées dans ces sphères ont conquis entre 1945 et 1980 une bonne moitié des jeunes prêtres français si l’on en croit les enquêtes de sociologie politique(2). Ils deviendront les porte-paroles inconscients de la bourgeoisie la plus faisandée.
On a donc l’invention quasi secrète d’un mode de militantisme politique nouveau dont les produits paraitront au grand jour quelques années plus tard. Des militants auront acquis une longue pratique commune de l’art du consensus, de l’art d’éluder et d’écarter la réalité sociale, de l’art d’éliminer les gêneurs, c’est-à-dire les pauvres et aussi les naïfs qui seraient bien capables de viser à autre chose qu’au maintien d’une immense chape d’hypocrisie dissimulant des intérêts de caste : c’est essentiellement par la formation et l’entretien de consensus veules et onctueux, confusionnistes, entre initiés de même obédience que le personnel politique du nouveau capitalisme obéira à ses commanditaires. L’obédience ? Disons un moralisme confusionniste très dégradé et malléable se pliant à toutes les exigences du marché.
C’est un personnel politique très différent de celui de la république parlementaire qui est formé.
Les militants de certains mouvements d’Action catholique venus doubler le « christianisme de paroisse » vont développer des types d’intervention dans le monde qui ne sont issus ni de la doctrine sociale de l’Eglise ni d’une politique doctrinale cohérente et réfléchie. Ils agissent dans l’espace qui leur est socialement concédé, quelque part entre le sérieux des luttes de la classe ouvrière et le sérieux de la préservation des intérêts dynastiques. C’est dans ces sphères confusionnistes que vont s’inventer des modes de fonctionnement mentaux para-politiques ou pseudo-politiques qui ne pourront que réjouir les gens de gros argent puisque toute pratique politique consistante et sérieuse se trouve d’emblée invalidée et exclue de ces réseaux. La grande bourgeoisie en cours de mondialisation va disposer là d’un stock permanent de petits bourgeois activistes politiquement non conscients mais bardés de discours éthiques aussi creux que prétentieux, versions très dégradées et très édulcorées de la pensée et de la morale catholiques. Au gré des besoins, ces petits bourgeois goberont sans broncher le tiers-mondisme, l’égalité des races et des cultures et ainsi de suite, tout le fatras idéologique dirigé contre l’Europe civilisée. Ils deviendront des militants « politiques » directement formés et téléguidés par le capitalisme mondialisé le plus âpre, qui saura d’ailleurs les récompenser : par une culture aliénante qui viendra à la fois égayer et redoubler leur domestication.
Entre les chrétiens de gauche, la fausse gauche et le capitalisme culturel, l’osmose est parfaite. Il conviendrait de faire à ce sujet une étude systématique, j’illustre seulement par quelques traits rapides. Les chrétiens de gauche moralisateurs et zélateurs vont intimider, faire taire et finalement, chasser les très rares militants populaires égarés dans les rangs de la fausse gauche. C’est tout à fait artificieusement qu’ils vont aborder les problèmes économiques (parlottes sur l’autogestion et autres fariboles, la lecture de traités d’économie étant un petit peu fatigante). Ils vont ajouter un peu de flou et de nauséeux dans les « débats » et les « programmes ». Ayant pris de l’assurance en passant à la « politique », ils fileront voir leurs curés et leurs évêques avec plein d’idées nouvelles et généreuses : très exactement celles du capitalisme à son stade mondialiste culturel.
Réseaux soudés, aplomb, à propos dans l’infiltration et le noyautage, hypocrisie consommée et pharisaïsme rassis, ces jeunes vieillards vont attendre leur heure dans l’ombre avant de participer à l’extraordinaire pillage de 1981.
Ces militants prédestinés devaient permettre aux grands anonymes de se débarrasser définitivement des deux grands obstacles à l’installation du néo-capitalisme : la fraction nationaliste résiduelle de la
vieille bourgeoisie française et les classes populaires organisées, essentiellement par les mouvements d’Action catholique, le catholicisme social et le Parti communiste. Catholiques et communistes : étrange association dans la désignation des adversaires à éliminer me dira-t-on ! Je maintiens. C’est un point capital. Je m’explique
On ne peut pas comprendre vraiment l’histoire récente si l’on refuse de considérer qu’il a été inventé sur mesures une fausse gauche n’ayant rien à voir avec la tradition de critique sociale qui fut au fondement du mouvement socialiste dès le XIXe siècle. Et si l’on refuse de considérer qu’elle a été lâchée contre tous les types de militantisme et de sociabilité traditionnels ou populaires, catholiques et communistes. Ce sont bien des types de sociabilité, des modes de pensée qu’il fallait poursuivre et éradiquer. Les sociologues ont remarqué depuis longtemps que c’est le même type de militantisme, au sens des dispositions mentales générales requises pour l’exercer : sérieux, continuité, solidarité, ascétisme, qui affleurait dans l’Action catholique et dans le militantisme communiste. Les conceptions du monde sont antinomiques, objectera-t-on : mais, précisément la gauche culturelle est fabriquée pour invalider l’esprit humain bien en-deçà des possibilités d’exercer un choix fondé entre des conceptions du monde cohérentes. La gauche culturelle est chargée d’entraver le développement de l’esprit humain de manière à rendre impossible une réflexion politique autorisant un engagement réfléchi quel qu’il soit. Elle intervient avant le développement d’un sens politique de manière à interdire son émergence, elle maintient les hommes dans un état mental anté-doctrinal, anté-politique et c’est là le spécifique de sa fonction.
J’illustre cette idée que je crois donc capitale par une image : avant l’ère culturelle, on aurait pu dire que les différents partis ou groupes politiques chantaient plus ou moins juste. La gauche culturelle ne chante pas juste ou faux, elle ne chante pas du tout et surtout elle ne supporte pas que d’autres puissent chanter. Mais la gauche culturelle n’est pas obscurantiste, elle est opposée à la peine de mort et à la torture : elle ne va ni exécuter les chanteurs potentiels, ni leur arracher la langue, elle va seulement entraver leur développement mental, les maintenir à l’état d’ahuris culturels. C’est son métier, sa fonction, elle est là pour ça, uniquement pour ça. D’ailleurs elle ne saurait rien faire d’autre.
En résumé, dans le catholicisme social originel, intransigeant comme au Parti communiste, on trouvait des braves gens qui essayaient de comprendre des doctrines difficiles et tendanciellement rationnelles ; chez les « chrétiens de gauche » et dans la gauche culturelle, on trouve essentiellement des petites pestes hystériques et perverses dont le bavardage est chargé de décourager toute tentative de pensée organisée et rationnelle.
Le capitalisme culturel mondialisé a fabriqué une structure sociale, une « élite politico-mondaine » et ses petits pédagogues, parallèle aux pouvoirs et élites en place, et totalement contradictoire avec ceux-ci. La confrontation ne pouvait être qu’un duel à mort entre les vivants et les sophistes suréquipés en ratiocination spécieuse et en hypocrisie pleurnicharde : effectivement la droite parlementaire s’est trouvée ridiculisée par son « inculture » et son absence de goût politique et artistique et le Parti communiste a été carrément éradiqué. Pour le crétinisme culturel, la voie est devenue libre.
Le capitalisme mondialiste a offert à des sots triés sur le volet d’abord une solide formation à la sophistique et au vide mental, ensuite les postes clefs de l’Etat en échange de leur participation à la mise en place d’un Etat culturel hégémonique. Participation à laquelle précisément leur solide formation à la sophistique et au vide mental les préparait on ne peut mieux.
Nul n’était politiquement formé pour s’opposer à la révolution culturelle fomentée par le  néo-capitalisme  : une droite parlementaire tatillonne, obnubilée par les sempiternelles geignardises de son électorat archéo-bourgeois « libéral » étriqué, égoïste et mesquin, ne pouvait développer des stratégies culturelles permettant de prévenir ou de limiter la catastrophe ; le parti communiste refusait de sortir de ses analyses économistes pour apercevoir l’horreur culturelle qui se profilait à l’horizon ; la contre-révolution avait été mise hors d’état de combattre par l’épuration. Le danger a été perçu par quelques isolés, marxistes conséquents d’une part, contre-révolutionnaires d’autre part.
Lorsque ce pouvoir fondamentalement « culturel » apparaîtra à visage découvert en 1981, après des années d’incubation discrète, il ne trouvera en face de lui aucun adversaire équipé pour lui résister. En quelques années, la vie intellectuelle et spirituelle va se trouver anéantie.
La révolution culturelle de 1981 constitue une étape dans l’histoire de l’emprise du capitalisme « libéral » sur les esprits, étape nécessitée par son mécanisme même et plus précisément par une crise chronique, crise chronique de surproduction et de sous-consommation, induisant une consommation de fatras culturel à court forcé.
Pour poursuivre la course aux profits, il n’y avait qu’une issue : transformer les salariés solvables en consommateurs effrénés de pacotille culturelle. Ce fut l’instauration de la société de consommation et de l’ère médiatique.
Le mécanisme est à double détente :
-introduction du capitalisme culturel à cours forcé dans la petite et moyenne bourgeoisie, solvable ;
-corrélativement domestication et mainmise spirituelle et morale sur le peuple, quasi-insolvable mais toujours potentiellement critique et dangereux, par l’intermédiaire de cette petite bourgeoisie formatée, sérieuse, prosélyte et pédagogue.
On est bien contraint de noter une absence totale d’autonomie mentale des politiques ayant kidnappé l’héritage moral de la gauche vis-à-vis des exigences du moment exprimées par les sphères capitalistes en cours de mondialisation et en cours de conversion à la culture culturelle. Et peut-être une absence totale de développement mental leur permettant d’atteindre à une telle autonomie. Bien au contraire, depuis 1981, le personnel politique somnambulique ayant volé l’héritage moral de la gauche conséquente est clairement mentalement interne à la culture culturelle. La culture culturelle est son monde, son milieu. Il fallait acheter, former et tenir un personnel politique nouveau : des imbéciles mécaniques phraseurs et sentencieux affublés des dépouilles de la gauche historique et chargés de légitimer et d’enclencher le double mécanisme de crétinisation culturelle de la petite bourgeoisie et de domestication culturelle du peuple.
Les politiques de cette nouvelle étape du capitalisme sont bien moins des hommes que des produits façonnés par et pour l’industrie culturelle. Ils sont parlés par l’industrie culturelle.
La rupture est totale : le personnel politique de l’ancienne bourgeoisie pouvait être retors et cynique,  « vendu » et cauteleux, et bien d’autre choses encore, il était loin d’être mécanique et acéphale. On croisait des caractères, des figures, les échanges étaient vifs, les enjeux réels, les bons mots fusaient. Tout n’était pas absolument joué à l’avance dans les conseils d’administration ou les dîners. Et puis, il n’avait pas face à lui, en guise de peuple, une foule amorphe droguée à la musique néo-primitive.
Le clergé acquis à la fausse gauche, c’est-à-dire acquis au tour d’esprit de la nouvelle bourgeoisie culturelle, a abandonné les gens modestes, qui ont été rapidement éliminés de l’Eglise. Blessés dans leur conception de la foi et de la morale, privés d’une liturgie qui leur parlait au cœur, ils sont partis sans rien dire. Qu’auraient-t-ils donc pu opposer à la nouvelle liturgie intellectualiste et fabriquée, à une Eglise presque entièrement constituée de bureaucrates et de « communicants » ? Mais peut être que ces nouveaux types de pensée et de fonctionnement n’ont jamais eu d’autre fonction que de disqualifier et d’éliminer les groupes traditionnels de croyants afin de se trouver, là aussi, entre soi, c’est-à-dire entre bourgeois culturels cultivés et afin, en passant, de s’approprier les églises ? Une sorte d’appareil ecclésial artificieusement cultivé parallèlement à l’Eglise qui fut celle des aristocraties, des bourgeoisies traditionnelles et des paysans, une théologie confuse et hétérogène à la tradition de l’Eglise, des centres de recyclage pour le clergé, on a là comme un procès complet de conquête culturelle aboutissant in fine à une situation hégémonique. 
Pour transmuter, adapter une population à une nouvelle mentalité, il est quasiment nécessaire de disposer d’idiots utiles intimement persuadés d’être chargés d’une mission sociale : l’illusion incorporée, heureuse et communicative, est d’une efficacité qui ne saurait être comparée à celle du cynisme conscient, laborieux et fabriqué. L’achat et la formation d’une telle population d’idiots utiles par les gens de gros argent est toujours un processus de négociation, de marchandage discret où tout se passe par allusions, non-dits, demi-aveux, tâtonnements, essais et erreurs. Les petits bourgeois sont en outre des informateurs indispensables. C’est l’une des limites des théories les plus abrupts des complots et des manipulations que ne pas étudier ces indispensables et délicates négociations entre les possédants et leur personnel d’exécution. Ce qu’on nomme le complot est, entre autres, constitué d’une foule de remontées d’informations (point essentiel), mises au point et tâtonnements de ce genre entre commanditaires, exécutants conscients et idiots utiles.
Aujourd’hui le personnel d’exécution de la bourgeoisie mondiale est essentiellement de type culturel bohème. L’industrie des médias confirme cette proposition : puisqu’elle ne cesse de nous alerter du danger imminent d’un néo-fascisme militariste et discipliné, c’est donc que la réalité vécue est aux antipodes, un moralisme hystérique et sentencieux.
Le mécanisme est approximativement le suivant : une surenchère constante dans le confusionnisme moral et culturel, exprimée sous forme de slogans assurés et sans réplique possible, permet de distancer, de dominer et de « larguer » successivement toutes les populations encore logiques, rationnelles, dotées de bon sens et de sens politique. Des mécaniques mentales moralisantes et confusionnistes surplombent effectivement les braves gens, les gens dotés de bon sens, et se situent dans des positions matérielles et institutionnelles leur permettant d’insulter, de mépriser, de ridiculiser mécaniquement tous ceux qui résistent à la crétinisation mondialiste. Les cibles changent au fur et à mesure de la progression de l’emprise néo-capitaliste : tout groupe renâclant face à son devoir de consommation culturelle crétinisante deviendra la cible des salves d’invectives des agents culturels du mondialisme. Evidemment, lorsque l’on a compris ce mécanisme, on doit alors retourner entièrement la problématique et se demander comment des individus ont pu être ainsi transformés en mécaniques mentales automatiques dont les moyens mentaux sont réduits à une aptitude à repérer et identifier les braves gens enracinés refusant le mondialisme et à un automatisme dans l’invective à destination de ces résistants.
Que la crétinisation culturelle généralisée soit désormais nécessaire au fonctionnement du capitalisme « libéral », ceci affleure bien certainement à la conscience des propriétaires du monde mais ne semble pas les chagriner outre mesure. Mais c’est le moment ou jamais d’être précis et nuancé. Plus qu’une manipulation cynique et consciente, plus qu’un plan organisé et concerté, il faut sans doute plutôt évoquer un consensus implicite et une omerta, nécessaires au maintien ou à la création des conditions permettant de continuer à extirper des profits, c’est-à-dire nécessaire à la sauvegarde du clan. Une solidarité de classe en quelque manière, qui reste largement implicite et non formulée, parce que, entre initiés, cela va de soi : on ne va quand même pas se mettre à discuter le bien fondé de choses qui rapportent. Ce serait ouvrir la boîte de Pandore ! Enoncer quelques vérités sur les productions du capitalisme aux abois (à propos de l’élevage industriel ou de l’industrie pharmaceutique par exemple) ou évoquer ce que sont devenues la culture et la spiritualité en régime capitaliste « culturel », ce serait déroger aux lois du clan. L’industrie culturelle n’est pas toujours vraiment culturelle, elle est même parfois un peu abrutissante (mais si peu) : tout le monde est vaguement conscient, demi-conscient de cela : nul n’est autorisé à exprimer un satisfecit à propos de cette situation bizarre, mais qui rapporte. Mais évidemment, on est encore moins autorisé à faire de la morale là-dessus.
D’autant moins que la bourgeoisie d’affaires n’est pas entièrement coupée du monde à propos de ces sujets délicats. Non point qu’elle se frotte aux réalités sociales, de la déculturation, du désespoir et de la misère. Evidemment non. Mais elle est informée, dans tous les sens du terme, par des « amis », des alliés, des collaborateurs : la pègre, une certaine pègre. On connait la fascination et les rapports d’alliance des classes supérieures pour certains « milieux », les services rendus aussi. Une certaine pègre est l’alliée « naturelle » de la bourgeoisie mondialiste pour organiser le désespoir et la malheur des classes populaires françaises sous le regard admiratif et envieux des enseignants, pédagogues, chrétiens de gauche, éditorialistes. A vrai dire ces derniers ne savent pas trop ce qu’ils envient, donner des coups ou en recevoir, çà n’a d’ailleurs aucune importance, l’essentiel étant d’encourager à grands cris (c’est une image, tout est très feutré), et au nom de la culture, la destruction d’un monde vivant, celui de la France « traditionnelle » en l’occurrence.
Pour songer à s’accoquiner avec la pègre, il faut se trouver dans certaines dispositions mentales très spécifiques : être blasé, ennuyé et vaguement masochiste, défendre bec et ongles sa fortune contre le peuple menaçant, être acquis aux idéaux mondialistes, donner la priorité aux gains sur toute idée de justice sociale. C’est une alliance entre commanditaires et hommes de main.
Plus subtile est l’approche par la bourgeoisie culturelle de certains adversaires  ou ennemis de classe atypiques. Les motivations de ce genre de rencontres sont des plus obscures et des plus nébuleuses. On est en plein dans le paradoxe et l’oxymore. Les « gauchistes », « anarchistes » ou « artistes » invités à pimenter les soirées culturo-mondaines perdent parfois leur crédibilité, ou leur ardeur militante. Beaucoup plus intéressant est le cas de ces bourgeois blasés et vaguement masochistes qui gratifiant et côtoyant des rebelles politiques et artistiques acquièrent implicitement certains tics, certaines manières, certaines façons de ces milieux, tics, manières, façons qui leur permettront d’actualiser leur rapport au monde pour le mieux mystifier et escroquer. C’est ce qui s’appelle être « branché ». C’est largement ainsi que la grande bourgeoisie a peaufiné son nouveau personnel politique, transformant des ploucs de la gauche moraliste confusionniste en « branchés » culturo-mondains qui « passent » très bien dans le monde du néant intellectuel et culturel.
On a eu ainsi une alliance du grand capitalisme, d’une certaine délectation morose masochiste, d’une certaine pègre culturelle et de vagues ploucs à prétention politique (solidement recadrés ceux-là) contre la France traditionnelle. Après des années d’incubation de ce système, ce fut, après 1981, un raz de marée.
La collusion entre l’Etat et le capitalisme culturel mondialisé est totale, c’est « l’Etat culturel » ; mais le mythe de l’indépendance relative du pouvoir politique survit. D’ailleurs aucune question politique difficile et sérieusement formulée n’émergeant, ce genre de mythe survit à l’état implicite, non interrogé : le personnel politique est inculte, mécanique, ahuri et participe sans réserves de la culture médiatique, mais il est, cela ne fait aucun doute, indépendant du monde de l’argent.
Pour mémoire, l’Etat bourgeois républicain anté-culturel n’était pas entièrement inféodé au capitalisme « libéral » ; il exerçait, malgré tout, dans une certaine mesure sa fonction de régulation et d’arbitrage entre les intérêts des différentes groupes sociaux de la nation.
Le résultat de cette guerre contre le peuple, contre l’intelligence, contre l’esprit, c’est que les villes se trouvent entièrement colonisées par des crétins culturels « fabriqués » par l’industrie culturelle, les « bobos ». Pratiquement tous les  êtres humains proprement dits, c’est-à-dire ayant un caractère et des facultés mentales développées, ont été éliminés. Les rares résistants adoptent nécessairement un profil bas, vivent petitement. La mentalité bourgeois-bohème, hargneuse et mesquine, mécanisée et téléguidée, règne partout.
Cette petite bourgeoisie culturelle se sait investie d’une mission : convertir chacun à la culture mondialiste. Mission parfaitement sadique : il s’agit toujours de choquer, de provoquer le peuple, de moquer et déraciner les braves gens. Ils s’infiltrent jusqu’au fin fond des campagnes, annexant au passage les bâtiments, manoirs ou monastères par exemple, pour leurs festivals et expositions.
C’est l’ensemble de la population des villes et des campagnes qui est invitée à se convertir à la culture esthétisante et cynique. Les résistants seront bien seuls, hors de leur époque : des ringards, des ploucs. Il s’agit bien d’un changement complet de régime mental, et historique.
1981, ce ne furent pas seulement des mises à l’écart et au placard par des arrivistes incultes et arrogants. Ce fut une révolution dans l’ordre mental : il est des types de mentalité, des modes de fonctionnement mentaux, des types de caractères et d’esprit qui ont été éliminés, éradiqués, rendus impossibles. L’homme d’esprit, le bon vivant, le blagueur, ces types de la bourgeoisie classique et du petit peuple ont été poursuivis, éliminés, rendus improbables et impossibles par la gigantesque emprise de l’industrie culturelle, le bruit et le bavardage omniprésents surtout. Il y a là un processus historique mal repéré, mal identifié : une sorte de mise en interdit mentale de tout un peuple, qui certes survivra physiquement, mais quasiment à l’état larvaire, penaud, piteux et, que, de plus, pour parachever le tout, l’on tentera au quotidien de convaincre du bien-fondé de sa propre disparition.
L’Etat culturel a une seule fonction : la dislocation de la société française. Les solidarités sont détruites sur le double plan
-social (tout ce qui évoque la socialisation organique est impitoyablement broyé pour être remplacé par des socialisations artificielles et artificieuses dictées par le capitalisme mondialisé)
-et culturel (toute culture populaire ou élitiste est jetée dans le creuset de l’industrie culturelle et réduite à la médiocrité industrialisée ; un autre système de valeurs est créé : la culture culturelle, en place de la patrie, ou de la politique vivante).
Toutes les institutions archaïques, toutes les survivances doivent être mises à bas. Les institutions archaïques, les survivances ? Oui, tout ce qui rappelle, de près ou de loin la société anté-culturelle, cette société qui n’était pas cool, tolérante, multiculturelle. Qui n’était pas tenue et programmée par les magnats de l’industrie culturelle. Et effectivement, l’armée, les institutions patriotiques, les savoirs académiques, les partis politiques « incultivés » n’ont plus aucune légitimité, tout cela ne survit qu’à l’état résiduel, évoquant un passé d’autant plus honni qu’il est récent et qu’il s’est opposé de toutes ses forces, un peu fascisantes d’ailleurs, à l’avènement de la culture. Quant au rapport avec le passé lointain, celui qui n’est plus l’objet d’aucun enjeu réel, le moyen âge ou l’âge classique, il sera distancié, ironique, condescendant, jamais ordinaire en tous cas, et surtout jamais rationnel, car le décalage doit s’introduire partout.
C’est encore la fin d’un certain type de « rationalité » étatique et bureaucratique déjà largement engagée et développée sous l’Ancien régime  comprenant notamment l’agronomie, les ouvrages d’art, l’urbanisme, la santé publique, les enquêtes économiques et démographiques. Que l’histoire soit émaillée d’événements atroces est un fait, on avait là cependant le fil conducteur d’un « rationalisme politique » qui faisait honneur à l’esprit humain. En ensauvageant de manière systématique et méthodique l’ensemble des relations sociales, la culture mécanisée va atteindre et ronger jusqu’à ces acquis qui semblaient consubstantiels à nos sociétés. Elle introduit et cultive l’injustice généralisée dans la captation de ces immenses héritages.
L’histoire vivante s’achève avec la domestication industrielle des classes populaires, transmuées en foules culturelles. Il suffit de penser à tout ce qui différencie, mentalement, moralement, politiquement les  foules de Lourdes, les foules des manifestations politiques, les foules des bals populaires et enfin les foules des « concerts » de drogue sonore. Il y a dépolitisation, mécanisation de la conscience populaire par la culture. On voit à travers cet exemple que l’on est réellement passé dans un autre monde, dans un autre mode de fonctionnement humain : la substance vivante des populations est vidée, comme avalée par l’industrie culturelle.
On perçoit évidemment une certaine forme de « snobisme » généralisé chez les nouveaux maîtres. Mais l’anesthésie de la population est telle que ce snobisme très particulier n’est identifié qu’à travers des catégories très grossières qui dénotent l’agacement mais qui demeurent d’une inefficience politique totale : la sotte appellation « gauche caviar » ne pouvait que rester absolument stérile ; rabâchée à satiété, elle révèle uniquement la disparition de l’esprit railleur et frondeur du peuple français.
Il s’agit en fait d’un snobisme, d’un chic préfabriqué, induit, téléguidé, ne laissant aucune place à l’autonomie mentale. Cette société n’induit pas seulement l’individualisme, elle induit la fausse individualisation téléguidée par la culture culturelle.
Les individus téléguidés par les exigences du capitalisme culturel n’hésitent pas alors à présenter leurs prétentions capricieuses dans l’ordre ludique ou sensualiste (tolérance vis-à-vis du gender par exemple) avec tout l’aplomb que donnent l’irresponsabilité et l’inconscience sociale absolues. Ces prétentions sont comme des parodies des revendications sérieuses, dans l’ordre de la justice sociale, que posait le peuple jadis. Peuple court-circuité, délocalisé, éliminé, on se sait pas exactement, en tous cas réduit au silence.  
Les bourgeois bohèmes perçoivent subjectivement leur abrutissement par maintien à un niveau sensualiste irresponsable comme une libération. Ils sont soumis à la double aliénation de la culture crétinisante et de « l’immigration » chargées d’en finir avec le monde civilisé, mais gratifiés de slogans moralisateurs, d’images et de liberté sensuelle, ils se trouvent pleinement convaincus d’agir librement.
Telle petite étudiante évaporée est de toutes les actions humanitaires, intarissable à propos des « droits des immigrés » ; objectivement elle travaille à accélérer dans la mesure de ses moyens l’effondrement de sa civilisation. Les finauds de la culture m’objecteront : ce n’est pas faux, elle est un peu cucul la praline mais elle est surtout masochiste, laissez là donc libre de vivre son masochisme tranquille ; perdu pour perdu chacun est libre de vivre la décadence à sa guise ! Oui, certes, mais : ce masochisme est tout aussi téléguidé et fabriqué industriellement que l’humanitarisme vindicatif, les nouvelles identités sexuelles, ou la finasserie des sophistes culturels.
L’aspect irréel et invraisemblable de ce qui se passe depuis 1981 tient à ceci : l’écart entre la conscience des acteurs (libération, hédonisme, droits de l’homme, frissons masochistes, goût de l’exotisme) et le rôle historique qu’ils jouent objectivement (l’extermination d’une race, la leur ; la mise à mort d’un monde, le leur). Il s’agit en fait d’un cas particulièrement piquant de construction de fausses consciences. Entre les intentions et les impressions des petits bourgeois moralistes et leur rôle réel dans l’histoire, il y a un abîme.
Méthode : sortir du discours idéologique livré par les acteurs du drame historique, le considérer d’une manière distanciée et le resituer dans la totalité historique ; il apparait alors, ce discours, en quelque sorte d’une logique illogique, d’une logique perverse ; en considérant attentivement les lieux de sa production et son mode de circulation, ses émetteurs et ses destinataires, on parvient à comprendre sa fonction effective.
Il est toujours surprenant de constater que des hommes en apparence solides et assurés, disons de la bonne bourgeoisie traditionnelle, ont conservé les aspects extérieurs de l’intelligence et du caractère mais ont été domestiqués et détruits intérieurement par la culture culturelle ; on les imagine critiques, fins, futés, on les découvre tolérants, tiers-mondistes, « cultivés », esthètes, cinéphiles, automatiques, psittaciques, pire encore. C’est dire les ravages de la culture culturelle et c’est justifier cette proposition qu’il faut répéter : une révolution culturelle mal identifiée a induit un changement complet de régime mental.
Sous les couches de discours idéologiques, la ligne de « clivage » « politique », inavouable et indicible, est la suivante :
-d’une part, les individus  irrationnels, hédonistes, infantiles, politiquement immatures ou opportunistes, crédules et malléables, qui se pensent et se présentent surtout comme « antifascistes » et « antiracistes », et qui sont objectivement en charge de l’abrutissement culturel et de la décivilisation ;
-d’autre part, les rares individus ayant développé et conservé la raison.
La ligne de clivage politique essentielle passe désormais entre la rationalité conservée et l’irrationalité implicite. Entre les assassins de l’esprit humain et ses rares défenseurs implicites ou conscients.
Le gros argent peut alors glisser ses plaidoyers pro domo, habituellement réduits au sophisme de la « défense des libertés », au beau milieu de la cacophonie culturelle irrationaliste : ils apparaissent plus ou moins comme des manières originales et avisées de promouvoir l’hédonisme et la culture culturelle et de s’opposer à tous les ringards fascistoïdes.   
Une collusion « chrétiens de gauche » et « pseudo socialistes » a permis de réaliser la révolution culturelle de 1981, qui était nécessaire au capitalisme. On peut en déduire que ces groupes demi-bourgeois et petits bourgeois ont été très largement fondés, forgés, encadrés par les fractions les plus avancées de la bourgeoisie d’argent, déracinée, multi-culturaliste et sans scrupules.
C’est effectivement dans une foule de petits mouvements aux dénominations changeantes, à la morale onctueuse et floue mais opiniâtres, tenaces et volontaristes qu’ont été formés ces militants malléables sur ordre qui se sont engagés librement, sur un claquement de doigt de la finance mondiale, dans l’anti-colonialisme, l’anti-racisme et ainsi de suite, préparant le terrain de la catastrophe de 1981. C’est de ces milieux infantiles et hargneux, mesquins et jaloux, pleurnichards et sentencieux, que sera issue l’élite zombie livrant le peuple français aux mains des intérêts mondialistes les plus féroces.
Cette surprenante malléabilité de la petite bourgeoisie conduit à poser rapidement une hypothèse plus ambitieuse.
L’emprise de la bourgeoisie d’affaires laïcarde est telle qu’elle semble disposer depuis longtemps, en quelque sorte à son gré, selon ses intérêts, de la petite bourgeoisie. Elle en fera successivement des « hussards noirs », des « animateurs culturels », des « chrétiens de gauche », des « tiers-mondistes » selon qu’il sera question d’instruire, de moraliser, de domestiquer, de démoraliser, d’éradiquer les classes populaires. 
Poser l’hypothèse d’une bourgeoisie d’affaire traversant d’une manière quasi-imperturbable l’histoire post-révolutionnaire et « modelant » quasiment à son gré une petite bourgeoisie toujours prête au prosélytisme et à l’action pédagogique éclaire l’histoire du XXe siècle. L’on s’aperçoit en effet que cette petite bourgeoisie a été dressée en fonction des besoins du moment au nationalisme belliciste, ou à l’anti-colonialisme, ou à la culture culturelle et à l’esthétisme, ou au « christianisme de gauche », ou au moralisme post-conciliaire.
Tous ces petits bourgeois militants et engagés sont sincèrement persuadés de disposer d’une autonomie mentale, de choisir « en pleine conscience » leurs « engagements ». Ceci devient moins manifeste lorsque l’on confronte la chronologie de ces « engagements » et celle des nécessaires adaptations des stratégies du capitalisme. Par exemple, devenir un anti-colonialiste fanatique à l’époque où le capitalisme engage nécessairement une inflexion vers le respect et même l’adulation, circonstancielles et insensées, des cultures primitives, ne dénote pas une très grande liberté de pensée.
Les bobos sont seulement les va-t-en-guerre culturels téléguidés du néo-capitalisme.
Eliminer des classes qui sont des adversaires (bourgeoisie nationaliste) ou des classes devenues superflues dans le corps social (le petit peuple français), éliminer au passage les représentants de ces classes (intellectuels de droite, Action catholique intransigeante et Parti communiste), inaugurer un nouveau mode de sociabilité politique fondé la production de mécaniques mentales à fonctionnement automatique : je maintiens que c’est bel et bien une révolution qui a détruit et ruiné la France en 1981.
Révolution, oui, parce que des types de fonctionnement humains, des modes de pensée, des classes entières ont été supprimés, rendus impossibles, parce que d’autres se sont emparés des biens, des terres, des âmes.
L’histoire globale de la crétinisation généralisée par le capitalisme culturel reste à faire. Pour en obtenir une esquisse, il faudrait en fait rapprocher et accoler plusieurs processus habituellement disjoints dans l’esprit des analystes  : naissance de l’industrie culturelle (cinéma, radio, disque) et quasi-monopolisation par les financiers et la pègre associés aux Etats-Unis vers 1930 ; invention du mythe de l’art primitif par des esthètes ; exportation massive des produits de l’industrie culturelle en Europe après l’épuration de 1945 c’est à dire après la mise hors-jeu de la bourgeoisie française traditionnelle ; invention du mythe de l’égalité mentale des races et de l’idéologie anti-raciste par l’UNESCO vers 1950 ; primitivisation culturelle de l’Europe, essentiellement par la musique néo-primitive ; entravement généralisé du développement des facultés mentales par l’industrie culturelle en général et les drogues sonores en particulier.
Jacques-Yves Rossignol, octobre 2013
Notes :
1 - Je présente ici un schéma d’ordre très général : c’est à partir de l’esquisse d’une recherche sur les « chrétiens de gauche » que j’ai été amené à le tracer, par effet centrifuge en quelque sorte, afin de situer pour ma propre compréhension des choses ce groupe dans l’ensemble de la réalité sociale. Je reviendrai spécifiquement sur l’histoire des « chrétiens de gauche » dans un prochain article.
2 – En 1973, parmi les prêtres de moins de quarante ans, 15 % votent pour le PSU et 42 % pour le PS.

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