par Bruno Stéphane-Chambon
Les articles relatifs à la grève de la faim de Boaza Gasmi à Agen ont été rares, bien que repris par la presse locale. Président du Comité national de liaison des harkis, il a jeûné durant 18 jours pour réclamer qu’une délégation de Harkis soit reçue à l’Elysée.
Pour rappel, Boaza Gasmi déclare que 250 000 harkis ont été massacrés par le FLN après le départ des Français et 70 000 environ ont été placés dans des camps en France.
Il a regretté aussi que : « 51 ans après, il faut faire une grève de la faim pour être reçu par le président » et rappelé au Chef de l’Etat une de ses promesses de campagne, faite le 5 avril 2012 : « si le peuple français m’accorde sa confiance, je m’engage à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis ». A la fin du mois de septembre, lors d’une commémoration de la Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives sur le lieu du camp de Bias, et en présence des élus Jean-Louis Costes, député, Patrick Cassany, conseiller général et Jean-Jacky Larroque, maire de Bias, Mohand Saci a pris le micro pour rappeler que : « Il est de notre devoir de nous battre par tous les moyens légaux afin de retrouver notre honneur pour que l’oubli ne nous assassine pas une seconde fois. Il est tant qu’on nous dise si le soldat harki est mort pour la France ou à cause de la France. ».
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