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Leur « règle du je » contre les Français

«Dans ce scrutin, nos succès et nos victoires dépasseront le cadre des communes concernées. Plus nombreux (ils) seront, et plus le système sera tétanisé, paralysé» : Marine Le Pen a clôturé hier salle Equinoxe à Paris la Convention  du FN consacrée aux  municipales. Dans  un discours plein d’allant,  elle a pointé les récentes diversions tentées par la gauche aux affaires pour occulter son bilan catastrophique, étrillé « la politique désastreuse de ce gouvernement et de ceux qui l’ont précédé »,  exposé son  optimise raisonné quant aux objectifs qui sont ceux de l’opposition nationale dans ce scrutin – voir l’intégralité de son intervention  sur www.frontnational.com. A l’heure ou dans un effort désespéré pour retenir leurs électeurs par le col,  l’UMPS et ses relais  tentent une énième offensive sur le thème « le FN c’est le racisme », félicitons nous du succès judiciaire – certes en demi-teinte -  remporté par la présidente du FN a-t-on appris vendredi.

 Marine Le Pen a en effet obtenu de la XVIIème chambre du tribunal correctionnel de Paris  que Charles (dit Haïm) Musicant,  directeur de la publication du site internet du Conseil Représentatif des Instituions Juives de France (Crif),  soit  reconnu coupable de diffamation à son égard. M.  Musicant a été condamné à 500 euros d’amende avec sursis, un euro de dommages et intérêts à la présidente du FN, ainsi que 1 500 euros de dommages et intérêts.

 En cause l’article proprement délirant commis par le  « philosophe » pipo(le) Bernard-Henri Lévy,  «Marine Le Pen, Google, l’antisionisme et à l’arrivée, Villeurbane» sur le site de la revue littéraire qu’il dirige, La règle  du jeu,  repris et mis en ligne sur  celui  du Crif le 5 juin 2012. BHL y accusait Marine  entre autres joyeusetés,  de «faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive ».

 Très « curieusement » ( ?),  le tribunal  a estimé que si BHL a certes «manqué de prudence» (sic)  dans son propos, la présidente du FN   ne prouvait pas qu’il avait expressément consenti à la publication de son texte sur le site internet du Crif. Il a donc été relaxé…

 Bernard-Henry Lévy qui au nom de sa revue, et  en partenariat avec un pseudopode du PS,  SOS Racisme, organisait un événement show-biz hier  en invitant  des personnalités de la galaxie bobo et du tout Paris bien-pensant.  En l’espèce une   soirée de soutien à Christiane Taubira dans un cinéma… du quartier Saint-Germain, ça ne s’invente pas !

 Hors de question en effet pour  ce dernier de laisser l’initiative de ce combat à une néophyte comme  la comédienne Jeanne Moreau qui a osé le devancer. Sous le titre Nous sommes tous des singes français, elle vient de signer  avec le metteur en scène Bernard Murat, le Young leader Denis Olivennes, président de Lagardère Active, l’historien Benjamin Stora et la cinéaste Danièle Thompson, une tribune contre le racisme dans le Journal du Dimanche.

 L’occasion était trop belle de relayer le Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU (!), qui,  par la voix d’un porte-parole,  vient d’évoquer  à Genève l’urgence du moment,  à savoir la « Une » de Minute…Ces «abus totalement inacceptables perpétrés à l’encontre d’une responsable politique connue en raison de sa couleur de peau sont une manifestation claire de la montée du racisme, de la xénophobie et de l’intolérance à l’encontre des minorités ethniques ou religieuses et des migrants dans de nombreux pays européens », a déclaré l’agence des Nations Unies.

 Elle évoque encore les exigences  adressées à la France par le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, qui lui commande d’utiliser « tous les moyens possibles pour contrer une vague croissante de racisme et de xénophobie ». Propagande quand tu nous tiens…

 Hier,  La Règle du jeu et SOS racisme ont donc  péniblement réussi à réunir 250 de leurs amis et compagnons de route -Christine Angot, Yann Moix, Caroline Fourest, Tahar Ben Jelloun, Karine Tuil, Daniel Lindenberg Dominique Sopo,  la présidente de SOS Racisme Cindy Léonie…-  pour accueillir Mme Taubira.  «Nous sommes là pour dire notre colère face à cette montée, ce retour de l’infamie et du racisme», a déclaré Bernard-Henri Lévy.

 Caroline Fourest, est également intervenue à la tribune pour pointer  «un climat qui constitue un vrai problème de démocratie». Il est vrai que cette dernière y avait toute sa place. Elle figurait significativement dans le livre  Les intellectuels faussaires  de (l’homme de gauche)  Pascal Boniface.  «La grande force » de Mme Fourest, chez qui  « la vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration »,  est « d’enfourcher les chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques» notait déjà M. Boniface.

 Un constat transposable à l’ensemble des participants de ce petit raout germanopratin  et bien  sûr à BHL lui-même. A l’occasion de la mort du journaliste Philippe Cohen le 20 octobre dernier, le site du  Nouvel Observateur  a eu la bonne  idée, une fois n’est pas coutume, de republier l’article d’ Aude Lancelin paru le 13 janvier 2005. Celui-ci était   consacré  à la sortie de la biographie que M. Cohen avait  consacré à M. Lévy, cet  «inventeur de la gauche folle, cette gauche pratiquant la guérilla antifasciste en luxueux ryads marocains. Cette gauche morale à domesticité… ».

 Les procédés, «les réseaux BHL » y sont décrits, « les claquements de dents qu’ils inspirent. Les plumes achetées par une sole grillée chez Lipp ou par une menace ». Notamment l’accusation d’antisémitisme utilisée contre ceux qui osent le critiquer , « les arguments »  de Bernard-Henri Lévy « parlant de (P. Cohen)  comme d’un traître à leur commune judéité » ;  ses bobards sur son séjour au Bangladesh ; ses attaques infâmes contre Soljenitsyne avant sa tentative de récupération de l’auteur de L’archipel du goulag ;  «  son enquête pakistanaise sur Daniel Pearl », «somme de frasques mythomanes »; « l’affaire de (sa) vraie-fausse amitié de vingt ans avec le commandant Massoud ». Un mensonge   que  le documentariste Christophe de Ponfilly, auteur de Massoud l’Afghan, « dénoncera dans  une Lettre ouverte à Bernard-Henri Lévy. Trois grands quotidiens français refuseront de la publier… ».

 En décembre 2011  nous évoquions sur ce blog  cette confidence de Frédéric Haziza, journaliste à Radio J, qui avait avoué que  « (Bernard Henry Lévy) (l’avait)  appelé à 1h du matin pour lui déconseiller de recevoir Marine Le Pen dans son émission ».«(Une)  révélation (…) (qui venait)  confirmer les dires d’Alain Soral qui affirmait que Guillaume Durand l’avait désinvité suite à un coup de téléphone de BHL, reçu à 1h45 du matin. »

 Le journaliste Eric Naulleau notait pareillement que les gens ont peur de BHL, qui est pourtant le maître de « l’imposture ».  Un homme qui se caractérise par « l’absence totale d’œuvre », qui « essaye tous les ans un costume trop grand pour lui » ( ceux de « Mauriac », « Tocqueville » « Malraux », …) »; «un parrain qui fait régner une forme de terreur inquiétante pour la république », « un escroc intellectuel », un menteur « qui s’est fait prendre vingt fois la main dans le sac sans qu’il y ait de conséquences. »

 Que ce type de personnage, auteur de l’immonde  Idéologie française , prosélyte d’une France  vidée de sa substance,  déracinée,  prenne la tête de cette croisade pitoyable de culpabilisation des Français est un formidable symbole de la déréliction  intellectuelle  du Système constate Bruno Gollnisch . Combien de temps encore la « règle du je » de la caste se maintiendra au pouvoir ?  Une chose est  certaine, la Révolution patriotique qui s’annonce  se fera aussi un devoir de mettre fin à son hégémonie.

http://www.gollnisch.com/2013/11/18/leur-regle-du-je-contre-les-francais/

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