Rome 7 janvier 1978, Via Acca Larenzia.
Sur le pas de la porte de la porte de la section locale du MSI, Franco Bigonzetti ( 20 ans) et Francesco Ciavatta (18 ans) tomberont sous les balles d'armes automatiques au nom de "' l' antifascisme militant" et du Noyau armés de contre pouvoir territorial. Pour parachever l'abjecte, un journaliste de la rai balance son mégot dans la flaquer de sang de Francesco, face à la virulente et légitime réaction de ses camarades les carabiniers chargent, la tension est a son maximum. Un carabinier tirera néanmoins en direction de la foule, réclamant meme un 2eme pistolet car le premier était enrayé, Stefano Recchioni du Fronte della Gioventu décédera de cette balle perdue 2 jours plus tard.
Rome 7 janvier 2014, Via Acca Larenzia.
Un cortège de plusieurs centaines de militant de Casapound est venu célébrer , rendre hommage à ceux qui sont tombés au pied de cet immeuble modeste d'un quartier populaire. Depuis la station de métro ils rejoignent l'esplanade en face de la porte, digne , silencieux pour accomplir le rituel du Presente. D'abord une longue colonne de 3 est formé pour réaliser l'alignement face aux fresques ornant le mur du local. L’émotion est palpable, le silence est seulement troublés par les pales de hélicoptère ou par des bribes de voix s’échappant des fenêtres adjacentes. La notion de temps est totalement suspendu. Tout est réalisé avec une discipline à la hauteur de l’événement. Le rituel de l'hommage est fidèle à l'esprit romain.
Il est également nécessaire de préciser que cette année les portes furent fermés pour Alleanza Naionale, Fratelli d'italia ou encore Forza italia. L’antifascisme de droite n’étant pas compatible et la présence de ces individus pas souhaité.
Un représentant d'Aube dorée porteur de l’étendard grec était , actualité ressente oblige, aux coté d'un homologue italien.
Avec force, rage, émotion. Les voix traversant les cieux vers le paradis, le Walhalla pour tous ceux qui furent victime de la haine communiste ou de crime d’état a l’époque ou pour ces hyènes "tuer un fasciste n’était pas un crime". Les mots sont atrocement désuet tant le coté spirituel de cet événement est incommensurable . La mémoire collective n'est pas un vain mot pour certains.
Per tutti camerati caduti.
Note: vidéo dans la presse italienne: Libero TV