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Maires ou candidats de convictions

Ils sont issus de la droite de conviction. Ils ne sont ni au FN, ni à l'UMP. Petit tour d'horizon de ces irréductibles indépendants.
On les a souvent vus aux premiers rangs des manifs pour tous. Ils sont rétifs aux grands partis et pourtant souvent élus depuis plusieurs mandats. Loin d'être des poids-plumes de la politique, ils privilégient simplement l'action locale et leur ancrage dans les territoires aux ambitions nationales. Nous dressons ici, mouvement par mouvement, un panorama, forcement loin d'être exhaustif, de ces hommes de convictions qu'il convient d'élire ou de réélire.
Du Sud...
Dans le Vaucluse, la Ligue du Sud compte bien conserver Orange (29000 habitants), détenue depuis 1995 par le député maire Jacques Bompard, et Bollène (14000 habitants) détenue depuis 2008 par son épouse Marie-Claude.
Comme le révélait notre confrère Minute il y a quelques semaines, l'UMP est en état de mort clinique dans le Nord du Vaucluse du fait du travail d'implantation de la Ligue du Sud, qui contrôle aussi la mairie de Piolenc (5 000 habitants). Rappelons que le Vaucluse est également le département où Marion Maréchal-Le Pen nourrit de grandes ambitions pour le FN.
Du côté du Centre National des Indépendants et Paysans (CNTP), son président Gilles Bourdouleix se représente dans sa ville de Cholet (55000 habitants), dont il est maire depuis 1995, malgré la reductio ad hitlerum dont il a été victime de la part des médias locaux et nationaux suite à une simple altercation avec des gens du voyage. Parmi les autres élus du parti qui fut celui d'Antoine Pinay, signalons les candidatures d'Hugues Rondeau, très présent dans les manifestations contre le mariage homosexuel, maire depuis 1998 de Bussy-Saint-Georges, en Seine-et-Marne (26000 habitants), de Jean-Christophe Canter qui tentera de regagner la ville de Senlis (16000 habitants) qu'il a perdue lors d'une partielle en 2011 ou encore celle du conseiller général béarnais Hervé Lucbéreilh à Oloron-Sainte-Marie (11000 habitants).
à l'ouest
Le Mouvement Pour la France (MPF), toujours orphelin de Philippe de Villiers, qui vient pourtant de publier un Roman de Saint Louis, qui recueille un beau succès, ne détient aucune ville de plus de 10000 habitants, devant se contenter de gros bourgs vendéens comme Chantonnay, Pouzauges, Montaigu ou Les Essarts. Il devrait les conserver et faire alliance dans les grandes villes avec l'UMP.
Debout la République, dont on ne voit guère ce qui le sépare du Front national, voit son président, le député Nicolas Dupont-Aignan se représenter dans l'Essonne à Yerres (29000 habitants). C'est la seule ville de quelque importance qu'elle détient, si l'on excepte Saint-Prix, dans le Val d'Oise (7000 habitants).
Désormais présidé par le député des Yvelines Jean-Frédéric Poisson, le Parti Chrétien Démocrate fondé par Christine Boutin ne compte qu'un maire important, il se représente, et il s'agit bien sûr de Xavier Lemoine, ancien militaire, maire de Montfermeil (26000 habitants), une ville sensible de Seine-Saint-Denis. Si le PCD demeure proche de l'UMP et que Christine Boutin vient du CDS, Xavier Lemoine, pour sa part, est heureusement un catholique social plus qu'un démocrate-chrétien.
À Nice, ville symbole de l'enracinement des militants Identitaires et faute d'accord avec le Front national, réticent à ce qu'ils rejoignent le Rassemblement Bleu Marine, les amis de Philippe Vardon pourraient constituer leur propre liste pour ne pas être absent d'un paysage politique où ces régionalistes pèsent plus de 5 % des suffrages. Peut-être seront-ils en mesure de faire liste commune avec l'ancien maire Jacques Peyrat ?
Antoine Ciney monde & vie 14 janvier 2014

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