La dernière querelle sur la théorie du genre montre l’utilisation perverse des mots de la part des socialistes.
Vincent Peillon a passé son temps de façon hypocrite à dire que la théorie du genre n’était pas enseignée à l’école mais était enseignée l’égalité.
il a bien sûr ajouté (on ne peut pas y échapper) que c’étaient les valeurs de la république, pour la gauche, il ne reste plus qu’à s’agenouiller les mains jointes.
Mais dans la nouvelle idéologie socialiste, égalité et théorie du genre sont plus que proches, l’égalité pouvant se comprendre - par exemple comme le fait que l’on dise aux petits garçons d s’assoir aux toilettes comme les petites filles (comme cela a été élaboré en Suède) !
L’égalité n’est en fin de compte qu’un fourre-tout dans lequel peut tout mettre (y compris la théorie du genre). Vincent Peillon n’a pas rassuré grand monde.
Toute cette affaire s’ajoute à toutes les propositions de Terra-Nova qui ne sont que l’ADN de la gauche française. Il ne s’agit plus de détruire la France, mais de remplacer son peuple, son histoire.
C’est certes la conception d’intellectuels tordus, adeptes de la haine de soi, mais ce sont eux qui élaborent le programme socialiste en sous-main, qui doit s’appliquer de façon plus ou moins sournoise.
Les électeurs socialistes qui votent PS croient encore que la gauche défend les pauvres comme au temps de Jaurès.
Le feuilleton sentimental sur Hollande et sa dernière maîtresse a voulu être récupéré par la gauche qui nous présente maintenant Julie Gayet comme un sainte du cinéma, milieu pourtant où il n’y en existe pas beaucoup.
Avoir été choisie comme favorite par le président nous est raconté comme la récompense d’une femme de gauche n’ayant fait que le bien autour d’elle. C’est sans doute la nouvelle conception de la méritocratie socialiste.
En tout cas, Julie Gayet a décidé d’être la discrète maîtresse de « notre » président comme le fut Éva Braun.
Patrice Gros-Suaudeau