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L’Amérique et l’avortement : du « rêve » au cauchemar

L’évolution de l’Amérique en matière d’avortement est concrétisée par un sondage diligenté par les Chevaliers de Colomb fin janvier. 62 % des Américains considèrent que l’avortement est moralement condamnable, 84 % estiment qu’il devrait être limité par rapport à la situation actuelle et seulement 9 % pensent qu’il devrait être libre. Un changement profond est en train de se faire et il est bien illustré par la situation de New-York.

En effet à New-York l’avortement a chuté de 40 % (39,55) et le niveau atteint revient en dessous de celui de 1970, date de la légalisation de l’avortement. Or le ratio de cette ville, le plus important des Etats-Unis, était le double du reste de l’Amérique : elle était la capitale de l’avortement. Ces chiffres ont été donnés par le Ministère de la Santé de cet Etat. Il concerne l’année 2012, date des dernières statistiques. Cette chute est de 73.850. Il s’en est toutefois  pratiqué encore 80.485, ce qui reste considérable. Il s’agit d’une tendance qui va en s’accélérant d’année en année.

Les raisons de cette évolution sont multiples. La première qui est mise en avant est que le gouvernement a donné son accord pour que des non-médecins soient autorisés à pratiquer les avortements notamment tardifs et en dehors du système hospitalier dans le cadre de petites cliniques véreuses. D’où un mouvement de répulsion vis-à-vis de l’acte lui-même.

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