Nouvelles de France publie un long récit des tentatives d'intimidation de la part des étudiants militants d'extrême gauche. Quelques extraits.
En novembre 2012, l'aumônerie de Sciences Po distribue, en son nom, des tracts de la Manif pour tous :
"Voir des tracts de la Manif pour Tous à Sciences Po déclenche la fureur de groupuscules d’extrême gauche. Ils essaient de faire interdire par l’administration le tract pour « homophobie ». Raté. Mais leur colère ne s’éteint pas. Réactions violentes contre les personnes, menaces de dissolution de l’aumônerie catholique : l’hostilité est vive. Après la mort de Clément Méric, l’aumônerie de Sciences Po est taguée d’un « Zone antifasciste »."
Février 2014, les candidats aux municipales parisiennes sont invités. Des "antifa" attendent le frontiste Wallerand de Saint-Just à l'entrée de Sciences Po tandis que des étudiants crient des slogans à l'intérieur :
"Anne Hidalgo sort de l’amphithéâtre (...). Avant qu’elle ne quitte les lieux, une question lui est posée sur l’action de ces jeunes qui manifestent depuis tout à l’heure contre le FN. « Si j’étais étudiante, j’aurais sûrement fait ce qu’ils font », avoue-t-elle admirative. Ironie du sort, après ces déclarations, la candidate socialiste est accueillie dehors par les cris des antifascistes contre elle et son parti. On est toujours le facho de quelqu’un."
"Cet étudiant est l’un des seuls à exprimer son indignation. En général, la peur des représailles paralyse ceux qui voudraient agir. Un élève s’est fait harceler dans l’établissement après avoir dénoncé dans le journal de Sciences Po les méthodes violentes de Solidaires. Un autre a été frappé par plusieurs individus qui lui reprochaient ses idées politiques et ne s’oppose plus publiquement désormais à leurs actions."