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« Amour sacré de la patrie »

On ne peut pas dire, même si nous exécrons ce gouvernement et son président normal, que l’aggravation de la crise et le déclenchement des grèves catégorielles nous fassent plaisir, Car nous savons au bout du compte que c’est notre nation tout entière qui pâtit de ces troubles.

 

Les problèmes sont cependant si nombreux et si divers, que l’on ne voit pas comment, et par où, nous pourrons sortir de cette accablante et historique décadence à tous les niveaux. Nous sentons bien qu’il n’y a, chez nos dirigeants, aucune volonté politique de passer au dessus des préjugés idéologiques et tenter de faire l’unité du pays autour des grands thèmes rassembleurs, tels qu’ils se sont révélés notamment aux dernières élections.

Non, on se contente de ressortir les vieilles ficelles à propos du caractère « démoniaque » du Front National (ce qui abuse de moins en moins de Français) tout en espérant que la coupe du monde de foot au Brésil, faute de sauver les vrais intérêts de la nation, offrira à un pouvoir emprisonné dans son idéologie libérale libertaire un bol d’air fort à propos.

Même Najat Vallaud-Belkacem, notre ministre des sports, n’a pas encore songé à « déconstruire » le temple du machisme réactionnaire qu’on lui a confié.

Allez les bleus ! Semblent crier tous en cœur les édiles du gouvernement. Il est vrai qu’un parcours sans faute de notre équipe de Football pourrait distraire utilement les Français et même atténuer la morosité durablement ancrée au plus profond de notre peuple désabusé. C’est du reste la seule période durant laquelle on voit surgir une débauche de « bleu, blanc, rouge » qui se répand dans les rue et les lieux de diffusion des matchs. Tout le monde est patriote et personne ou presque n’y voit à redire.

Ce même patriotisme reste interdit à la politique, à l’économie, à l’enseignement de l’Histoire et à l’expression artistique : il est réservé au seul domaine sportif qui fait, avec ça, marcher un commerce florissant.

A l’heure où se négocie le calamiteux traité transatlantique concomitamment avec la coupe du monde, il serait temps que nos compatriotes se rappellent que la France est une nation, et pas n’importe laquelle. Les drapeaux sortis à cette occasion ne devraient pas être remisés une fois la coupe achevée (ou bue jusqu’à la lie).

Il appartiendra à l’Action française de rappeler aux Français qu’ils sont des héritiers et que, loin que la France leur appartienne, ce sont eux qui appartiennent à la France ...après, bien sûr, les derniers feux d’artifice de la coupe, à supposer que notre équipe aille jusqu’en finale…

Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française - L’AF 2888

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Amour-sacre-de-la-patrie

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