Disons-le d’emblée et pardon pour les « footeux » qui seraient de notre bord, le football n’a jamais été ma tasse de thé. Cette sorte de nationalisme des crampons au ras des brins d’herbes ne m’a jamais fait vibrer d’autant que, par exemple, il faut avoir de bons yeux pour reconnaitre les Français des Nigérians. Heureusement, il y a les maillots numérotés…. Tout ça pour dire que cette coupe du monde « m’emm…. » profondément, et les journaleux en extase devant les Fennecs, encore plus.
De la vraie graine de collabos ceux-là ! Comment expliquer qu’à chaque rencontre de l’équipe algérienne – match gagné, perdu ou « kif-kif pour les buts marqués - nous assistions à des débordements de joie qui….débordent : à Paris, Roubaix, Marseille ou Lyon pour ne citer que les lieux les plus connus. Si ce sont des supporters algériens qui envahissent pacifiquement les Champs Elysées avec leur drapeau, à l’extrême rigueur, je le comprendrais. C’est totalement différent de l’ignominie que l’on nous prépare pour le 14 juillet. Mais que dire de tous ces jeunes « binationaux », carte d’identité française en poche, qui hurlent leur joie en faveur d’un pays qui, théoriquement, n’est pas le leur ?
La vérité, dans toute sa lumière aveuglante est là : les jeunes, et les « jeunes » ne sont « Français » que pour les avantages. Pour le reste, ils sont et demeurent Al-gé-riens et rien, aucun papier, aucune loi n’y changeront rien. La nature est ainsi faite. Les autorités françaises, qui ont laissé entrer dans le pays des centaines de milliers d’Algériens au titre du regroupement familial ou des études universitaires savaient bien, qu’à terme, un énorme problème d’identité se poserait.
Dans certaines classes, impossible d’évoquer le conflit du Proche-Orient sans déclencher l’émeute, idem de la Guerre d’Algérie que, soit-dit en passant, nos troupes ont gagnée. Seul le pouvoir politique nous a rangésdans le camp des vaincus « repentants ». Ces petites têtes bien remplies de sottises assénées, bien souvent, avec gourmandise, par un corps enseignant « à gauche toute », ne pouvaient qu’avoir de la haine pour le pays d’accueil et les yeux de Chimène pour le Bled.
Seulement voilà, du rêve à la réalité, il y la Méditerranée, que peu franchissent dans le sens Marseille-Alger, beaucoup plus en sens inverse ! On passe vite, avec certains de ces « jeunes », de la simple euphorie à la bêtise – dégradations de mobilier urbain, incendies de voitures, vitrines brisées….
Que faire ? Mettre, une bonne fois pour toutes, les pieds dans le plat ! Ou ces jeunes sont Français et ils le prouvent par leur attitude en aimant ce pays, ou bien c’est la REMIGRATION, même si leurs géniteurs les ont fait naître, par hasard, en France. Il faudrait pour cela un gouvernement vraiment NATIONAL, à poigne, ne succombant pas aux chants maléfiques des sirènes de la repentance. Repentance de quoi, d’ailleurs ? D’avoir fait en 130 ans de l’Algérie un pays moderne, que ses nouveaux satrapes ont allègrement pillé depuis 1962 ? Le comble de la stupidité étant d’accepter de soigner leur potentat malade alors que le même crachait encore son venin sur le pays d’accueil .On marche sur la tête, et nos pseudos dirigeants, dans une société normale, devraient rendre des comptes devant une justice impartiale.
Les temps futurs nous rendront-ils raison ? Si j’en juge par la mollesse, l’apathie de beaucoup de nos compatriotes, ce n’est pas gagné d’avance. Heureusement, il y a dans les jeunes générations des « de souche » une bonne moisson qui lève et qui va porter nos espérances à nous, les « vieux », qui avons assisté au naufrage de l’Empire. Un Empire qui ne demandait qu’à se transformer, un Empire fraternel et pluri-continental, comme le Portugal voulait en bâtir un. A défaut d’Empire que les temps nouveaux nous empêchent de reconstituer, restons maîtres chez nous et n’acceptons pas une certaine forme de colonisation à rebours.
Jean-Claude Rolinat
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