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PS : premiers signes de débandade…

On veut bien croire que les députés socialistes à qui leur refus de voter la confiance au gouvernement de Manuel Valls n’ont obéi qu’à leur conscience...   

Tous les experts de l’art militaire le savent et le disent depuis l’Antiquité et l’Anabase de Xénophon : rien de plus difficile à réussir qu’une manœuvre de retraite. La victoire fait la force et l’unité des armées. C’est quand tout va mal, quand les revers se succèdent, quand les mauvaises nouvelles s’accumulent qu’il y a du mérite à garder son sang-froid et à serrer les rangs. C’est à leur comportement dans l’épreuve qu’on distingue et qu’on reconnaît les vieilles troupes.

On veut bien croire que les députés socialistes qui ont refusé la confiance au gouvernement de Manuel Valls n’ont obéi qu’à leur conscience. Mais auraient-ils eu la même audace si la ligne politique adoptée par François Hollande et appliquée par son Premier ministre avait rencontré l’assentiment général et ne s’était pas traduite par les défaites électorales que l’on sait ?

Quoi qu’il en soit, on a voulu signifier en haut lieu à ces égarés que l’on ne pouvait tolérer plus longtemps leurs écarts, et l’adjudant serre-file du groupe socialiste à l’Assemblée – Bruno Le Roux – a été chargé de leur montrer de quel bois on se chauffait à l’Élysée.

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